James La démonstration est faite au quotidien que la plus part des parents ne savent pas faire, donc l'état doit prendre la relève.
L'école doit-elle imposer des valeurs ?
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James Ce n'est pas à l'école de diffuser des valeurs, c'est aux parents.
Je respecte votre point de vue, mais je ne le partage pas du tout. Il est évident que les parents doivent transmettre les mêmes valeurs à leurs enfants, y compris le goût de l'ordre et de la discipline, du sens du devoir, du bon sens économique et social, l'honnêteté en tous points. Mais les parents ne sont pas des enseignants et le foyer familial n'est pas une école. L'école doit aussi transmettre ces valeurs.
Quand j'étais gamin et au primaire dans mon village, il y avait cours de "morale" et d'"éducation civique". Il y avait cours de musique qui souvent était un cours de chant patriotique, la Marseillaise, le Chant des Partisans, etc ... et cela collait bien avec l'ambiance villageoise et familiale où la plupart des hommes avaient été combattants, prisonniers de guerre ou FFI. A 10 ans, je suis sorti du primaire en connaissant le système parlementaire et politique local, en ayant des rudiments juridiques, et une belle connaissance en histoire et géographie nationale. Mes parents et grands-parents avaient influé certes, mais l'école du village encore plus. Le résultat a été très bon, je n'ai jamais été chômeur, je n'ai jamais été condamné comme délinquant, je vote systématiquement, je ne dois rien au fisc et à 65 ans je travaille encore. Et je crois que l'ensemble de ma classe de primaire a fait de même.
C'est à cela qu'il faut revenir.
sangtriste Pourquoi l'État prendrait la relève ?
Il y a de bonnes âmes toutes prêtes à le faire et qui le feront de toute façon.
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[supprimé] Oui pour l'exposé, non pour la conclusion.
L'école dont vous parlez, c'est-à-dire la bonne, ne passe pas de temps à communiquer des valeurs par des enseignements particuliers, ce sont ses méthodes qui sont démonstratrices de valeurs dans toutes les disciplines : discipline, sérieux, effort, évaluation, sanction, bonheur de l'excellence, honte du travail mal fait et souci de l'amélioration.
candidus Pourquoi l'État prendrait la relève ?
Pour garantir le résultat, on n'a plus le temps de plaisanter.
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Mais la vie est confuse ! Partant de là il faut éviter les deux pièges qui se tendent à nous : établir de jolies définitions et se retrouver à raisonner à côté de la réalité, ou bien nier l'existence des choses qui ne se réduisent pas à des définitions.
Alors qu'est-ce qu'un peuple ? La recherche d'une définition est vaine, la bonne question est : faut-il forcer à vivre ensemble des gens qui ne le veulent pas, en prônant de grands principes pour former une socialisation par l'endoctrinement ? Et lorsqu'à force de haine rassie, de colère et de dislocation sociale vous comprendrez que c'est voué à l'échec, tirez-en les conséquences.
Comment déterminer un peuple ? Demandez-leur s'ils veulent vivre ensemble.
Je n'accuse pas la république d'araser les cultures régionales, puisque c'est effectivement déjà terminé, mais de tenter d'araser les Français, Africains et Arabes pour bâtir un peuple nouveau, une humanité 2.0 libérée de l'Histoire, dotée d'une culture falsifiée. Ce qui échoue car c'est un projet sans commune mesure avec la destruction jacobine de la culture bretonne.
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Il y avait cours de musique qui souvent était un cours de chant patriotique, la Marseillaise, le Chant des Partisans, etc ... et cela collait bien avec l'ambiance villageoise et familiale où la plupart des hommes avaient été combattants, prisonniers de guerre
Mais cela n'avait de sens que parce que la culture professée était enracinée dans l'héritage et l'histoire de votre communauté. C'était votre culture. Comment voulez-vous faire la même chose avec des Français, Africains et Arabes n'ayant rien en commun ? C'est bien pour cela que le pouvoir efface peu à peu l'histoire, une série et une expo après l'autre.
france2100 On a bien réussi à étouffer la culture bretonne et à condamner l'utilisation de la langue bretonne en les considérant comme des ploucs. Les bretons eux mêmes avaient honte de leur langue.
