candidus Non, ce n'est pas du tout H.S. c'est une réponse courtoise et appropriée à votre affirmation. Nous allons, bien sûr, revenir à Blum mais j'aimerais préciser que l'origine de mon intention n'est pas de traiter de l'histoire de la Guerre civile espagnole mais de l'implication de la France dans ce conflit. Je ne vois vraiment pas pourquoi mes propos seraient étranges, peut-être devriez-vous être plus explicite à ce sujet.

    A son retour de Londres, on fait savoir à Léon Blum que la décision d'aider la République espagnole s'est ébruitée. Edouard Herriot lui conseille de ne pas se fourrer là-dedans.

    La décision finale de Léon Blum sera le résultat de la pression des britanniques qui considèrent que ce qui se passe en Espagne n'est rien d'autre qu'une révolution communiste. Baldwin a été clair à ce sujet, si la France arme les Républicains espagnols et intervient en Espagne alors elle ne pourra plus compter sur l'aide britannique face à l'Allemagne. La France ne peut pas se permettre de se mettre l'Angleterre à dos car il y avait à cette époque une nécessité vitale pour notre pays de ne pas s'éloigner des britanniques. De plus l'affaire s'est ébruitée et maintenant, Léon Blum doit faire face à une ferme opposition de la droite et du Président Albert Lebrun. Il est donc forcé de faire marche arrière et d'adopter à contre-coeur une politique de non-intervention.

      candidus La politique officielle de non-intervention de la France du Front Populaire n'a pas favorisé l'Espagne républicaine, bien au contraire. Léon Blum était au pouvoir et pour lui, l'intérêt de la France était plus fort que celui du parti. Les radicaux n'étaient pas chauds pour l'intervention, et il se trouve que sans les radicaux, il n'y avait plus de Front Populaire. Comment pouvait-il outre-passer l'avertissement de l'Angleterre alors que le danger Allemand se précisait de jour en jour ? Pourtant ce n'était pas l'envie d'intervenir directement en Espagne pour empêcher Franco de prendre le pouvoir qui lui manquait.

        candidus Ce qui est étrange c'est que semblez avoir de la sympathie pour les révolutionnaires espagnols qui n'avaient rien de catholique.

        Je vois ce que vous voulez dire mais vous me surprenez car après dix ans passés sur ce forum, vous devriez savoir que je suis un fervent anti-communiste. Ce qui ne veut pas dire que je suis totalement en faveur d'un dictateur comme Franco, loin de là. Je m'efforce simplement, dans mes exposés, d'être le plus juste et honnête possible pour tout le monde.

        chevalier-du-temple
        notre histoire est celle d'une culture judéo chrétienne qui a aussi intégré des traditions païennes des peuples qui composaient l'Europe
        certains pensent à tord que nos traditions sont d'origines chrétiennes mais en réalité autres adaptées à la religion chrétienne

        Si certains pensent que la notion de civilisation judéo-chrétienne procède d'un raccourci contestable, l'Eglise n'en reste pas néanmoins la mère d'une civilisation qui a fait la grandeur des nations chrétiennes. L'Eglise est devenue l'éducatrice des païens. Si nous pouvons encore être fiers de notre culture intellectuelle, de nos institutions millénaires et de notre législation moderne, ce n'est pas aux païens que nous le devons, mais à l'Eglise catholique.

          Le 24 juillet 1936, le jour de son retour de Londres, Léon Blum reçoit l'un des personnages les plus importants de la pensée socialiste espagnole, Fernando de los Rios, le ministre de la Justice du gouvernement de la République.

          En présence de Daladier, Pierre Cot et Vincent Auriol, il lui confie : << J'ai le coeur déchiré mais je maintiendrai ma position envers et contre tous. J'aiderai l'Espagne soeur. >> Dans la journée, un collaborateur de los Rios réceptionna vingt avions Potez sur l'aérodrome d'Etampes-Montdésir. Pierre Cot téléphone à los Rios pour lui suggérer que des aviateurs espagnols viennent chercher à Perpignan des appareils que des aviateurs français y on conduits. Deux trains de bombes et de grenades arrivent à Marseille et la cargaison est chargée sans attendre sur un bâtiment en provenance de l'Espagne.

