Crévindiou
Un truc qui me vient, et que j'aurais bien aimé entendre de la bouche du p'tit gars de Matignon, ça aurait été qu'il rende hommage aux forces de l'ordre, en première ligne pour faire respecter l'ordre, et empêcher une majorité d'actes de délinquance, crimes et délits de toutes sortes et de toutes natures !
Mais le Gaby est aux ordres du chef, le même qui eût un jour cette phrase mémorable pour stigmatiser "sa" police, en l'accusant de pratiquer des "contrôles au faciès" !
Ceci expliquant cela
Honteusement
hub'
Ma boussole c'est l'impunité zéro
Max12
Saperlipopette
Mon cher Max, je me perds en conjectures sur la signifiance (lol) de la réflexion finale de votre dernier oukase !
Comment peut on écrire cette phrase-culte : "je suis ni pour ni contre bien au contraire" (sic) sans se prendre les pieds dans le tapis ?
Ou alors c'est du quatrième degré
Inaccessiblement
hub'
- Modifié
hubert
Hubert.
Phrase célèbre par Coluche sur Lecanuet ( le Benet).
Un nouveau Lecanuet is born in Essonne.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ni_pour_ni_contre_(bien_au_contraire)
- Modifié
filochard
Derrière la prison, il y a deux idées : 1- la privation de liberté est une peine ; 2- rééducation du prisonnier afin d'en faire un bon citoyen. Nous condamnons certainement trop à la prison. Nous devrions sans doute aussi envisager de revenir à d'autres peines pour certains crimes, ce qui implique de changer certaines lois.
Toutefois, maltraiter des prisonniers, ou accepter des conditions d'emprisonnement indécentes en raison de la surpopulation dans un but d'expiation n'est pas acceptable dans la mesure où cela ne fait pas partie de la peine infligée. Dans le cas de la prison, il y a quand même de grandes chances que cela interfère en plus avec l'objectif de rééducation.
Remettre les peines en cause, et les lois, pour plus de sécurité, oui ; expliquer qu'il faut introduire de l'arbitraire dans un but d'expiation, non.
- Modifié
af90 Vous oubliez l'essentiel.
Priver un condamné de sa liberté de nuire. Ainsi donc, protéger la societé des nuisances dudit individu.
- Modifié
filochard J'ai jamais compris en quoi ça empêche la réhabilitation perso.
Ah bah c'est sûr que vivre à 12 dans 3 mètre carrés au milieu des cafards et des rats, ce sont les conditions idéales de réhabilitation.
Jamais fatigué?
filochard Au contraire pour être dissuasive...
Que je suis surpris de lire de nouveau un truc en opposition totale et frontale avec les faits.
Mais que je suis étonné, oh, là, là.
grishka Ce n'est pas parce que les prisons sont pleines qu'il n'y a pas des gens dehors qui mériteraient d'y être.
Jamais compris cet argument.
Ce n'est pas ce que j'ai dit mais prétendre que la justice est laxiste est en contradiction avec les statistiques liées aux condamnations.
Les deux affirmations sont un peu contradictoires mais je vous accorde le fait que la solution parfaite n'existe pas et que les avis divergent fortement à ce sujet, à savoir les méthodes les plus efficaces qui permettrait la réinsertion des cas "récupérables" ne sont sûrement pas dans la maltraitance et le mixage des prisonniers, peu importent la nature des délits mais plus vraisemblablement dans une approche plus réfléchie et constructive de la situation de chaque détenu.
Just Ce n'est pas ce que j'ai dit mais prétendre que la justice est laxiste est en contradiction avec les statistiques liées aux condamnations.
Vous avez parlé de taux d'occupation des prisons, vous n'avez pas présenté de statistiques liées aux condamnations.
Just Les deux affirmations sont un peu contradictoires
Absolument pas. Un, il faut remplacer l'existant.
Deux, un paquet de pignoufs qui rendent la vie impossible aux gens au quotidien ne sont jamais inquiétés. Il y a une personne agressée physiquement chaque minute en France.
Autant de gens à mettre au gnouf. Mais on ne va pas condamner à la perpétuité pour une agression ou un vol.
Et nos prisons actuelles étant déjà surpeuplées, si vous voulez séparer les prisonniers en fonction de leurs crimes, ce qui est sensé, il faut d'autant plus de prisons.
- Modifié
hubert Pourquoi ce soudain sursaut en provenance du Premier ministre après tant d'années de laxisme, l'approche des élections peut-être ?
Quand une société perd sa morale et ses valeurs alors elle est dans un état de faillite morale. Des décisions rapides pour ramener la discipline morale nécessaire au fonctionnement de notre société sont plus qu'impérieuses.
chevalier-du-temple
Ventre-saint-gris
Comme aurait dit un pote à moi, les paroles, c'est bien, les actes, c'est mieux !
Le môme Attal, il est à l'image de son géniteur (manu) il enfume, du pipeau, vous y croyez, chevalier, non, quand même pas, à ces fariboles, ce verbiage, non, hein, pas vous ?
La situation est devenue ingérable, la France est a présent remplie de coupe-gorges, où vous risquez votre peau, pour un regard, une clope refusée, une réflexion, bref, c'est une sorte de jungle infestée de gaillards venus d'on ne sait où, parfois, et qui ont un droit de vie ou de mort, si vous croisez leur chemin, sous le regard amusé du gros Dupont-lajoie ou de son boss Macron !
Pathétiquement
hub'
hubert Le môme Attal, il est à l'image de son géniteur (manu) il enfume, du pipeau, vous y croyez, chevalier, non, quand même pas, à ces fariboles, ce verbiage, non, hein, pas vous ?