Mais bien sûr, ça ne se fera pas en valorisant l'arabe à l'école.
"L'enfant n'appartient pas aux parents mais à l'état" disait une ministre socialiste sous Hollande (Marisol Touraine). L'on comprend cette stratégie qui est indispensable au projet messianique propre à la démocratie Française. Démocratie qui s'est fait un devoir d'éduquer, dès le + jeune âge, le citoyen en lui faisant intérioriser tous les codes qui feront de lui un citoyen digne et soumis au pouvoir en place.
L'école n'étant plus dans un rôle d'instruction, grâce à l'inculquation de savoirs, mais dans un rôle de conditionnement, faisant d'elle le principal instrument idéologique au service de l'état (avec les médias).
A mon sens, il est très important que l'école retrouve son rôle originel et se contente d'enseigner des savoirs sans se substituer aux parents.
James Ce n'est pas à l'école de diffuser des valeurs, c'est aux parents.
Si on doit diffuser des valeurs utiles à la Nation. Celles que j'ai dite plus haut. Un assortiment minimal nécessaire et suffisant et incontestables qui ont fait leurs preuves, pas le bourrage de crane woko-progressiste de détraqué-e-s qui expérimentent leurs élucubrations sur nos gosses.
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france2100 Mais la vie est confuse ! Partant de là il faut éviter les deux pièges qui se tendent à nous : établir de jolies définitions et se retrouver à raisonner à côté de la réalité, ou bien nier l'existence des choses qui ne se réduisent pas à des définitions.
La vie, ou les opinions des hommes ? Cela, je vous l'accorde, vouloir établir une classification des peuples serait idiot, comme il est idiot d'en parler comme des individualités, dotés de volonté : c'est forger le peuple, à l'image de l'homme, Derrière, il ne reste plus qu'à jouer les augures, trouver les moyens de déterminer cette volonté. Par nation française, je m'en tiens à cela : ensemble des hommes d'hier et d'aujourd'hui, assez flou oui, qui ont eu la nationalité française, que cela me plaise ou non.
Même si l'on s'en remet à la très forte majorité des individus qui composent à l'instant t tel peuple, dans la mesure où il est question de volonté, sentiments, à l'instant t+1, tout peut être remis en cause, surtout si l'on intègre le paramètre démagogie : par manque de temps, volonté, instruction ou efforts, une bonne partie des individus a besoin d'aller chercher son prêt-à-penser dans telle ou telle prédication.
france2100 Alors qu'est-ce qu'un peuple ? La recherche d'une définition est vaine, la bonne question est : faut-il forcer à vivre ensemble des gens qui ne le veulent pas, en prônant de grands principes pour former une socialisation par l'endoctrinement ? Et lorsqu'à force de haine rassie, de colère et de dislocation sociale vous comprendrez que c'est voué à l'échec, tirez-en les conséquences.
Comment déterminer un peuple ? Demandez-leur s'ils veulent vivre ensemble.
C'est une question idéologique. La position la plus sage est de laisser les gus s'écharper sur ce qu'est un peuple, de tenir compte seulement des faits ou résultats, pas de leurs motifs ou ratiocinations. Je me raccroche aux Etats, avec leurs sujets. Puis si pour x raison, la Catalogne devient indépendante, et qu'il faut alors considérer qu'ils sont "catalans", surtout pas espagnols, jamais de la vie "espagnols", bon bah il y a une Catalogne indépendante avec des catalans, et pour le reste, causez toujours messieurs.