          Le lendemain, Albert Lebrun reproche à Léon Blum en Conseil des ministres ce qu'il veut faire en faveur de la République espagnole : << Ce que vous voulez faire et ce que vous avez commencé à faire peut avoir des répercussions infinies, cela risque de signifier ou bien la guerre extérieure ou bien la révolution intérieure. >>

          Une décision est annoncée : << Le gouvernement a décidé de ne pas pratiquer une politique d'intervention. En réalité, la décision a été prise de refuser officiellement toute livraison, mais d'assurer l'acheminement des armes, au besoin par le Mexique.

          Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, Léon Blum écrira : << Nous avons fourni des armes sans le dire, et surtout car nos possibilités étaient alors bien faibles, nous en avons fait passer. Nous avons pratiqué la non-intervention relâchée, ce qui veut dire que nous avons organisé presque officiellement la contrebande. >>

          chevalier-du-temple
          seulement en france c'est la laïcité qui prévaut
          et donc de plus en plus la france devient athéiste "toutes religions confondues"
          même s'il y a un effet de mode pour une qui passera comme l'effet de mode dans les années 1970 pour le religions tibétaines (tous les jeunes voulaient aller à Katmandou comme aujourd'hui d'autres ailleurs)
          pour le reste si vous avez une crèche à noel vous le devez aux allobroges "santons provençales "
          des cadeaux à noel aux saturnales
          des oeufs , des poules , des lapins , des poissons en chocolat pour pacques au renouveau de la nature par la culture celtes tout comme halloween le premier novembre etc etc
          de la culture chrétienne c'est surtout gastronomique "le mardi gras avec les crêtes avant le carême " "l'agneau pascal"
          et "le veau gras à la pentecôte"
          selon les continents la chrétiens a adapté sa culture (celles d'Amérique du sud ou du Mexique ne sont pas les mêmes que la culture chrétienne d'Europe qui elle même varie selon que ce soit l'église d'orient ou d'occident)

            vivarais seulement en france c'est la laïcité qui prévaut > et donc de plus en plus la france devient athéiste "toutes religions confondues"

            Peut-être mais pas pour longtemps encore car déjà, les musulmans qui vivent en France contestent cette laïcité et demandent sa modification. Attendez un peu de vivre sous hégémonie musulmane et vous la regretterez la chrétienté.

            Quand on parle des sans religion en France, on parle non seulement des athées mais aussi des agnostiques, des déistes et des libres penseurs. La vérité, c'est que le nombre "exact" de personnes sans religion est inconnu dans notre pays. Ce que nous savons, grâce à un sondage WIN/Gallup International qui date de quelques années, c'est que seulement 1/3 des Français serait athée. A noter qu'un grand nombre d'immigrants en provenance de l'Afrique sont chrétiens et que les croyants de l'islam sont de plus en plus nombreux chez nous. Alors les jours de la laïcité sont comptés en France. En 2050 les nouveaux français de la nouvelle France voudront Dieu dans leur vie, pas l'athéisme.

              vivarais On devrait bien manger uniquement les jours de fêtes et se priver les autres jours de l'année, ce qui ferait plaisir à nos amis végétariens.

                Revenons au traitement de l'implication de la France dans la guerre civile espagnole.

                André Malraux qui, sans appartenir au parti communiste, est toutefois très proche d'eux, sert d'acheteur au gouvernement républicain. En Espagne, des individus de nationalité hétéroclite viennent offrir toute sortes d'armes et de munitions. François Mauriac lance un avertissement : << Nous ne voulons pas qu'une goutte de sang espagnol soit versée par la faute de la France. L'Espagne est indivisible dans notre coeur. >> Il s'adresse à Léon Blum en disant : << Vous brûlez d'intervenir en Espagne, Faites attention nous ne vous pardonnerions jamais ce crime. >> Mais déjà le parti communiste et la C.G.T. organisent des meetings sur le thème " Des Armes pour l'Espagne ". A la Chambre, des députés interpellent le gouvernement et demandent si des armes et des munitions ont été réellement mis à la disposition des républicans espagnols et en vertu de quelle convention d'assistance. Les communistes français appellent au combat et à l'intervention ouverte, les radicaux la refusent et les socialistes sont déchirés.

