chevalier-du-temple
Votre constante et mensongère référence aux nazis et néonazis ne constitue nullement l'excuse, tant espérée par vous, de l'invasion de l'Ukraine par l'agresseur Poutine.
Vous ne le savez peut-être pas, mais il existe des comportements apparentés au comportement nazi dans toutes les armées, parfois également dans des corps de police, du monde. Heureusement, ce phénomène est généralement limité à quelques poignées d'individus enivrés par la puissance et l'autorité que leur confère leur uniforme.
L'Ukraine n'a sans doute pas fait exception et des éléments néonazis existaient, paraît-il, dans le bataillon Azov. De là à traiter de néonazi l'ensemble du bataillon Azov, il y a un énorme pas que vous franchissez avec une allégresse de fanatique bien conditionné.
Quant au mouvement Maïdan, il est possible qu'il ait été encouragé, voire aidé, par des services occidentaux. Il arrive couramment que de tels mouvements soient encouragés par l'un ou l'autre service extérieur, d'un camp comme de l'autre.
Mais ce mouvement MaÏdan n'aurait pu réussir s'il n'avait été soutenu par une large majorité de la population ukrainienne. Celle-ci qui avait encore le souvenir cuisant de la domination sous l'ère soviétique, a été séduite par le mode de vie occidental qu'elle avait commencé à entrevoir et désirait y participer et en profiter.
C'est surtout et avant tout cela qui était insupportable à Poutine: le danger de la contagion, se manifestant par le rejet massif de son système adoré. N'a-t-il pas déclaré plus d'une fois que la chute de l'Union Soviétique (régime cruel et autoritaire reconnu) avait été une catastrophe pour le monde?
Le cheminement de l'Ukraine vers la démocratie a déjà été parsemé d'embûches. Nul doute qu'il n'est pas au bout de ses peines. Le monde occidental, qui jouit de liberté et du bien-être envié par tous les états du monde qui en sont privés, se doit de soutenir ce jeune pays dans sa lutte pour l'indépendance, et ce, même au prix d'un certain inconfort temporaire.