C'est aussi la raison pour laquelle les histoires de « responsabilité » et de prétentions fondées sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, très peu pour moi. Je retiens que c'est le référentiel du moment en matière de droit, et qu'en conséquence les revendications se fondent dessus, comme jadis il y avait un droit dynastique dans la société des princes, avec des prétentions dynastiques. Les hommes qui nous succéderont se gausseront de nos chimères, sans se rendre compte, comme nous, qu'ils adhèrent à d'autres chimères.
france2100 Je n'accuse pas la république d'araser les cultures régionales, puisque c'est effectivement déjà terminé, mais de tenter d'araser les Français, Africains et Arabes pour bâtir un peuple nouveau, une humanité 2.0 libérée de l'Histoire, dotée d'une culture falsifiée. Ce qui échoue car c'est un projet sans commune mesure avec la destruction jacobine de la culture bretonne
Ils font cela comment exactement ? Pour dire vrai, cela m'intéresse, N'avez-vous pas l'impression qu'au contraire, il n'y a plus du tout de politique établie pour faire un peuple ? Laisser proliférer la binationalité ne me semble pas tout à fait en accord avec ce que vous dites.
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filochard Tsss... Ce sont les méthodes employées qui nous opposent sur ce point.
Cette diffusion n'a pas à se faire pas des cours dédiés mais par des comportements des enseignants eux-mêmes.
Exemple : un professeur de mathématiques qui fait ses cours en polo et baskets ne peux pas transmettre les valeurs "sérieux" et "respect". Un instituteur qui ne discrimine pas les bons et les mauvais élèves ne peut pas transmettre les valeurs "mérite" et "honneur".
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candidus Nous sommes donc d'accord sur le fond, l'état doit bien inculquer des valeurs grâce à l'éducation nationale.
Ensuite la méthode, c'est un autre débat, mais il est sûr que la valeur travail ne s'acquiert pas en écoutant passivement un discours.
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sangtriste La valeur "travail intellectuel" a été perdue de vue. Elle est même condamnée par beaucoup de nos pédagogiques.
Sinon les enfants qui ne sont pas studieux peuvent aller pousser des wagonnets au fond des mines.
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candidus Un instituteur qui ne discrimine pas les bons et les mauvais élèves ne peut pas transmettre les valeurs "mérite" et "honneur".
Je pense que cet égalitarisme niveleur (que l'on a encore pu juger à l'occasion de la volonté du gouvernement d'établir des groupes de travail entre élèves de même niveau, ce qui a provoqué l'ire des syndicats d'enseignants) est réellement destructeur. Le niveau des élèves s'en ressent car les moins bons ralentissent les meilleurs et les tirent vers le bas.
Je suis pour une ségregation "intellectuelle" en regroupant, par matière, les élèves en fonction de leur niveau et peu importe que le programme soit différent entre-eux (que les meilleurs apprennent +). Il faut être pragmatique sur cette question et cesser cette idéologie qui consiste à dire qu'il vaut mieux mettre des poids sur les chevilles des coureurs les + rapides pour ne pas qu'ils distancent trop les autres (personne ne s'élève avec un tel paradigme alors qu'au contraire cela fait des perdants).
Nous n'avons pas tous les mêmes capacités, les mêmes talents et il n'y a rien de mauvais à ce que chacun puisse exploiter au mieux les siennes.
candidus Le sport n'a rien à faire à l'école
Au contraire, dans le cadre d'une politique de santé publique, l'initiation aux sports y est nécessaire.
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sangtriste la valeur travail ne s'acquiert pas en écoutant passivement un discours.
Quelle valeur travail ?
Celle idéalisée par le patronat et l'élite politique qui la sert et qui postulent que l'homme doit vivre pour travailler, se tuer à la tâche sans rechigner et ce peu importe les conditions proposées ?
Ou celle idéalisée par les autres qui postulent que l'homme doit travailler pour vivre, que le travail n'est pas une fin en-soi mais un moyen de survivre et qu'il ne doit pas faire peur lorsque cela est dans cette optique. Que les premiers hommes n'allaient pas couper du bois par principe mais le faisait uniquement lorsqu'ils avaient besoin de se chauffer ou se loger.
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france2100 On dirait du Boris Le Lay dans le texte.
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[supprimé] En effet, sauf que ce Boris Le Lay n'est plus guère lisible sur le web depuis que les services français lui soignent ses sites internet.