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Pourquoi es-tu sceptique ? Si les ruisseaux sont à sec l'été, de plus en plus c'est vrai, et que les retenues retiennent la moindre de goutte qui tombe, eh bien ça dégrade forcément la situation bien plus loin en aval.
Une retenue se trouve par définition dans une dépression imperméabilisée, donc toute la question est de savoir où l'eau finirait par ressortir sans couverture, or je crois que c'est plus souvent à des dizaines de kilomètres qu'à quelques centaines de mètres. Et comme les retenues sont surtout en Aquitaine, ça nous emmène a priori à la mer.
Mais il y a plusieurs décennies, quand la dangerosité de ces produits leur était inconnue à cause du manque d'information ?...
Si on ignorait leur dangerosité, pourquoi les aurait-on interdits ?
Même si vous accordiez une foi aveugle aux premières études in vitro, ce qui n'est pas le cas des scientifiques eux-mêmes (la chloroquine fonctionnait - in vitro), le grand public est presque instantanément informé de celles-ci du fait de l'alarmisme médiatique. Sauf que ces études sont trop peu concluantes pour bouleverser tout un secteur économiques et ses millions d'emplois.
La vérité c'est qu'un produit finit bien souvent interdit parce qu'il a causé suffisamment de dommages pour qu'on puisse le mesurer in vivo. Hélas nous touchons aux limites des méthodes scientifiques.
Mais il existe d'autres méthodes qui ne s'appliquent sûrement pas, ou avec difficulté, au modèle agricole dominant actuel, pas plus qu'elles ne s'appliquent aux réalités de nos économies libérales..
Je ne crois pas : je pense que c'est d'abord un problème physico-biologique.
J'ai bien connaissance de cette ferme en Bretagne que les médias progressistes nous ressassent régulièrement en modèle, mais la réalité est qu'elle s'appuie sur la présence de vastes espaces inutilisés à proximité, sur une ample main d'oeuvre gratuite, et des apports en fumier colossaux, illégaux, toxiques et irréalistes à l'échelle du pays.
En revanche je n'exclus pas qu'on puisse mettre au point des alternatives robotiques aux pesticides, que ce soit pour la détection précoce ou l'élimination. Mais les méthodes biologiques semblent trop faibles en pratique en général - à ma connaissance. Sauf peut-être pour certaines cultures, à certains endroits, et à certaines périodes ?