Jiimmy Ce qui parait logique non ?
Quant à vous, vous jugez à partir des croyances des autres et pas les vôtres ?
1- Nous portons effectivement tous des croyances, ou valeurs. Cela ne signifie pas qu'il est totalement impossible de séparer les faits, de nos valeurs, selon la question abordée. Dans le premier post auquel vous avez réagi, af90 , il n'y a pas de jugement de valeur : il est question de pourquoi le pacifisme est faux. Il n'y est pas plus question de droit ou morale, dans la mesure où ces deux manières de traiter la question sont forcément idéologiques.
Même si je vous concède bien volontiers qu'en histoire, géopolitique, dans les « sciences » humaines en général, il est difficile de toujours observer la distinction précédente, de ne pas chuter si vous voulez, il est quand même possible d'affirmer deux ou trois idées, ce que je tentais de faire.
af90 . A moins de considérer que la diplomatie peut régler tous les conflits, toutes les divergences d'intérêts, il y a des guerres.
af90 Les pacifistes ont aussi tendance à oublier que les guerres ne sortent pas de nulle part, mais des périodes de paix qui les précèdent
Voici ce qu'il faut réfuter, plutôt que de rappeler ce que vous n'acceptez pas. Une petite restriction ne serait pas du luxe pour la première affirmation : quelque chose comme, "du moins, en fonction des rapports de force".
2- La position précédente dépend certainement d'un jugement de valeur, en tant qu'elle implique la soumission à l'idée de vérité. En ce sens, elle tombe dans le piège tendu aux positivistes. Sachez toutefois que cette critique implique comme possibilité, la remise en question de la vérité comme critère.
Pourquoi pas plutôt la conformité à la volonté ? Cela me plaît, cela me déplaît : je l'accepte ou non, ce que vous faisiez précédemment. Dans ce cas, nous risquons alors des sujets qui soliloquent chacun dans leur coin, ou qui se réunissent au mieux en fonction de leurs thèmes communs, et plus de réfutation possible. J'enfonce bien le clou quitte à manquer de concision, une vieille habitude : avec une telle approche, la discussion risque d'être difficile dès lors qu'il y a des divergences ; n'évoquons même pas le cas d'individus appartenant à des groupes d'opinion différents...