                chevalier-du-temple
                je ne vous suivrais pas sur cette voie de l'islamophobie
                pour l'immigration légale ou illégale pour la génération suivante la religion devient une tradition plus une croyance
                même chez les musulmans qui font parler le plus d'eux par effet de mode sur la jeunesse la grande majorité comme dans les autres religions n'et pas pratiquante même si elle se dit croyante
                vous connaissez ce leit motiv pour toutes les religion ; je suis croyant mais pas pratiquant (ce qui veut dire en réalité je n'y crois qu'avec des doutes et des bémols )

                  Just
                  n'est ce pas ce que l'on fait manger mieux les jours de fête
                  pour noel pour les athées et chrétiens et autres
                  pour l'Aïd pour les musulmans
                  et les végétariens font de même ces jours là avec des plat plus raffinés
                  le monde est ainsi fait "tout le monde est pour passer un bon moment"

                  vivarais Quelle voie de l'islamophobie ? Vous semblez confondre islamophobie et vérité. Le fait de parler de faits avérés, c'est de l'islamophobie pour vous ? Attention de ne pas trop dévier du sujet initial qui est concerné avec l'implication de la France dans la guerre d'espagne.

                  candidus En tant que socialiste en faveur du côté républicain espagnol, Léon Blum a fait ce qu'il pensait être juste pour soutenir cette cause, mais comme vous pouvez peut-être vous en douter, personnellement, je n'ai pas grande sympathie pour ce politicien de gauche.

                  Du matériel de guerre transite par Cerbère et Hendaye. Le gouverneur britannique somme le gouvernement français de mettre ses actes en harmonie avec ses paroles. Dans une dernière tentative pour faire fléchir les Anglais, Léon Blum dépêche à Londres l'amiral Darlan qui est le chef de l'état-major de la Marine. Mais à son retour, il fait savoir qu'aucun espoir existe que les Anglais révisent leurs positions car les assassinats d'officiers de marine par les gouvernementaux espagnols les ont horrifiés.

                  Comme on pouvait s'y attendre, Léon Blum est tellement découragé qu'il envisage de se démettre. Le 15 août 1936, le gouvernement anglais interdit toute expédition de matériel militaire à destination de l'Espagne. Mais malgré l'embargo le traffic d'armes s'intensifie à la frontière espagnole. Désormais, l'hypocrisie et la contrebande sont la règle, en France, les autorités ferment les yeux. Des chaînes de passage s'organisent à travers les Pyrénées ou dans les ports méditerranéens. Aussi longtemps que Pierre Cot demeure ministre de l'Air, nos aéroports seront ouverts aux avions de la République espagnole. Une école d'entraînement a même été ouverte près de Royan. Pierre Cot va organiser une aide clandestine vers l'Espagne.

                  Le montant de l'aide française à la République espagnole ne peut être chiffré. Nous savons à travers différentes sources que l'apport de notre gouvernement a été tres important sous toutes ses formes. Par exemple, dans le matériel pris aux républicains en cinq mois de combats en 1937, les armes étaient d'origine française. Cela ne donne qu'une petite idée de la réalité. La France, dans la guerre civile espagnole, engouffrera un matériel considérable. Rien que d'août à novembre 1936, 35 navires lourdement chargés ont quitté Marseille et Sète pour Barcelone ou Valence tandis que d'août 1036 à avril 1937, le nombre des avions fournis à la République espagnole s'élève à 180.

                  En France, les tendances communistes, socialistes et anarchistes s'unissent pour soutenir l'Espagne républicaine. Les communistes qui animent la compagnie maritime France Navigation, font transporter des armes en Espagne qui proviennent des arsenaux soviétiques.

                  Pour éviter une extension des hostilités espagnoles, les puissances européennes mettent en place une politique de non-intervention qui interdit toute assistance militaire aux deux camps. Mais actuellement, il faudra attendre l'année 1937 pour qu'un plan de contrôle terrestre et maritime entre en vigueur. Un plan qui d'ailleurs tournera au fiasco car l'Allemagne et l'Italie multiplient les actions armées contre les forces républicaines, au lieu d'appliquer le strict contrôle qui leur incombait.

                  Le plan de non-intervention est absolument incapable à faire respecter l'embargo dans le conflit. La plupart des signataires dont la France, ont bafoué leurs engagements en envoyant des armes en Espagne. Cette terrible guerre sera une répétition générale d'un conflit de plus grande envergure.

                    candidus Une situation qui mènera à sa chute car cette figure du socialisme au pouvoir grâce au Front Populaire, sera contraint par le Sénat de démissionner en 1937.