Non, pas un instant. Je pense que notre chérubin précieux de nature de Matignon, est un enfumeur de première, qui comme les autres volailles du gouvernement, va nous mener nulle part. Il ment comme un arracheur de dents.
- Modifié
Je pense surtout que la prison comme espèce de ghetto sanitaire où l'on enferme tous les délinquants et criminels indistinctement nuit à l'objectif de rééducation. En raison des droits humains que nous admettons, beaucoup de peines ne sont plus envisageables, reste comme solution orthodoxe, la possibilité de construire toujours plus de prisons, en séparant en gros les « nuisibles curables » c'est-à-dire que l'on peut transformer à nouveau en bons citoyens, des autres.
C'est un sujet assez difficile. Certes, notre souverain, et son agent l'Etat, se condamnent à une certaine impuissance en raison des droits humains admis ; la sécurité des citoyens en pâtit. Toutefois, il ne faut pas pour autant oublier qu'avec une autre philosophie pénale, qui peut-être serait même en mesure de produire plus de sécurité, nous risquerions d'autres maux. Le principal risque me semble de tomber par réaction, dans la trop grande puissance du souverain, et de son agent l'Etat, sur les individus.
Ventredieu
Tiens, il me revient en mémoire un scoop sur Rousseau, celui des Lumières, bien sûr (pas l'évaporée Sandrine-lol) à propos des enfants et des ados, de leur violence, le sujet du jour !
Juste quelques lignes, donc, Jean-Jacques Rousseau développe une théorie tout à fait particulière, qui à la limite prend le contre-pied de son époque. Il se démarque du principe qui fait de la raison le moyen de l’éducation et propose une
éducation qui tend vers le développement de la raison intellectuelle ou raison proprement dite, pour lui, l’éducation du jeune enfant ne doit pas être fondée sur l’inculcation des valeurs morales, des grandes exigences de la société ; à plus forte raison, sur la raison que l’enfant ne saurait entendre (c'est encore plus vrai today)
Si le but de l’éducation est de bien former un être raisonnable et libre, il s’agit donc de ne pas confondre finalité et moyen. Raisonner avec l’enfant, c’est inverser l’ordre naturel des acquisitions ; c’est compromettre la formation de l’être raisonnable et libre, en un mot, c’est dénaturer ou pervertir la fin elle-même, à savoir la raison !
Par conséquent, puisque la raison n’est pas innée, car elle se forme à partir des facultés sensibles, il faut éduquer à la raison, voilà bien ce à quoi devrait s'employer la divine Belloubet, la RAISON !
Aujourd'hui, Rousseau est bien loin, nous avons une lumière qui se prend pour un philosophe à la place d'un philosophe des Lumières, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on a pas gagné au change !
Malheureusement
hub' the best
- Modifié
grishka Que je suis surpris de lire de nouveau un truc en opposition totale et frontale avec les faits.
Mais que je suis étonné, oh, là, là.
Les seuls faits avérés c'est que vos méthodes douces ne fonctionnent pas. Je répète: ça ne marche pas.
Vous êtes dans toutes les âneries pourvu que ce soit conforme. Vos certitudes sont périmées, c'est ça la seule certitude qu'on a.
Quand il y a un truc qui marche pas et bien on revient aux méthodes qui ont fait leurs preuves.
- Modifié
chevalier-du-temple
Moi je pense surtout que prendre les mêmes pour régler des problèmes que eux mêmes ont mis en place est une contradiction .
Il faut un retour devant les Français.
af90
Vous oubliez l'essentiel: en sortant de prison un ex prisonnier doit être persuadé qu'il fera tout pour ne jamais y remettre les pieds.
La dissuasion ça s'appelle.
Et le meilleur moyen de ne jamais y remettre les pieds c'est de devenir honnête.
S'agit pas de les torturer, ce serait indigne pour l'institution et les gardiens, s'agit de les entasser dans des culs de basse fosse, comme on a toujours fait.
Comme j'ai dit si les conditions sont dures ça permet aussi de donner des peines plus courtes, et si les conditions de détention font parties de la peine infligées.
J'ai l'impression de perdre mon temps à expliquer que 2 + 2 = 4, si vous pouviez oublier votre endoctrinement soixantehuitards tous et revenir à des choses simples et au bon sens ça ferait du bien.
- Modifié
1- La dissuasion telle que vous la défendez surestime l'homme en tant qu'agent rationnel. Elle fait du délinquant et du criminel un homme qui ne raisonne qu'en termes de coûts et d'avantages, et nie par conséquent les différents facteurs qui peuvent favoriser le crime ou le délit. En gros, elle nous explique que le criminel ou délinquant est responsable, qu'en vertu de son seul libre-arbitre de la volonté, et qu'il suffit comme traitement de lui faire changer de volonté, de susciter une métanoïa par le bon prêche et les baffes.
Une fois cela dit, si l'on se fixe la tache de « rééduquer » certains délinquants, ce qui suppose de changer certaines déterminations, comment faire ? Cela complique le problème.
2- Prenons le cas, comme vous dites du prisonnier qui sort : si l'ex-prisonnier est renvoyé chez lui, par exemple dans son quartier, où ses anciennes fréquentations l'attendent, la réinsertion ne commence peut-être pas sous les meilleures auspices ; s'exiler à 500 km est sûrement un peu plus intelligent que de compter sur sa seule capacité de résistance ? Mais, le prisonnier à sa sortie, n'a-t-il pas besoin d'un peu d'aide, de ses proches ?