Au final, l'action du Kremlin, qui consiste à faire de l'ingérence, tenter de diviser, ou d'influer les décisions politiques dans des pays tiers sont annulées chez certains, du fait que les USA, ne se gênent pas pour pratiquer le même genre de lobbying forcené.
A nouveau, nous aurons encore des personnes qui n'hésiteront pas à comparer la liberté de la presse, et la mettre au même niveau, pour les pays comme Russie, Hongrie, France.
Visiblement, pour certains, les techniques et les capacités des réseaux sociaux, ou médias considérés comme organes d'influence, sont inoffensives.
Et quand nos chers médias, parlent de guerre hybride, de guerre informationnelle, ce ne sont que des litanies d'une meute télécommandée par... par quoi, en fait? l'Etat profond américain? Le service communication de l'OTAN?
Les médias russes que Macron a tenté d'interdire, s'amusaient à relayer des fake news assez ignobles, visant principalement un candidat.
Les candidats "choisis par le Kremlin" à l'époque, étaient François Fillon (qu'on a retrouvé parti en Russie, juste après son procès) et Marine Le Pen.
Une bonne fois pour toutes, nous avons tous le droit de contester ces méthodes d'influence, qu'elles proviennent de Washington, de Moscou ou de Kuala Lumpur, ou Bakou.
Ceux qui prétendent que "la liberté de la presse, la liberté d'expression", est du même niveau en France et en Russie, ne font pas preuve d'une grande objectivité.
C'est ahurissant de prétendre des choses pareilles.
Quelle proportion, en milieu carcéral, retrouverons nous des prisonniers en France, incarcérés pour leurs opinions politiques? Est ce comparable avec ce qui s'observe en Tchétchénie ou en Russie?
Il y a la prison, mais aussi les assassinats.
Ce n'est pas une distorsion de l'esprit de constater qu'en Russie, on peut sérieusement craindre pour sa vie si on ose tenir une ligne qui ne convient pas au régime.
Et dire que les choses se passent de la même manière en France, c'est sérieusement abusif.