                    Certes, la France n'est pas intervenue directement en Espagne pour empêcher Franco de prendre le pouvoir, cependant, elle a été au bord de l'intervention.

                    En effet, le 15 mars 1938, le second gouvernement de Front populaire, propose d'adresser à Franco cet ultimatum : << Si dans un délai de vingt-quatre heures, vous n'avez pas renoncé au soutien des forces étrangères, la France se réservera de prendre toutes les mesures d'intervention utiles. >>

                    Sur ces entrefaites, le front d'Aragon s'effondrant, Negrin, le chef de la République espagnol arrive à Paris pour implorer que la France renonce à la non-intervention et que la frontière française soit ouverte. A ce moment, la France est au bord de l'intervention ouverte. Mais Daladier objecte car une intervention directe en Espagne serait considérée comme un "casus belli" par l'Allemagne, et sans aucun doute, l'Italie et la Grande-Bretagne se désolidariseraient de la France. Deux jours plus tard, le 17 mars, le Conseil des ministres accède partiellement à la requête espagnole. La France n'intervient pas directement mais elle ouvre ses frontières. Des armes, notamment russes, recommencent à passer les Pyrénées. Mais les chefs d'état-major sont fermement opposés à l'envoi d'un corps motorisé au secours de la Catalogne.

                    Après la chute de Léon Blum, le nouveau gouvernement Daladier, soutenu par des socialistes, favorise encore davantage le passage des armes en Espagne. Les historiens parlent de dizaines de milliers de tonnes de matériel de guerre à destination de l'Espagne entre avril et mai 1938. Mais, dès le mois de juin, sous la pression de l'Angleterre, Daladier n'a pas d'autre choix que de fermer à nouveau les frontières.

                    L'aide étrangère dans le déroulement et l'issue de la guerre d'Espagne est un sujet inépuisable de discussions. Ce qu'il faut retenir c'est que la France, en intervenant dès le premier jour, a passionné la querelle espagnole et provoqué toutes les autres interventions.

                    C'est une époque où les chars et les canons russes faisaient trembler les pavés de Madrid tandis que la Légion Condor allemande était rassemblée à Séville. L'Italie apporta sa contribution avec 50 mille soldats et une aide matérielle importante, quant au Portugal, il envoya 20 mille volontaires de la Légion viriato dans la bataille.

                    Cette vidéo montre la position des différents pays du monde durant la guerrre civile espagnole : la position de la France, de l'Angleterre, de l'Italie, de l'Allemagne et de l'URSS.

                    Cette guerre civile sera une guerre effroyable, un véritable déchaînement de meurtres, de crimes et de pillages. On s'égorge entre voisins. Ce déchaînement passionnel sera responsable de l'exécution de 75 mille personnes en l'espace de deux mois.

                    Les gauches ont tenté par tous les moyens, du terrorisme politique à la violence armée, à mettre à bas un pays de tradition profondément catholique. De nombreux religieux (environ 16 mille d'après le historiens) périront aux mains de la terreur rouge et leurs églises seront détruites, résultat d'une haine accumulée pendant des siècles. A cette époque en Espagne, on se venge de l'Eglise. En représaille Franco lui-aussi fusillera copieusement. Entre nationalistes et républicains la guerre est désormais totale et sans pitié. Elle durera trois ans et fera environ 400 mille morts. Finalement, une partie de l'armée soutenue par un large secteur de la population qui n'en pouvait plus de cette chienlit, a décidé de mettre fin à cette anarchie généralisée, qui conduisait l'Espagne au chaos total.

                    Les catholiques français étaient particulièrement concernés par la dimension idéologique de cette guerre qui aggravait les divisions politiques au sein de notre société. La plupart d'entre eux se méfiaient du Front Populaire composé de communistes et de socialistes, et refusaient de soutenir les républicains espagnols. La droite catholique prenait ses distances avec Léon Blum. Il y avait bien sûr des catholiques de gauche mais la grande majorité des catholiques était de droite, anticommuniste et antimaçonnerie, bien quelle approuvait la politique sociale du Front Populaire. Les catholiques de gauche servaient d'intermédiaires entre chrétiens et socialistes. Dans l'ensemble, la guerre civile espagnole verra un durcissement des catholiques de droite contre le Front Populaire.

