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af90 Je ne sais pas si @Neodadais se référait à Simone Weil, mais citons l'article en question, afin de nourrir le débat :
https://fr.wikisource.org/wiki/Note_sur_la_suppression_générale_des_partis_politiques
Cette référence digérée vient la nécessité de nouveaux remerciements pour son partage.
Avec un extrait de sa conclusion hélas toujours d'actualité, quoiqu'on puisse trouver nuance dans la causalité invoquée.
Presque partout — et même souvent pour des problèmes purement techniques — l’opération de prendre parti, de prendre position pour ou contre s’est substituée à l’opération de la pensée.
C’est là une lèpre qui a pris origine dans les milieux politiques, et s’est étendue, à travers tout le pays, presque à la totalité de la pensée.
Il est douteux qu’on puisse remédier à cette lèpre, qui nous tue, sans commencer par la suppression des partis politiques.
Aux concernés, grandissez. Par ces mots de mme Weil, dépassez vos enclaves "pour ou contre Poutine" et pensez.
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Bref, retour au conflit
Kiev et Moscou ont de nouveau échangé samedi des accusations de tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, occupée par la Russie et visée à plusieurs reprises depuis une semaine.
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«Limitez votre présence dans les rues d'Energodar! Nous avons reçu des informations sur de nouvelles provocations de la part des occupants» russes, a indiqué sur Telegram l'agence nucléaire ukrainienne Energoatom, republiant le message d'un dirigeant local d'Energodar - ville dans laquelle se trouve la centrale - resté loyal à Kiev. «Selon les témoignages des habitants, des bombardements sont à nouveau en cours en direction de la centrale nucléaire de Zaporijjia (...) L'intervalle entre le départ et l'arrivée des tirs est de 3-5 secondes», ajoute le message.
(...)
De leur côté, les autorités d'occupation installées par la Russie dans les zones qu'elle occupe dans la région de Zaporijjia ont sans surprise accusé les forces ukrainiennes d'être à l'origine de ces tirs. «Energodar et la centrale nucléaire de Zaporijjia sont à nouveau sous le feu des militants (du président ukrainien Volodymyr) Zelensky», a déclaré sur Telegram un membre de l'administration militaire et civile prorusse, Vladimir Rogov. Les projectiles sont tombés «dans des zones situées sur les berges du Dniepr et dans la centrale», a-t-il affirmé, sans faire état de victime ni de dégâts.
La centrale est toujours occupée par les russes, elle est encore bombardée et les ukrainiens demandent que les russes quittent la centrale... pour prendre la place.