Les Francs étaient les principaux conquérants de la Gaule, mais d'autres peuples ocupèrent le territoire gallo-romain, comme par exemple les Bretons venus de Grande-Bretagne qui se convertirent au christianisme. Les Basques ou Gascons se fixèrent entre l'Adour et les Pyrénées, distincts des autres habitants de la Gaule.

Le Christianisme prévalut chez les Francs au centre de la Gaule, surtout dans les cités, De Clovis à Charlemagne, les Francs vivaient en perpétuel contact avec les Gallo-romains descendants de Gaulois vaincus par Jules César. Deux civlisations étaient en présence, la civilisation franque et la civilisation gallo-romaine. Mais les gallo-romains plus civilisés, l'emportèrent sur les Francs, pourtant vainqueurs, au point de vue intellectuel et moral. Les Francs furent donc dominés par la civilisation gallo-romaine. C'est de ce mélange des deux civilisations que l'ancienne civilisation gallo-romaine devint la civilisation gallo-franque.

L'Eglise catholique s'enracina profondément et la conquête de la société gallo-franque s'acheva par la diffusion des monastères répandus sur tout le territoire. Et qui dit monastéres, dit défrichement des terres incultes, déboisement des forêts, dessèchement des marais, transformation d'immenses landes incultes en terres érables fécondes. Ces moines prolifiques se chargèrent d'éduquer des populations barbares qui étaient aussi incultes que les terres qu'ils labouraient. Ils les convertirent à la foi chrétienne. Cette transformation par l'Eglise de la société gallo-romaine et gallo-franque dura cinq siècles.

Les évêques dans les cités, les curés dans les bourgs, les moines dans les campagnes créérent de toutes parts des foyers de Christianisme. Ils pétrirent si profondément d'esprit chrétien nos ancêtres, que les Français d'aujourd'hui, gardent par millions, un caractère de charité chrétienne, certes, défiguré et laïcisé sous tant de noms divers tels que, entraide, mutualité, sens social, et solidarité.

candidus Le Puy-du-fou retrace la vérité historique dans son tunnel du "Premier Royaume" d'où tous les visiteurs ressortent émerveillés.

Le Puy du Fou en Vendée, est un des meilleurs spectacle historique au monde, connu pour sa qualité. On y apprend à faire aimer la France en faisant découvrir notre fabuleux héritage national. Si nous pouvons répandre l'amour et la passion de notre histoire, faire aimer notre pays au lieu de le détester, alors nous règlerons ainsi bien des problèmes.

Donc, après Clovis, ses fils continuèrent la conquête de la Gaule, et, éventuellement le royaume franc s'étendit à toute la Gaule, sauf dans la région comprise entre la Loire et la Garonne que conservèrent les Wisigoths. Les descendants de Clovis sont connus sous le nom de Mérovingiens.

Charlemagne fonde son gouvernement et son administrtion sur les principes de la divine justice. Des héros. des administrateurs, des saints, tels sont les ancêtres de Charlemagne. Les Carolingiens détinrent le pouvoir en France pendant trois siècles. Sous les premiers d'entre eux, Pépin d'Héristal, Charles Martel, Pépin le Bref, leur dynastie monte à l'horizon de l'histoire pour atteindre son apogée avec Charlemagne, dont la puissance morale resplendit sur tout le moyen âge. A l'exemple de Clovis à Tolbiac, en l'an 800, Charlemagne renouvelle à Rome, le pacte de Tolbiac et de Reims que ratifierons tous les rois de France.

Comme les Mérovingiens, successeurs de Clovis, les Carolingiens successeurs de Charlemagne, laisseront la dynastie décroître piteusement, impuissants à arrêter l'invasion normande que réussiront à contenir les précurseurs de la dynastie Capétienne. Et comme sous les Mérovingiens, l'Eglise catholique va présider, sous les Carolingiens, aux destinées de la France.

marcopolo Les cités gallo romaines avaient toutes des temples dédiés aux divinités romaines !

En effet, beaucoup de cités gallo-romaines revendiquèrent pour fondateur soit un témoin de la Vie de Jésus-Christ soit un des disciples immédiats des personnages de l'Evangile. Par exemple, le chef de la famille de Béthanie, Lazare, l'ami de Jésus, ressuscité par Lui à la prière de ses soeurs Marthe et Marie, avait abordé en Provence, accompagné des Saintes femmes qui suivaient Jésus dans son ministère évangélique et avaient embaumé son corps descendu de la Croix. Maximin, disciple de Jésus, prêcha l'Evangile à Aix ainsi que Sidoine, l'aveugle, guéri par Jésus. Chaque ville gallo-romaine prétendit à des faveurs analogues : Zachee et son épouse Véronique débarqués sur les plages du Médoc en Aquitaine évangélisent Soulac Une fois veuf, Zachée, surnommé ensuite dans la région Amadour, ami de Jésus, s'enfonca dans les Causses du haut Quercy. Je pourrais faire aussi mention de Martial apôtre du Limousin baptisé par St Pierre sous le nom de Cléophas, qui était le petit garcon qui avait procuré les cinq pains d'orge et les deux poissons que Jésus avait miraculeusement multipliés. St Pierre lui avait confié la mission d'évangéliser les Gaule en compagnie d'autres disciples de Jésus. Gatien le fondateur de l'Eglise de Tours, était un des pasteurs de Bethléem. Ces missionnaires convertirent tant de fidèles dans les Gaules. Les temples que vous mentionnez furent détruits pour la plupart par St Martin et ses fidèles.

marcopolo tu parles de quel siècle, le 1er ou les suivants ? les communautés chrétiennes du 1er et 2è siècle sont plus que confidentielles , surtout en Gaule, où l'on pratique majoritairement le paganisme gaulois . Ce n'est que dans les grandes cités urbaines que l'on pratique le culte des divinités romaines .

Je pense avoir fait mention de l'année 177, sous l'empereur romain Marc-Aurèle, qui détermine la date connue de la prédication en Gaule du Christianisme par des apôtres. C'est une époque où Constance Chlore, à qui la Gaule était échue par le gouvernement impérial, détruisait des églises.

white-widow-power Le paganisme est encore majoritaire au VIIe siècle en "France".

Les superstitions étaient toujours tenaces et les religieux avaient beaucoup de mal à les combattre.

Au VIIème siècle St Eloi parlait de ces insensés qui priaient les arbres en portant des flambeaux, afin de guérir leurs troupeaux. Charlemagne dans ses Capitulaires, fait mention des superstitions toujours vivantes. Les dolmens et les menhirs étaient beaucoup vénérés. L'Eglise s'est efforcée de donner un sens chrétien aux superstitions qu'elle ne pouvait pas détruire. On surmontait par exemple, les pierres dangereuses, d'une croix et parfois, on les transformaient en chapelles.