                    Au cours du conflit les catholiques pesaient leurs mots car la situation était dangereuse, avec un certain nombre de prêtres espagnols réfugiés en France. Ils parlaient de l'ennemi républicain qui voulait renverser l'ordre et établir une société sans Dieu et contre Dieu. L'Eglise catholique était la cible de ces luttes, elle était en faveur de l'ordre, de la justice sociale et de la civilisation. Elle avait pour ennemi la révolution et les idéaux communistes athées. Pour les catholiques de France, cette guerre civile était une lutte entre le communisme et la chrétienté, et on pensait que la même chose pouvait s'installer chez nous. Cette guerre va exacerber l'anticommunisme de la droite qui voyait la main de la Russie bolchevique.

                    Bref, grâce à l'action vigoureuse de Franco, le communisme n'a pas pu s'implanter en Espagne et la contagion à la France n'a pas fonctionné, nonobstant les efforts de Blum et consorts.
                    Ouf.

                      candidus Aprés avoir gagné la guerre, Franco a fait de l'Espagne un pays anticommuniste. Aprés le chaos de la République et les troubles de la guerre civile, il a finalement ramené la paix, l'ordre et discipline avec une main de fer. Certes, il a gouverné avec terreur mais il a pacifié son pays et l'a empêché de se désintégrer.

                        candidus Terreur non. Le terme est déposé par les Trotskystes.

                        Désolé de vous contredire candidus mais les historiens qualifient la répression franquiste de "terreur blanche". C'est une expression qui fait référence aux mauvais traitements, sévices et répressions exercés par sa dictature, pendant et après la guerre d'Espagne. La terreur blanche franquiste a duré jusqu'a la fin de la Seconde Guerre mondiale. Franco a mis en place une politique de répression impitoyable non seulement pour éliminer ses adersaires mais encore pour soumettre les régions qui lui étaient hostiles. Bien que de religion catholique, on ne peut pas dire qu'il a saisi le concept de pardon. Durant sa dictature tous ceux qui ne rentraient pas dans le moule faisaient l'objet de sanctions sévères, d'emprisonnement et souvent de mort. Sous son régime, il n'y avait ni liberté d'expression, ni démocratie et ni droits de l'homme. La répression franquiste fut terrible, des massacres de civils ont eu lieu et des villages entiers rasés, des gens furent martyrisés et assassinés en grand nombre et des dizaines de milliers de républicains ont été exécutés.

                          chevalier-du-temple Je ne suis pas d'accord.
                          Ne serait-ce que parce qu'il a réussi à tout apaiser. Ce que certains appellent à tort "terreur blanche" n'avait rien d'intrinsèque au Franquisme qui, au reste, n'était pas une doctrine politique mais simplement la présence de Franco au pouvoir - conquis non pas par une volonté personnelle de Franco, mais parce qu'il était là pour l'assumer à la satisfaction générale, en ces temps troublés.

                          Veuillez observer au passage que la transition entre Franco et la monarchie parlementaire actuelle s'est faite sans aucune difficulté - cela n'est pas la signature d'une dictature.

                          • Le 8 juin 1970, Franco rencontre à Madrid Charles de Gaulle, qui racontera son entretien à Michel Droit : « Je lui ai dit ceci : en définitive, vous avez été positif pour l'Espagne. Et c'est vrai, je le pense. Et que serait devenue l'Espagne si elle avait été la proie du communisme ? ». (wiki)

                            J'ai l'impression que nous n'avons pas lu les mêmes historiens, c'est très bien ainsi ne le prenez pas comme un reproche, nous avons tous nos propres idées et interprétations de l'histoire.

