keskikoa Bien sur on trouve tout un tas de curiosités le long de cette route cèlébre

Il ne suffit pas de le dire, il faut en parler, allez-y on vous écoute.

Je ne suis pas là pour faire concurrence au guide michelin.

Je préciserai comment les choses ce sont passées et pourquoi.

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chevalier-du-temple Oui enfin, je ne voudrais pas enfoncer le clou et participer à la curée, mais en matière de propagande, tu tiens quand même une place de choix sur ce forum.

Que ce fût un moment avec la guerre en Ukraine, le conflit à Gaza où on ne peut pas dire que tes positions soient des plus mesurées, très loin s'en faut ; et sur l'exposition de ta foi, par ailleurs, où il est vrai que tes contradicteurs ne brillent pas par la pertinence de leurs arguments... Si, tu es très souvent, et sans contestation possible, dans la propagande.

Ce n'est pas interdit, il faut juste assumer.

Ecrit sans animosité de ma part. ;-)

    [supprimé] Je n'ai pas cette impression JdM et cela n'a jamais été mon intention car je n'ai aucun intérêt dans ce genre de chose. La propagande c'est manipuler, je ne me reconnais pas dans cette définition. Je n'ai jamais cherché à réinventer l'histoire et mes messages ne sont pas manipulés. Ils ne présentent aucune forme d'imposition d'une doctrine ou d'intoxication. J'ai expliqué l'histoire selon ce que j'en sais et dans mes explications historiques, je n'ai jamais utilisé les techniques de persuasion des propagandistes. Parfois, le simple fait de dire la vérité est considéré comme de la propagande.

      J'ai terminé mon traitement de l'Histoire de France mais que cela ne nous empêche pas de continuer à converser sur ce sujet fascinant. Je suis ouvert à la discussion historique qui est ma grande passion. Toutes les opinions sont bienvenues et que chacun s'exprime librement et sans crainte, dans un esprit de respect mutuel et de compréhension.

      Il y a un segment de notre histoire moderne que je n'ai pas couvert mais que j'aimerais discuter, c'est l'implication de la France dans la Guerre civile espagnole. C'est un sujet intéressant qui appartient à une période historiquement passionnante car l'on y trouve tous les ingrédients qui ont fait l'Histoire du vingtième siècle européen : l'anarchisme, le communisme, le nazisme, le fascisme et les réactions patriotes.

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        chevalier-du-temple c'est sûr qu'avec une pointure comme vous, Malraux et Hemingway vont aller se rhabiller. Vous allez nous vanter les vertus du Franquisme mâtiné du diktat d'Isabelle la catholique. Il y a des topic positifs qui font rire. Et d'autres dont vous devenez le leitmotiv, qui font dégueuler

          [supprimé] En Voila une drôle d'idée, actuellement, j'ai bien l'intention de faire mention de non seulement nos intellectuels célèbres comme par exemple Malraux, Bernanos, Saint-Exupery, Simone Weil mais aussi de quelques autres.

            chevalier-du-temple Bon alors effectivement c'est l'occasion de rappeler que le franquisme était de droite pendant que le fascisme, le nazisme et le stalinisme étaient de gauche.
            D'où l'intervention de brigades internationales pour contrer la dictature, en Espagne exclusivement.

              La France dans les années trente.

              Notre pays est touché à partir de 1931 pr une double crise, économique et politique. Cette situation renforce l'impression de marasme laissée par les affaires politico-financières des précédentes et la difficulté de la Troisième République à renouveler un projet politique déjà ancien. Aux élections d'avril-mai 1936, le Front Populaire obtient 63% des sièges à l'Assemblée nationale. Le socialiste Léon Blum forme un gouverneemnt composé de ministres socialistes et radicaux socialistes, soutenu par les communistes.

              L'Espagne dans les années trente.

              C'est un pays qui est travaillé entre le désir de démocratie et la tentation de l'autoritarisme.

