chevalier-du-temple l'établissement du catholicisme en Gaule. Ce n'est pas la pensée révolutionnaire qui a forgé l'esprit français qui prend sa source dans les monarchies mérovingienne, carolingienne et capétienne.
la France forme une identité culturelle propre évidemment bien avant la Révolution. Cependant avant les Francs ... il n'y a pas, textuellement, de France. Dans les textes du Haut Moyen-Âge il est question de Galia Franca, ensuite raccourci en Francia, l'adjectif devenant nom propre.
Or les Mérovégiens, Capétiens et autres Francs sont des allemands. Avant ces boches, il s'agit d'une société gallo-romaine: des Celtes latinisés et sans doute un tout petit peu de Romains d'Italie et d'ailleurs via l'armée romaine, installés en Gaulle. On ne saura jamais les statistiques "ethniques" entre Alésia et Mérovée ou les premiers Capétiens, mais ce qui est sûr c'est que le bas-latin de l'Empire Romain est progressivement remplacé par une nouvelle langue en formation.
Bref, l'identité de la France c'est la langue française, qui est encore très latine dans les "Serments de Straßburg" de 842 entre deux des fils de Charlemagne. Dans mes lectures, il faut que j'arrive au 11è/12è s. pour comprendre un peu, trouver une syntaxe et un vocabulaire suffisamment détaché du bas latin.
La langue française c'est du bas-latin salement amoché par des boches en quelque sorte.
J'ai l'impression que l´ancienne langue d'oïl est plus présente d'ailleurs dans le wallon qui survit à peine dans certains coins de Charleroi et de Liège.
La langue d'oc c'est plus proche du catalan. La différence entre Bernard de Ventadour et Chrétien de Troyes. C'est lorsque la langue de Chrétien de Troyes prévaut qu'on peut parler de France.
Avec Villon on y est en plein, avec un génie lyrique au goût particulier qui se déroule pendant des siècles à travers les oeuvres poétiques des uns et des autres.
Du coup faut-il voir la poésie contemporaine pour sentir des tendances éventuelles futures peut-être?
Ce qui est comique c'est qu'un des poètes contemporains est un chinois, François Cheng. Lorsque je le lis j'y trouve du taoïsme.
Vaut mieux ça que les inclusiveries trans-contre-dé-re-genrées et les anglicheries.