Bonne question.
Je pense que oui mais des valeurs éprouvées qui font parties intégrantes de notre civilisation.
Il faut apprendre aux jeunes à être rationnel, respecter le savoir, savoir se contrôler, être courageux, honnête, travailleur, l'amour du travail bien fait, être un bon père / une bonne mère, avoir des enfants, bien les élever, et aimer la France comme sa mère.
Inculquer une base solide et incontestable, toutes les "valeurs" progressistes n'ont rien à faire à l'école, c'est de la liberté des parents de compléter cette base solide et incontestable avec leurs propres idées.
Bref revenir à l'éducation Civique et morale des années 1910 à peine modifiées.
L'école doit-elle imposer des valeurs ?
france2100
Les hussards noirs chargés de détruire la culture bretonne pour le compte de la méchante république française ? non ,ce sont les parents des écoliers bretons qui ont soutenu le français parce qu'il permettait à leur enfant une possibilité de travail plus vaste :avec le breton ils pouvaient travailler dans quelques cantons voisins ,avec le français il y avait la France entière ,ses colonies et de multiples pays du monde où l'élite parlait français à l'époque.
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france2100 La question m'est venue à l'occasion de plusieurs sujets :
Récente proposition de faire signer aux parents une charte s'engageant à ne pas critiquer l'enseignement reçu ! Des suites de l'affaire Samuel Paty.
Interdiction du voile à l'école pour tenter de franciser les colons, plutôt que de refuser la colonisation.
Conception de l'école comme une machine à détruire les peuples, races, nations, cultures, sexes et espèces, en vue de produire des unités de production interchangeables. Et ce depuis les hussards noirs, chargés d'éradiquer la culture bretonne.
Au fond tout cela pue le jacobinisme uniformisateur qui conçoit l'état comme une verticale impériale, véritable machine à photocopier les élites. "Nous sommes l'oméga, soyez comme nous."
Ce n'est pas une question de jacobinisme. C'est le principe même de l'école qui est en cause.
Le principe même de l'école consiste à inculquer aux enfants des connaissances, des valeurs communes à tout le pays, que certains d'entre eux n'ont pas forcément dans leur milieu social d'origine. Autrement dit : personne aux jeunes issus de milieux défavorisés d'échapper à la médiocrité de leur milieu d'origine en accédant à une culture, à des valeurs, qu'ils n'auraient pas autrement.
Au Mac Do, c'est "venez comme vous êtes". L'école, c'est le contraire du Mac Do. L'école ne doit surtout pas s'adapter à son public, elle doit s'imposer à lui.
Sous la 3e République, les hussards noirs avaient pour mission de diffuser la culture et les valeurs républicaines, fût-ce en affrontant certains milieux sociaux un peu conservateurs.
[supprimé]
L'école de la République devrait enseigner les valeurs nationales: liberté, égalité, fraternité, travail, famille, patrie et le respect de l'ordre et de la discipline.
[supprimé] Et la maitrise de la langue française aussi; sur ce coup là, je lui en veux beaucoup à l'école de la République!
Moi, j'aurais plutôt dit Français, orthographe et grammaire, littérature française, sciences et mathématiques.
Histoire géo, et un peu de sport.
Pour le reste, ça s'apprend à la maison auprès des parents.
Il est vrai que ça devient compliqué.
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Diantre
Ben, la mission de l'école est dévoyée depuis belle lurette !
Tiens, j'ai un exemple perso, une de mes nièces, prof' à Strasbourg, vient d'abandonner l'enseignement, après avoir été insultée par ses élèves, chahutée, et même confrontée à des situations incroyables, comme par exemple, et c'est véridique, des mômes de 12-13 ans regardant des films pornos sur leurs portables, et se masturbant en plein cours !
J'en passe et des pas tristes, je plains certains enseignants, dans nos quartiers perdus de cette république macronisée !
Honteusement
hub''
Simon
Les hussards noirs avaient surtout mission de transformer les Bretons en Français, c'est en ce sens que je parle de jacobinisme scolaire. Ce que les autorités espèrent désormais en vain accomplir avec une population afro-arabe.
Vous présentez ce transfert de valeurs comme inévitable, mais en Suède les programmes sont en bonne partie conçus par le corps enseignant local, et le pays n'est pas en guerre civile pour autant.
Surtout il est curieux de concevoir l'école comme une machine à détruire les cultures plutôt qu'à transmettre des savoirs. Moins d'éducation civique, plus de maths ?
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votre post est répugnant (comme les autres quoi).
L'école de la République devrait enseigner les valeurs nationales: liberté, égalité, fraternité, travail, famille, patrie et le respect de l'ordre et de la discipline.
Le second message explicite la conception morale par laquelle vous me jugez dans le premier.
