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Cher ami, la résistance passe par des actes, pas des paroles seulement. Si l'on n'est pas prêt à cela, il faut se contenter d'accepter d'être sujet. Vous savez : vous ne seriez pas le premier homme déchiré entre fidélité à l'idée de patrie, à sa société, et détestation de son régime, de la "forme prise par sa société à l'instant t".
Pensez donc à un catholique qui a accepté l'union sacrée pendant la première guerre mondiale. Quel en a été le résultat ? Il a à la fois gagné la guerre, et perdu, dans le sens où il a participé à renforcer un régime honni. Pensez aussi à certains allemands sous le troisième Reich, à mesure qu'ils se dirigeaient vers la défaite... Peut-être, y avait-il un peu de cela dans le complot de juillet 1944 dirigé par Stauffenberg, par exemple : il faudrait vérifier.