              Dès le début des années trente, l'Espagne qui est une monarchie traditionnelle catholique, est soutenue par la paysannerie qui est très chrétienne et opposée au monde ouvrier des villes qui sont socialo-communistes.

              En 1931, le roi Alphonse II quitte le trône et la Troisième République est prolamée. Alacala Zamora est élu président de la République. L'Espagne catholique a cessé d'exister. Une loi de 1933 contre les congrégations religieuses, dresse les catholiques contre le régime. L'Espagne traditionnelle et l'Espagne moderne s'opposent entre 1931 et 1936. La droite revient au pouvoir en 1933 mais l'opposition est violente. Les rouges incendient les églises et les couvents. En Espagne, on s'entretue pour des motifs politiques.

              La victoire des républicains est confirmée en février 1936 par la victoire du Front Populaire où s'allient socialistes et communistes tandis que la violence continue de plus belle. C'est dans ce contexte que débute la terrible guerre civile en juillet 1936. Les militaires se révoltent contre la République.

              https://www.google.it/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://gallica.bnf.fr/essentiels/anthologie/religion-opium-peuple&ved=2ahUKEwjq7_zc6vaHAxUwcvEDHcMqJFQQFnoECBwQAQ&usg=AOvVaw0Q-pg3W5SpXvnpMGsgKcuk
              Les rouges n'ont pas incendié les couvents pour délit de croyance en Dieu, mais parce que l'Eglise se mêlait de politique et diffusait des idées archaïques et rétrogrades pour étouffer toute velléité d'émancipation et de liberté

                [supprimé] Les rouges n'ont pas incendié les couvents pour délit de croyance en Dieu, mais parce que l'Eglise se mêlait de politique et diffusait des idées archaïques et rétrogrades pour étouffer toute velléité d'émancipation et de liberté

                Et c'est mieux ?
                Incendier des couvents ...
                Il faut vraiment être barge pour incendier des couvents.

                  James incendier des couvents ou des bibliothèques, des écoles, je suis d'accord avec vous c'est condamnable et injustifié. D'autant plus que ce ne sont pas des casernes, mais des lieux de paix, des sanctuaires et même des refuges du droit d'asile pour les universités et les églises

                  Le 19 juillet 1936, le chef du gouvernement espagnol envoie ce télégramme au chef du gouvernement français : << Sommes surpris par dangereux coup de main militaire. Vous demandons de nous entendre avec vous pour fournitures d'armes et d'avions. Fraternellement : Signé : GIRAL. >>

                  Dès le reçu du télégramme de Giral, Léon Blum convoque les ministres de la Guerre, Daladier, et de l'Air, Pierre Ctot. Le président du Conseil obtient qu'ils accèdent à la requête de Giral mais la décision doit demeurer secrète. Le gouvernement du Front Populaire se montre entièrement solidaire du gouvernement antifasciste d'Espagne.

                  Le 23 juillet, Léon Blum s rend à Londres, conférer avec le chef du gouvernement britannique Baldwin, qui lui pose la question : << Est-il vrai que vous allez envoyer des armes à l'Espagne ? >>. << C'est exact >> répond Blum. << C'est votre affaire, mais, dans ce cas, ne comptez pas sur nous. >> Churchill intervient pour qu'une neutralité rigoureuse soit respectée.

                  Pour Léon Blum, l'affaire d'Espagne est un crève-coeur. Ses sentiments lui dictent d'aider les républicains. Mais l'intérêt de la France doit être plus fort que celui du parti. Alors que le danger allemand ne cesse de croître à cette époque, comment risquer délibérément de refroidir les relations avec l'Angleterre ?

                    chevalier-du-temple Ses sentiments lui dictent d'aider les républicains.

                    Ses sentiments ou ses accointances dogmatiques socialistes ?
                    Les "Républicains" espagnols n’avaient rien de sympathique, leur légitimité était plus que douteuse et la violence était leur principal argument.