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france2100 Les hussards noirs avaient surtout mission de transformer les Bretons en Français, c'est en ce sens que je parle de jacobinisme scolaire.
C'est une de vos incohérences, mon ami. La raison pour laquelle on parle d'un peuple en France, et non de "peuples" a été la destruction des "patries" régionales, car elles étaient susceptibles d'entrer en concurrence avec la France comme patrie naturelle. La France est ainsi devenue plus que patrie politique, patrie politique et patrie naturelle : la terre sur la laquelle je vis, et sur laquelle mon père a vécu est l'ensemble de la France, pas telle région, encore moins telle localité.
D'ailleurs, encourager les patries régionales comme nous incite à le faire l'UE, par exemple par la charte des langues minoritaires, va en sens inverse. A terme, nous risquerons peut-être des sécessions. Pour le moment, cela semble quand même se limiter à du folklore : un breton, par exemple, c'est surtout un gus qui baragouine trois mots dans une langue qui n'a jamais été unifiée, dont les dialectes ne s'étendaient même pas sur l'ensemble de sa région, qui bouffe des crêpes à tire-larigot et qui tire fierté d'une musique locale et de son festival annuel, concours de beuverie à Lorient.
Tant mieux d'ailleurs pour l'unité de notre cité si c'est bouffonesque... Les véritables menaces sont ailleurs : immigration corrélée à binationalité, et cosmopolitisme.
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af90
Nulle contradiction chez moi :
Je vous ai rappelé il y a peu que l'on peut aussi bien parler de peuple breton que de peuple français ou européen. Peuple culture, civilisation, se sous-divisent et se regroupent, tant que cela correspond à une réalité.
Bretons, Basques, et Alsaciens sont des cas à part en France. Toutes les autres régions sont catégoriquement françaises, linguistiquement et génétiquement, voire historiquement (ça se discute). Ce qui ne veut pas dire identiques.
Pour autant ces trois peuples ne sont pas étrangers au peuple français, puisque nous avons tout de même beaucoup en partage, linguistiquement, génétiquement et historiquement. Les deux derniers siècles n'ont fait qu'accentuer ce rapprochement - quand bien même ce fût du fait de cet impérialisme républicain que je réprouve.
Il n'empêche que l'école républicaine est bel et bien conçue comme une arme visant à araser les communautés pour sortir des unités de production standard. C'est tout de même une drôle de vision de l'instruction, non ?
Enfin je ne m'inquiète pas des risques de sécession : la France est pour moi un peuple, pas un état, et je me fiche de sa superficie, sa grandeur ou ses classements internationaux. Si les Bretons ne se sentent plus français, je déplorerai leur départ, mais mieux vaut cela que de les voir forcés. Mon modèle est un confédéralisme gaulois, pas la Rome impériale.
Si les enfants montre obstensiblement leurs valeurs ,tel que montre de grande marque, ou vêtement honéreux , oui pourquoi pas , l'école pourrait leur faire payer une taxe pour leur apprendre ce qu'est l'impôt sur la fortune , cela aurait une valeur éducative a n'en pas douter.
france2100 Moi c'est les Pictons.
Nos ancêtres les Gaulois ont façonné nos provinces.
[supprimé]
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sangtriste Et la maitrise de la langue française aussi; sur ce coup là, je lui en veux beaucoup à l'école de la République!
James Moi, j'aurais plutôt dit Français, orthographe et grammaire, littérature française, sciences et mathématiques.
Histoire géo, et un peu de sport.
Pour le reste, ça s'apprend à la maison auprès des parents.
Je parlais des valeurs, pas des matières. Pour les matières, bien entendu, il faut un enseignement consistant de l'école primaire jusqu'au brevet:
- de la langue française écrite et orale dans toutes ses dimensions (orthographe, grammaire, littérature minimum, philosophie minimum)
- d'un socle d'histoire de la France, de l'Europe et du monde , d'éducation civique et droit, et de géographie
- de maths en commençant par le bon vieux calcul , et d'informatique
- de l'anglais et d'une 2nde langue vivante (espagnol, allemand, ... ) européenne
- de rudiments de sciences naturelles, de physique-chimie, de mécanique, électricité.
Musique, théâtre, arts, latin, grec => en options.
Le sport n'est pas une option, c'est une discipline scolaire importante ou chacun fait de son mieux avec ses moyens physiques.
Ensuite c'est le lycée et on creuse dans une filière, ou bien on va apprendre à bosser en apprentissage.
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Nulle contradiction chez moi :
Je vous ai rappelé il y a peu que l'on peut aussi bien parler de peuple breton que de peuple français ou européen. Peuple culture, civilisation, se sous-divisent et se regroupent, tant que cela correspond à une réalité.