                            Le Caudillo n'a pas été tendre avec ses adversaires, il a été le vengeur impitoyable des milliers de prêtres victimes de la terreur marxiste. Il a mené une véritable croisade contre le communisme en Espagne. Dans son pays en ruine, il a souvent utilisé les fusillades car pour lui, le bien ne pouvait pas pactiser avec le mal, ni la vérité avec l'erreur. Pour Franco la répression de masse était d'une certaine façon, la rançon nécessaire à toute insrauration ou restauration. Pendant et après la guerre civile on a épuré en grand et copieusement. Les dénonciations pleuvaient de partout et les exécutions étaient quotidiennes. Le gouvernement franquiste ne se contentait pas de pourchasser tous ceux qui avaient commis des crimes ou y avaient participé. Fonctionnaires, responsables politiques et syndicaux, officiers républicains étaient emprisonnés et bien souvent fusillés. Rien qu'en 1939, les tribunaux franquistes ont prononcé mille condamnations à mort par mois. Deux cents mille républicains sont morts en prison ou sous les balles du peloton d'exécution. Les simples sympathisants ou ceux qui n'avaient pas manifesté aucun zèle particulier, subissaient des peines de prison. Pour sortir des camps d'internement et pour échapper à l'arrestation, on devait faire appel à deux répondants qui certifiaient leur attachement au régime.

                            candidus la transition entre Franco et la monarchie parlementaire actuelle s'est faite sans aucune difficulté - cela n'est pas la signature d'une dictature.

                            Je ne vais pas m'éterniser sur le facteur franco-dictature qui est reconnu par la plupart des historiens de ce monde. Franco a été un dictateur inflexible et sanglant, surtout pendant ses cinq premières années au pouvoir où il a procédé à une grande épuration. Il a participé à une politique de vengeance jusqu'en 1966. Avant sa mort le 20 novembre 1975, il avait désigné le prince Juan Carlos comme son successeur., lequel sera proclamé roi d'Espagne et chef d'Etat le 21 novembre 1975. En effet, à part quelques violences dans la rue en provenance de la gauche espagnole qui demandait la dissolution des structures franquistes, la Transition a été plutôt pacifique. A noter que la première élection démocratique depuis 1936 a eu lieu le 15 juin 1977. Cette Transition démocratique a permis la sortie du franquisme et la mise en place d'un régime démocratique en Espagne.

                            Ce film militant intitulé "Epopée d'Espagne" a été réalisé pour soutenir la cause républicaine, c'est de la propagande de gauche mais il est très intéressant à visionner avec des images révélatrices de ce terrible conflit. Il permet d'apprendre pas mal de détails sur la Guerre civile espagnole pour ceux qui n'auraient que des connaissances marginales.

                            https://www.cinearchives.org/recherche-avancee-424-199-0-0.html

                            Dès les premiers jours du coup d'Etat militaire de juillet 1936, des Français franchissaient les Pyrénées afin de participer aux combats des républicains espagnols. Surtout des communistes du PCF qui vont joindre d'abord des militants anarchistes aux foulards rouges et noirs qui les dirigent à Madrid où le Parti communiste espagnol forme une unité d'élite. En Espagne il existe déjà des colonnes communistes, socialistes, anarchistes et trotskistes formées en unités autonomes. Le 7 septembre est créée la centurie Commune de Paris, avec des Français et des Belges. Parmi les volontaires Français il y a des sympathisants des partis de gauche et d'extrême-gauche mais aussi des gens qui ne sont ni marxistes ni libertaires. Un peu de tout, des aventuriers, des chômeurs et des instables, des vagabonds et même des truands. Vient qui veut.

                            Le 7 août 1936 le Parti communiste allemand lance un appel à tous les amis de la paix et les antifascistes pour abattre Franco, et qu'ils se mettent à la disposition fu Front populaire espagnol. Le Parti communiste français, lui, se montre plus réservé parce qu'il répond à des impératifs de la politique internationale et à l'attitude de l'Union soviétique. En septembre le Komintern va décider de prendre en charge le recrutement, l'acheminement et l'organisation en unités militaires des volontaires étrangers. C'est au sein du PCE qu'est née l'idée de former des unités spéciales avec des volontaires étrangers mais il fut décidé que les volontaires étrangers ne seraient pas placés sous la responsabilité du PCE mais mis à la disposition du gouvernement républicain, sous tutelle du komintern. Les Français dans leur grande majorité appartiennent à la classe ouvrière mais viennent aussi des paysans, des fonctionnaires et des intellectuels. Les Brigades internationales sont officiellement créées par décret espagnol le 22 octobre 1936.

                              chevalier-du-temple Quelle gabegie... tous ces pacifistes en poudre à canon... tous ces crétins ethnodécentrés...
                              Que n'allaient-ils combattre le socialisme allemand !
                              Il était encore temps mais non.