france2100

france2100 Si vous vous savez sujet, alors pourquoi vous sentir solidaire des choix de nos maîtres ?

Que vous soyez sujet ou citoyen est une question de régime, ou modèle de société. Cela ne change pas le fait que vous y avez vécu, que vous y vivez : vous avez certainement profité de son système d'éducation ; vous profitez encore de sa relative sécurité ; vous y payez vos impôts ; vous y élèverez peut-être vos enfants... ... Pour résumer, vous en êtes un membre au quotidien par vos actes, et vous ne pouvez faire abstraction de cela, décider que vous n'en êtes pas solidaire, pour la seule raison que notre constitution, nos lois vous déplaisent.

france2100 Par ailleurs je ne suis pas sûr de comprendre le lien que vous faites avec le problème du libre-arbitre.

Plus simplement, nous croyons que nous sommes libres de penser n'importe quoi parce que nous sommes individualistes. Nous considérons très peu le fait d'être membre d'une société.

af90
Vous assimilez société et état, ce qui vous conduit à assimiler l'appartenance communautaire et l'identification à nos maîtres, ce qui me semble erroné.

Votre second argument repose sur les bénéfices que nous fournirait l'état. Je me dois de vous rappeler que ces bénéfices sont tout sauf gratuits, et que nos maîtres ne s'identifient pas pour autant à nous ! J'ajouterais de plus que nombre de ces bénéfices sont en réalité négatifs ou nuls, comme illustré par le bilan économique de la colonisation.

Enfin, prenons l'hypothèse peu hypothétique d'un état qui génociderait son propre peuple tout en lui versant des pensions de retraite : ces sujets devraient-ils tout de même s'identifier à leurs maîtres et se considérer comme responsables de leur propre assassinat ?

france2100

Non. Je veux dire que votre hétérodoxie ne vous délivre pas de votre condition de « citoyen » ou « sujet » : c'est-à-dire de membre de notre communauté politique, avec les droits et devoirs afférents. Cela n'efface pas plus votre contribution par vos actes.

af90
Donc si nos maîtres m'extorquent mon argent par la force pour commettre des actes que je dénonce, j'en suis néanmoins responsable par mon appartenance à notre communauté d'esclaves ? Je récuse fermement cette logique.

Encore une fois vous assimiliez société et état, esclaves et maîtres. J'appartiens à une communauté d'esclaves persécutés par des maîtres qui ont décidé de se débarrasser de nous, je ne suis en rien responsable de leurs actes. Cet état me représente autant que l'état nazi représentait les Juifs.

france2100

La bonne question serait plutôt : comment ne plus être solidaire ? Il n'y a que des actes qui peuvent faire de vous autre chose qu'un "citoyen" ou "sujet", et gentil membre de sa communauté au quotidien.

Pour une fois je suis assez d'accord avec toi. D'un autre côté, je vois mal les Américains renoncer aussi vite, sauf à vouloir faire saigner l'Europe de plus en plus, au propre comme au figuré.

Sinon, on est prié de ne pas se moquer.

De flux msn.com, un article de Géo (qui est, comme chacun sait, une revue militaire) qui reprend "le Royal United Services Institute, un groupe de réflexion londonien" et le blog "La Voie de l'épée" de M. Goya, et enfin "un autre analyste OSINT du renseignement", l'article nous apprend que :

Géo
En Ukraine, la Russie amasse les obus mais pourrait bientôt ne plus rien avoir pour les envoyer

Je ne sais pas vous, mais moi ces Russes, avec leur propagande non-stop, ils commencent drôlement à me taper sur le système !

france2100
Oui, j'y suis allé en 2010 et 2011. Dans ce qui est cité comme Donbass avant d'aller un peu plus bas dans le sud..
Et je connais bien Kherson et Odessa en bordure de la Mer Noire ( Kherson, un port, est quand même à 60 km).
Oui je les ai rencontrés. Je l'ai déjà dit. Pro russes car russes. Parlant russe dans ces régions
Faut suivre

J'avais même un appartement à Odessa en face la basilique qui a été détruite par la Russie car abritant des pilotes de drones.
Les ukrainiens font comme les palestiniens.
Ils installent leurs troupes dans des hôpitaux, des écoles
et dans des basiliques .( pour les ukrainiens car les palestos préfèrent installer leurs structures de mort dans les hôpitaux ou les écoles. Pas dans leurs mosquées.
Pas grave, cette basilique avait été détruite pas les communistes, rebâtie ensuite.
Son pope était peu agréable ( je me suis fait engueulé)
Belle, neuve et paf.
A rebâtir.
Le pope et sa Mercédès n'ont pas été touché.

Et je ne sais pas si ici il y en a beaucoup qui ont vécu dans cette région.

af90

Vous savez : vous ne seriez pas le premier homme déchiré entre fidélité à l'idée de patrie, à sa société, et détestation de son régime, de la "forme prise par sa société à l'instant t".

Encore une fois vous assimilez société et régime : le régime n'est pas la forme prise actuellement par la société ! Le régime est étranger à la société, il a fait sécession pour devenir tumeur coloniale.

Il n'y a chez moi nulle contradiction, nul déchirement : si je ne me lance pas dans le terrorisme, cela a seulement à voir avec l'inutilité de mener une guerre déjà perdue et mon amour pour la vie. L'exode est le seul espoir probable pour nous autres Français.

france2100

Notre sujet de désaccord est bien autre me semble-t-il : ma réflexion vous déplaît parce qu'elle vous ramène parmi nous, sur terre. Qu'est-ce qui vous éloigne de la réalité ? Vos analogies fumeuses. Vous n'êtes pas menacé de « génocide », référence à votre précédent post : personne ne vous chasse dans le but de vous tuer.

Nous ne sommes pas plus colonisés même si la population française d'aujourd'hui est en partie différente ethniquement de ce qu'elle était en 1960. Ce serait d'ailleurs bien la première fois qu'une population de colons se concentre dans des ghettos, c'est-à-dire au plus bas de l'échelle sociale dans une autre société : une exploitation bien singulière quand même !

Ce n'est pas la ville d'Odessa qui est bombardée, ce sont ses infrastructures logistiques ou militaires, raison pour laquelle les habitants ne fuient pas en masse. Et puis la Russie n'a absolument aucun intérêt à bombarder des populations qu'elle souhaite regrouper sous son giron.

Les bombardements russes visant uniquement les civils sont l'histoire du loup qu'on raconte aux enfants. Apparemment ça marche, les gamins ont peur du loup.