Je cite le post dont vous parlez : https://forum-politique.org/d/146318-le-droit-a-livg/149
Ce n'est pas très sérieux, car peuple + droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, donnent des revendications ; c'est-à-dire, pour reprendre l'exemple précédent qu'il peut y avoir conflit entre la France comme patrie naturelle et la Bretagne, exactement comme il peut y avoir conflit entre l'Espagne et la Catalogne.
Qu'est-ce qu'un peuple au juste ? Peut-on parler de peuple pour des gus qui se contentent d'un peu de folklore, d'un vague sentiment d'appartenance ? Je pense que vos réflexions se nourrissent de notions confuses. Que ceux qui s'intéressent à la question, lisent ce post-ci, cette étude de cas : https://forum-politique.org/d/145272-la-guerre-en-ukraine-tome-2/442
Des études de cas comme celle-ci sont certainement un peu ennuyeuses, mais je ne vois pas comment une réflexion sérieuse peut en faire l'économie. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, est une véritable dynamite, susceptible d'accoucher en permanence d'irrédentismes et de sécessions.
Si l'on se penche sur cette auguste « science » des peuples, vous le savez, vous, ce qui fait d'un wallon, un non-français, « objectivement » ? Ou pour quelle raison, il faut considérer à partir d'une certaine date qu'un « kosovar » est vraiment très différent d'un albanais, et qu'un moldave, attention mon bon ami, très très différent d'un roumain.
Bretons, Basques, et Alsaciens sont des cas à part en France. Toutes les autres régions sont catégoriquement françaises, linguistiquement et génétiquement, voire historiquement (ça se discute). Ce qui ne veut pas dire identiques.
Pour autant ces trois peuples ne sont pas étrangers au peuple français, puisque nous avons tout de même beaucoup en partage, linguistiquement, génétiquement et historiquement. Les deux derniers siècles n'ont fait qu'accentuer ce rapprochement - quand bien même ce fût du fait de cet impérialisme républicain que je réprouve.
Linguistiquement et historiquement les Albanais, et Kosovars ou jadis albanais du Kosovo ont quelques petits trucs en commun, non ? Si j'ajoute la Macédoine du Nord et le Monténégro ? En parlant du Monténégro, j'imagine qu'un monde sépare là aussi les Monténégrins des Serbes : tellement longtemps qu'ils tiennent à cette distinction...
Pour tenter de répondre à la question du peuple, j'avais envisagé, l'habitude de la soumission à une même autorité. Alors cherchons des cas qui pourraient falsifier la théorie : l'Ukraine non, pour commencer ? Même soumission à une autorité de caractère national, peut-être ? Tout dépend de l'organisation, le cas espagnol montre que si une autorité nationale accorde trop à une subdivision comme vous dites, une partie des ressortissants de la subdivision peuvent aspirer à l'indépendance.
Dans le cas de « l'ethnicité », ce n'est pas poussé jusqu'à des analyse génétiques. C'est un jugement beaucoup plus sommaire, et sûrement bien sujet à erreur, portant sur la ressemblance.
france2100 Il n'empêche que l'école républicaine est bel et bien conçue comme une arme visant à araser les communautés pour sortir des unités de production standard. C'est tout de même une drôle de vision de l'instruction, non ?
Sous la Troisième République, oui. Aujourd'hui, avant d'araser lesdits peuples de France, il faudrait déjà savoir ce qu'il en reste. Il y a même des chances que des efforts contraires soient faits, et je ne suis pas certain que cela prenne beaucoup, à vrai dire.
Trois secondes de recherche : https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo47/MENE2136384C.htm
Y a-t-il vraiment beaucoup plus de locuteurs bretons aujourd'hui qu'il y a une génération ?
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[supprimé] Le sport n'a rien à faire à l'école. Ça n'a pas à être une option.
Pour se détendre il y a les récréations.
[supprimé] Je parlais des valeurs, pas des matières.
Ce n'est pas à l'école de diffuser des valeurs, c'est aux parents.
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James C'est juste pour ça qu'il est grand temps d'éjecter le sport de l'école, vu qu'on nous le présente (avec raison) comme porteur de valeurs et non pas comme un transfert de connaissances.
Une preuve en est la question des niveaux, tel gamin de CE2 peut courir plus vite ou sauter plus haut qu'un collégien de 6ème et il n'est pas question de redoublement ni de cours de rattrapage.
Sans omettre la question des filles et des handicapés moteurs qu'on autorise quand même à passer le Bac.
Le sport est un sujet d'égarement quant au rôle de l'école.
James La démonstration est faite au quotidien que la plus part des parents ne savent pas faire, donc l'état doit prendre la relève.