[supprimé] Au passage, je comprends mal comment les taxes sur le GNR pourraient peser sur ceux qui n'en consomment pas.
Ça doit être mon côté paysan.

candidus Au passage, je comprends mal

Ed : au temps pour moi, j'ai réagi trop vite et mal compris moi aussi.

X'cuse !

[supprimé] Très logique. Vous étiez assujetti au même taux de taxe mais avec une assiette nulle. Si bien que vous ne payez rien
Alors que le Gouvernement taxait le GNR des paysans qui n'en consommaient pas, avec le même taux de taxe mais avec une assiette nulle. Si bien qu'ils ne payaient rien.
Donc vous aimeriez avoir un petit bonus sinon où est votre avantage ?

Edit : au temps pour tout le monde on s'amuse bien

candidus Bon, sérieusement, je n'aime pas qu'on pollue les mesures pour les agriculteurs avec des considérations de redistribution.
Ce genre de mécanisme pervers est pourtant fréquent.

Autre exemple dans un autre domaine, les aides pour des investissements en matière d'isolation. On sait qu'elles ne sont pas rentables sans un subventionnement suffisant. Alors pourquoi les conditionne-t-on à un niveau de revenu ? Que l'on soit riche ou pauvre, on ne fera pas les travaux si ce n'est pas rentable.
Conclusion : le mécanisme n'est qu'une modalité supplémentaire de redistribution. Les classes moyennes en crèvent.

Perrine
Oui curieux...

https://www.bfmtv.com/societe/colere-des-agriculteurs-jerome-bayle-balaye-les-rumeurs-affirmant-qu-il-a-donne-son-rib-a-christophe-bechu_AV-202401270161.html

[supprimé] En même temps, mon exemple aquifère est une excellente illustration de la technique employée en France pour en rajouter systématiquement une couche sur les normes européennes.

Là où l'UE dit "pas plus de 100", l'administration réagit réglementairement et punitivement dès qu'on dépasse 50, pour la raison qu'on risquerait de dépasser 100.

Je ne crois absolument pas que Attal va s'attaquer à ce problème distillé dans des centaines de milliers d'arrêtés départementaux ou municipaux sur toutes les thématiques possibles, de la santé à l'écologie en passant par la sécurite au travail, les normes du bâtiment ou la courbure des concombres.
Il en est incapable administrativement, sauf à faire une nuit du 4 août. Il l'évacuera comme je viens de dire, principe constitutionnel de précaution.

[supprimé]

Pourquoi es-tu sceptique ? Si les ruisseaux sont à sec l'été, de plus en plus c'est vrai, et que les retenues retiennent la moindre de goutte qui tombe, eh bien ça dégrade forcément la situation bien plus loin en aval.

Une retenue se trouve par définition dans une dépression imperméabilisée, donc toute la question est de savoir où l'eau finirait par ressortir sans couverture, or je crois que c'est plus souvent à des dizaines de kilomètres qu'à quelques centaines de mètres. Et comme les retenues sont surtout en Aquitaine, ça nous emmène a priori à la mer.

Mais il y a plusieurs décennies, quand la dangerosité de ces produits leur était inconnue à cause du manque d'information ?...

Si on ignorait leur dangerosité, pourquoi les aurait-on interdits ?

Même si vous accordiez une foi aveugle aux premières études in vitro, ce qui n'est pas le cas des scientifiques eux-mêmes (la chloroquine fonctionnait - in vitro), le grand public est presque instantanément informé de celles-ci du fait de l'alarmisme médiatique. Sauf que ces études sont trop peu concluantes pour bouleverser tout un secteur économiques et ses millions d'emplois.

La vérité c'est qu'un produit finit bien souvent interdit parce qu'il a causé suffisamment de dommages pour qu'on puisse le mesurer in vivo. Hélas nous touchons aux limites des méthodes scientifiques.

Mais il existe d'autres méthodes qui ne s'appliquent sûrement pas, ou avec difficulté, au modèle agricole dominant actuel, pas plus qu'elles ne s'appliquent aux réalités de nos économies libérales..

Je ne crois pas : je pense que c'est d'abord un problème physico-biologique.

J'ai bien connaissance de cette ferme en Bretagne que les médias progressistes nous ressassent régulièrement en modèle, mais la réalité est qu'elle s'appuie sur la présence de vastes espaces inutilisés à proximité, sur une ample main d'oeuvre gratuite, et des apports en fumier colossaux, illégaux, toxiques et irréalistes à l'échelle du pays.

En revanche je n'exclus pas qu'on puisse mettre au point des alternatives robotiques aux pesticides, que ce soit pour la détection précoce ou l'élimination. Mais les méthodes biologiques semblent trop faibles en pratique en général - à ma connaissance. Sauf peut-être pour certaines cultures, à certains endroits, et à certaines périodes ?

Jean-Aymar
Fichtre
Voilà une excellente idée, laquelle peut avoir un certain impact, c'est sûr, mais pas suffisant !
Les consommateurs, du moins la plupart, et surtout en grande surface, vont acheter en majorité le produit le moins cher, fruits, légumes, viandes, poissons et autres !
C'est surtout la grande distribution, ceux qui engrangent la plus grande partie des marges, qui doit être mise au pas par nos gouvernants, mais les lobbies, hélas, font la loi !
Ces gougnaffiers passent leur temps à se tirer la bourre, du moins en apparence, en profitant à la fois de la crédulité des consommateurs, tout en asphyxiant les producteurs, avec la bénédiction de leurs grosses centrales d'achat !
Après, le cinoche de nos guignols de politiques ne trompe plus que des béotiens !
Et je reviens même pas sur l'hérésie des contraintes de nos guignolos européens .....
Allez, aux armes, citoyens, et puis, aux urnes, aussi, pour un référendum, afin que l'on donne, enfin, la parole au peuple, sur ce sujet brûlant, et puis aussi, sur le problème migratoire, éludé par notre Jupiter au petit pied !
Sur ce, à plus, et vive la France, la mienne, aux antipodes de celle de foutriquet !
Amicalement
hub'

Jean-Aymar Euh... caisse que le "achetons-moins" vient faire dans l'argumentaire protectionniste destiné à favoriser les filières francaises?
Vous seriez pas un brin décroissanciste ? Alors vous vous êtes gouré de fil.

Achetons plus, achetons mieux, achetons français !