Je redis ce que je disais tantôt à Neodadais.

Le primordial et l’essentiel est d’être avec la cause historiquement juste, quelles que soient ses manquements, qui sont inévitables dans le tragique des événements.

  • af90 a répondu à ça.
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    Samantha2

    Si l'histoire entend être une "science", ou à défaut seulement un art de l'enquête, il faut qu'elle prétende quand même un minimum à une certaine objectivité. L'histoire en militant souffre de grosses limites: adhérer aux justifications d'un parti plutôt que les expliquer, les pétitions de principe...

    af90 L'idée est plus de tenter de réaliser l'enquête la moins partiale possible, c'est-à-dire sans adhérer à telle ou telle cause

    Les enquêtes des historiens postérieurs sont les enquêtes des historiens postérieurs. Mais elles étaient le cadet des soucis de Churchill décrétant le bombardement de Dresde pour faire comprendre aux nazis que c’était terminé pour eux. Humainement, affreux. Mais tragiquement significatif. L’essentiel est que la cause globale soit juste et justifiée par l’Histoire. Sinon c’était la « cause » nazie, et la fin de la liberté humaine.

    De toute manière le nazisme, étant une Bête, ne comprit rien au message du bombardement de Dresde. Il poursuivit sa course vers l’abîme.

      Samantha2 De toute manière le nazisme, étant une Bête, ne comprit rien au message du bombardement de Dresde.

      Bon ben rien que ça fait douter de la pertinence du message et donc de sa justification.
      Churchill s'est trompé mais faut-il le lui imputer ?
      Il n'était pas Dieu.

      • af90 a répondu à ça.
        • Modifié

        Samantha2

        Merci à vous d'illustrer à ce point mon propos. Vous savez : il est souvent question du fameux "deux poids, deux mesures", parce qu'il est parfois une preuve de partialité. Du point de vue idéologique hérité des Alliés, que vous défendez, fondé sur les droits de l'homme, les nazis devaient répondre de leurs actes, crimes relativement à un droit international donné, tandis qu'eux-mêmes étaient absous des leurs par la cause qu'ils défendaient ou les circonstances.

        De la même façon, vous noterez que si Hitler, toujours de votre point de vue, est la Bête, tout droit sorti de l'Apocalypse, mention intéressante, si l'on s'intéresse aux accointances, ressemblances, ou hybridations entre idéologies, je ne sais trop qu'elle est la qualification la plus exacte, ce récit omet que nous savons aujourd'hui que Staline n'était guère mieux, toujours selon votre prisme idéologique, et que les acteurs de l'époque n'étaient quand même pas complètement ignorants de ses actions : la lutte entre le "bien" et le "mal" que vous nous vendez prend un sérieux coup dans l'aile quand elle aboutit à la victoire de Staline à l'est, pas vraiment de la "liberté humaine" pour vous citer.

          Ce sont le ou les vainqueurs qui décident où était le bien et le mal, et écrivent l'histoire.

            • Modifié

            candidus

            Il n'est pas Dieu, ou ne parle pas au nom de Dieu, mais d'un nouvel idéal, ce qui effectivement n'est pas vraiment différent. Lorsque les actions ne sont pas en adéquation avec l'idéal, imposer l'idéal le justifie....

            La plus absurde des prétentions est de penser pouvoir faire une guerre au nom "des droits de l'homme", ou de "la liberte" sans les trahir, car voyez-vous, un idéal peut être très contraignant, et que vous n'engagez pas une guerre de prime abord dans une autre perspective que la victoire, d'autant plus lorsque au nom du même idéal, la seule politique admise à l'égard de l'ennemi devient la guerre, puis l'exigence de reddition sans conditions.

            Pour revenir à mon post précédent, la politique de la Grande - Bretagne et des USA à l'égard de l'URSS est beaucoup plus "réaliste", comme on dit en géopolitique aujourd'hui, que menée par l'idéal : il s'agit d'une alliance de revers qui trahit l'idéal, et ce de la charte de l'Atlantique à la création de l'ONU et sa DUDH après la guerre, en passant par le procès de Nuremberg... Il en découle que britanniques et américains sont obligés de traîner le boulet soviétique à ce sujet, toujours, de 1942 quand l'URSS est associée à la charte de l'Atlantique à l'après-guerre.

