katou Et ce qui n'existe pas, quel est votre avis sur ça ? Peut-être qu'un être humain né et meurt et que le monde a toujours existé, alors la réponse peut être les deux en même temps, non ?

    katou Donc la foi en un Dieu ou/et des théories scientifiques sont pour expliquer ou essayer d'expliquer ce qui est ou semble être improuvable.

    Non, la foi ne t'explique rien, elle te dit juste "j'ai confiance que ça se passe comme ça, ou que ce soit comme ça".
    Le "j'ai confiance" t'épargne les explications.

    • af90 a répondu à ça.

      politique-dependante
      La formulation de la question est effectivement très problématique : dans un cas, la création, il est question de l'origine de l'Univers ou du monde, Dieu comme cause de la création ; dans l'autre, il est question de l'évolution de "L'Univers": même établir que le hasard existe en biologie ou en physique quantique, ne revient pas à répondre à la question de l'origine de "l'Univers", s'il en a une.
      Je ne m'y suis pas tellement attaché personnellement, car je ne tiens pas à m'embarquer dans la question de l'origine, comme dit précédemment.

      James
      On pourrait définir la foi ainsi : admettre comme vrai, une idée, un fait, une opinion… en vertu d'une autorité, c'est-à-dire accorder sa confiance, comme vous dites, à l'autorité en question. La foi, pour le chrétien, ne peut être qu'une vertu, en raison de l'être à qui il accorde sa confiance : Dieu, relativement à ce qu'il est, et de la révélation, infaillible, que lui apporte cet être.

      Seulement, voyez-vous, si l'on établit que l'on ne doit pas se donner de maître, toujours s'en remettre à sa raison, il n'est pas plus sage, de remplacer l'autorité de Dieu, par l'autorité des scientifiques, aussi savants soient-ils : est sage le fait de suspendre son jugement, au mieux, en attendant d'examiner. Que faut-il alors savoir pour examiner ? Dispose-t-on aussi du temps et des facultés nécessaires ? Un tel idéal convient-il à un savant, ou à l'ensemble des hommes ? Quelle influence aussi sur la société ? Même en admettant que ce soit possible, une société peut - elle être établie si ce n'est sur le scepticisme, sur une conception de la docte ignorance ?

      Si maintenant nous passons à l'examen de toute science humaine, il faut déjà noter qu'elle ne peut être que faillible, relativement à ce qu'est l'homme, ce que sont ses facultés : dans quelle mesure cette science est science, dans quelle mesure elle est pseudo-science, ma question habituelle. Il ne s'agit pas seulement de débusquer l'erreur, le paralogisme caché, mais aussi de déterminer exactement ce qui dans cette science est de l'ordre de la science proprement, et ce qui est de l'ordre de l'opinion, ce qui est de l'ordre de la clarté si vous voulez, et du confus ou obscur ou mystère : par le versant métaphysique, si vous voulez, il est toujours possible d'attaquer telle ou telle doctrine, ou connaissance.

      af90 Le hasard est une idée métaphysique, établie à partir d'arguments de l'ordre de la physique, exactement comme l'était le déterminisme avant la physique quantique, lorsqu'il était défendu par des physiciens. Affirmer cela n'est évidemment pas dire que c'est faux ; mais, voyez-vous, pour examiner, comme d'habitude, il faut maîtriser beaucoup de connaissances, en l'occurrence tout autant la physique que la philosophie pour y répondre.

      On ne peut éviter en probabilités un passage au second ordre, qu'on peut qualifier d'abstraction.
      Si je dis "la pièce est tombée sur pile", c'est un énoncé qui porte sur un fait matériel.
      Si je dis "la probabilité que la pièce tombe sur pile est 0,5", c'est un énoncé qui porte sur l'énoncé "la pièce tombera sur pile".
      J'ai observé que beaucoup de personnes ne suivent pas chaque fois qu'il y a un passage au second ordre.

      • af90 a répondu à ça.

        Si on a une chance sur une de gagner toute la richesse du monde, que vaut cette valeur ?

        grishka
        Je voulais vous répondre quant au hasard, vous interpeller : le moyen le plus simple était de cliquer sur la dernière occurrence de votre pseudo. En gros, j'ai fait mon gros fainéant.

        grishka Le monde s'est créé une seule fois de manière matérielle, et une infinité de fois quand les êtres vivants naissent et meurent à chaque instant. La question qui se pose aussi alors, quel est la notion du temps, quand on a une conscience et quand on n'en a pas ?

          grishka les endroits où se cachent Dieu se réduisent comme peau de chagrin.

          Voici un exemple de misconception athée qui révèle combien ils sont ignorants des choses de Dieu.

          Dieu tout puissant ne se cache pas l'athée, il se révèle à celui qui le cherche et a soif de sa présence.

            Mathématiquement, rien ne prouve que le temps s'écoule, et d'ailleurs ni qu'il s'écoule du passé vers le futur, et ni du futur vers le passé, et que l'instant présent de dure pas. Ne me dites pas c'est parce que l'on vieilli que le temps passe. Le temps n'est pas une chose constante. Elle est relative à la gravitation, au niveau de conscience (le vide, un atome, un félin, une cruche, une tulipe, ...), et cetera.

            cheshire-cat Et donc, si Dieu existe, il a un début et une fin.

            Il est l'Eternel ou Je suis (YHWH).
            Le "rien" n'est pas.
            Pour les uns tout ce qui existe vient d' Etre infini, avec une intelligence infinie et pour d'autres tout ce qui existe vient de infiniment rien ou vide avec l'énergie du hasard.