[supprimé] Par ailleurs tout le monde sait pertinemment que ce n'est pas l'Ukraine qui paiera quoi que ce soit mais tous ses soutiens.
L'Ukraine est déjà en train de payer dans sa chair l'agression russe; de plus, ses infrastructures souffrent énormément sans parler de ses écoles, des hôpitaux, des centres commerciaux etc...bombardés, intentionnellement ou pas, par l'artillerie, les drones et les missiles russes.
[supprimé] Rappelons-nous juste ce qui arriva l'Allemagne de la 2GM à qui l'on a fini par effacer la dette.
Ce fut une décision intelligente qui favorisa la réconciliation de l'Allemagne avec le reste de l'Europe.
A contrario, l'intrangiseance des alliés envers elle et l'humiliation qu'elle a subie après la première guerre mondiale, sont, pour beaucoup, une des causes de la popularité grandissante d'Hitler dans les années 30 et de la 2GM qui s'ensuivit.
Pour ce qui est de la démocratie, les prémices de l'invasion de l'Ukraine en Géorgie et en Moldavie montrent bien que Poutine cherche à recréer une partie au moins de l'empire russe, qu'on l'appelle tsariste ou soviétique.
Le Kremlin, et Poutine en particulier, ne manquent pas de menacer de s'en prendre aux pays baltes (pour eux, ceux-ci n'ont pas de raison d'exister) aussitôt qu'ils en auront l'occasion, prétextant que 25% de leur population est russophone ( part plus élevée que celle des russophones d'Ukraine!).
Certains prétendent qu'il est hautement improbable que Poutine se risque à cette nouvelle aventure, compte tenu de la faiblesse avérée de ses armées (faiblesse qu'on ne découvre progressivement que maintenant) et du fiasco essuyé en Ukraine dont il ne devait faire qu'une bouchée. C'est sous-estimer la rage revancharde de Poutine qui est toujours prêt à sacrifier son peuple à ses ambitions.
Et Poutine ne respecte que la force brute; donc il faut l'arrêter à tout prix car tout pays (spécialement de la taille de l'Ukraine) qui retomberait dans un régime autocratique représenterait un risque que nos démocraties occidendales ne peut courir.
Et c'est maintenant qu'il faut l'arrêter sans attendre une nouvelle folie de sa part, qui pourrait conduire, de par la solidarité déclarée de l'Otan, à une conflagration beaucoup plus large.
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