            Dans un cas: l'Allemagne nazie, aucun compromis avec l'idéal n'est permis ; et parce que dans ce premier cas, ce n'est pas envisageable, ou possible, bah il faut bien s'arranger avec l'infréquentable soviétique : le retour sur terre...

            • Modifié

            af90 On peut considérer que Staline et son armée se sont retrouvées du côté des alliés par la force des choses et qu'ils auraient tout aussi bien pu être dans le camp d'en face si la voracité des nazis n'avait pas été aussi grande. L'histoire nous a épargnée d'avoir à affronter l'un et l'autre et parfois, un mal est nécessaire pour en chasser un autre mais elle ne se répète pas toujours.

              Des auteurs se sont-ils déjà lancés dans des uchronies sur la base d'une victoire de Hitler sur sa lancée de 1942 ?

              Ce serait intéressant de développer ce que pourrait alors être la géopolitique d'aujourd'hui.

                candidus Des auteurs se sont-ils déjà lancés dans des uchronies sur la base d'une victoire de Hitler sur sa lancée de 1942 ?

                Oui.
                Les deux que j'ai lu sont "Le maître du haut château" (Philip K. Dick) et "Fatherland" (Robert Harris). Ils n'ont pas été publiés au même moment, ne se déroulent pas au même moment, ne sont pas du tout du même style littéraire et n'ont pas du tout le même style de fin, mais ce sont deux (plus ou moins) intéressants uchroniques partant du postulat que l'issue de la 2eme GM a été favorable à l'Allemagne NS (et le 1er que je cite insiste aussi particulièrement sur l'alliance avec le Japon).

                candidus Des auteurs se sont-ils déjà lancés dans des uchronies sur la base d'une victoire de Hitler sur sa lancée de 1942 ?

                Oui, au moins deux bouquins sur le sujet:
                Fatherland de Robert Harris et
                Le maitre du haut château de Philip K.Dick.
                Les deux méritent d'être lus.

                Merci, je vais me les procurer.

                Just Oui, les russes libérateurs, on connaît la chanson...

                Ce n'est pas mon propos. Simplement, déplacer des gosses d'une zone sous les bombes à une zone pas sous les bombes est un crime plutôt bénéfique auxdits enfants.

                Et puis, il y'a la réalité des faits

                Non. Il y a votre propagande aussi mauvaise et crétine que celle des pro-russes.

                Just On peut considérer que Staline et son armée se sont retrouvées du côté des alliés par la force des choses et qu'ils auraient tout aussi bien pu être dans le camp d'en face si la voracité des nazis n'avait pas été aussi grande

                Franchement, que ne faut-il pas lire ...

                Fred4 Veuillez lire ci-dessous la traduction de l'article consacré à la vérification par l'ONU des accusations ukrainiennes concernant des centaines de milliers d'enfants ukrainiens

                Merci de vos recherches. Vous avez largement clos le bec à la démagogie de Just et fait flop à son écran de fumée.

                Demain il vous ressortira de ses tiroirs La Comédie de Boutcha, alias Les Russophones massacrés, travestis fourbement en "ukrainiens" pour tam-tam des journaleux convoqués.

                La visite des tiroirs est par roulements aléatoires.

                af90 L'idée est plus de tenter de réaliser l'enquête la moins partiale possible, c'est-à-dire sans adhérer à telle ou telle cause au préalable........ il s'agit certainement d'un travail assez difficile.............. ouvrant de nouvelles perspectives.

                .............. si l'on s'intéresse aux accointances, ressemblances, ou hybridations ............... prisme idéologique........... acteurs de l'époque..........lutte entre le "bien" et le "mal" .......................

                "accointances"... "hybridations"... "prisme idéologique"...

