Curieux ces "pacifistes" pour la paix en palestine (uniquement parce qu'ils prennent une branlée) et pour la guerre contre la russie.
C'est par contagion médiatique, religieuse ou juste une incohérence idiologique ?

Jean-Aymar la plupart n'en ont pas connue, ça doit manquer à leur culture...

Ceux qui veulent généralement la guerre sont ceux qui ne l'ont pas connue et/ou ceux qui savent qu'ils ne la feront pas. Quant à ceux qui l'ont connue et/ou savent qu'ils devront la faire, généralement ils n'ont pas trop envie d'y aller (et on les comprend, moi le premier).

Nul doute que macron serait moins belliqueux s'il montrait l'exemple en y allant le premier.

Jiimmy

Les pacifistes ne peuvent accepter que la guerre est l'ultime argument des rois : aujourd'hui des "peuples souverains" représentés par leurs gouvernements, si vous préférez. A moins de considérer que la diplomatie peut régler tous les conflits, toutes les divergences d'intérêts, il y a des guerres.

Les pacifistes ont aussi tendance à oublier que les guerres ne sortent pas de nulle part, mais des périodes de paix qui les précèdent. Je crois que cela les incite à traiter la guerre sur le mode de l'irrationnel, avec à chaque fois bien sûr, des dirigeants complètement cinglés.

Peut-être, certains dirigeants seraient-ils plus utiles pour la paix, s'ils considéraient un peu plus leurs adversaires, s'ils avaient aussi une conception plus nette de ce qui peut être négocié, ce qui ne peut pas l'être : à défaut de cela, le risque est d'être intransigeant sur tout.

Beaucoup de fantasmes, de crises d'hystérie, de gugusseries en tout genre dans les réactions ici.

Il est temps de prendre une profonde respiration pour retrouver son calme, et d'essayer de comprendre ce qu'on entend et ce qu'on lit de ces fameuses déclarations de Macron.

D'abord, il dit qu'il n'y a actuellement aucune discussion sur l'envoi de troupes Otan ou européennes en Ukraine, mais des groupes de travail qui étudient de quelle façon on peut hâter l'envoi de matériel.

En réponse à une question, il précise que "rien n'est exclu" (ceci n'est peut-être pas du mot-à-mot, mais qu'importe). Et il ajoute enfin "même l'envoi de troupes au sol".

C'est tout-à-fait logique: dans un affrontement avec un ennemi, si on se fixe des limites, on est battu d'avance. Et si on dit "rien n'est exclu", cela veut forcément dire que l'envoi de troupes au sol est possible.

Certains ici n'arrêtent pas de dire que la France n'est pas en guerre avec la Russie; ce n'est malheureusement que partiellement vrai, car la Russie, elle est en guerre contre l'Occident. Poutine n'arrête d'ailleurs pas de répéter, pour faire passer à son bon peuple le fait que ça traîne et qu'il y a beaucoup de morts russes, qu'il est en guerre contre l'Otan.

Et cette guerre qui prend des aspects divers a commencé il y a au moins 10 ans: Géorgie, Moldavie, Crimée, Donbass sur le plan militaire, élections américaines de 2016, tentatives d'infuencer les élections en France et en Europe, cyberattaques sur des institutions européennes, sans parler de l'Afrique au-travers de ses proxys de Wagner.

Il existe traditionnellement en France une certaine, disons affection, pour la langue, la culture et le peuple russe en général. C'est là-dessus que misent, avec un certain succès, les pro-Poutine pour tenter d'influencer la politique de la France dans cette affaire.
Où ils ont raison, sans vraiment le comprendre, c'est que nous ne sommes pas en guerre contre les Russes dans leur ensemble, mais contre la clique mafieuse qui a pris un pouvoir sans limite dans le pays, qui l'exploite et le conduit dans l'impasse à moyen terme.

Quant aux réactions négatives de certains dirigeants européens aux propos de Macron, elle étaient surtout destinées à apaiser leurs populations; certains reviennent déjà dessus ou nuancent leurs propos.