                Ma chère ou mon cher, vous avez trop tendance à la verbosité sophistique et au délayage noyant le poisson dans l'eau.
                Apprenez de Boileau qu'il y a :

                Certains esprits dont les sombres pensées
                Sont, d’un nuage épais, toujours embarrassées ;
                Le jour de la raison ne le saurait percer.
                Avant donc que d’écrire, apprenez à penser
                .

                Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
                L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
                Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
                Et les mots pour le dire arrivent aisément.
                "

                Je répondrai tout de même a minima à quelques-unes de vos assertions. Sans verbosité ni délayage.
                Veiller à l'économie des phrases et éviter le ballon des catégories vides.

                • af90 a répondu à ça.

                  stm Ce sont le ou les vainqueurs qui décident où était le bien et le mal, et écrivent l'histoire.

                  Mais certainement, mon cher.

                  Churchill frappant Dresde pour dire stop au nazisme, qui avait aveuglément frappé Londres (Churchill avait la mémoire longue), et la Russie reprenant la Crimée, puis __ la leçon pas comprise __ reprenant le Donbass pour dire stop au coup d'État de Maïdan 2014 qui en réalité ne visait qu'elle seule à terme, n'avaient à l'esprit que la géopolitique des faits réels
                  et factuels.

                  Ni Churchill ni la Russie ne s'occupent d'"accointances", "ressemblances", "hybridations" et autres "prismes idéologiques".

                  • af90 a répondu à ça.

                    Plus que 5 jours.

                    https://fr.news.yahoo.com/sport/trump-pr%C3%A9pare-rencontre-poutine-finir-085100317.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmZyLw&guce_referrer_sig=AQAAACjW-PSA5C28sXThwDzw5QKPlf13X_L06FnxRfoc_cGwNfk0VI3Fwf6WDoFV9XcZdN-HQGHkvksgcxHC12heZxi4-on5ac1LLNOwuNwru_GVW53zcxNHUdxBAJBbrLVOmY-7ZISbILx7kGZXTmNaxRR8SmCvK7lo0VnXfG03IMl2

                    Oui, Trump, président plébiscité, veut "en finir avec cette guerre".
                    Elle a été attisée par les "démocrates" qui lui avaient "volé" en 2020 son élection, selon ses déclarations officielles et formelles. Un président des États-Unis dans le bureau ovale sait mieux que personne les choses qui le concernent.

                    Mais maintenant voyons le proche avenir. Je crois qu'on peut s'en faire une idée en rapprochant les récents titres ci-dessous de tendances diverses.

                    https://maliactu.net/donald-trump-accelere-les-preparatifs-pour-une-rencontre-avec-vladimir-poutine/

                    https://fr.topwar.ru/257491-patrushev-peregovory-po-ukraine-dolzhny-vestis-mezhdu-rossiej-i-ssha-ostalnym-tam-delat-nechego.html

                    https://www.tf1info.fr/international/etats-unis-donald-trump-prepare-une-rencontre-avec-vladimir-poutine-pour-en-finir-avec-la-guerre-en-ukraine-russie-2343999.html

                    https://fr.topwar.ru/257459-tramp-zajavil-chto-ego-strategija-razreshenija-ukrainskogo-krizisa-zavisit-ot-prezidenta-rossii.html

                    Bref. Nous aurons bientôt cette image à nouveau :

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                    Samantha2

                    Il est toujours facile d'accuser l'autre de noyer le poisson. Comme il était bien facile lorsque je défendais l'idée d'une enquête historique moins partiale, de m'accuser tout bonnement d'être nazi, rien que cela. Pour ce qui est de l'honnêteté, de l'emploi des sophismes, vous n'avez aucune leçon à donner, alors redescendez de votre perchoir.

                    • Just a répondu à ça.

                      C'est beau la rencontre entre deux hommes qui devraient être sous les verrous.

                        af90 C'est là que l'on voit que le débat est stérile lorsque certains s'enferment dans une idéologie manichéenne ou toute remise en cause revient à placer l'interlocuteur dans le camp du mal.