jack127 C'est parceque vous n'avez pas vécu l'expérience de Dieu que vous affirmez cela

Je l'affirme parce que c'est ce qui est factuellement pondu sur ce fil, que l'on peut résumer par:
"Oh, on ne sait pas tout donc Dieu!"

Exactement le même raisonnement qui a eu court pendant des millénaires et qui plaçait des divinités derrière le moindre courant d'air, le moindre rayon de Soleil, le moindre coup de tonnerre, le moindre pet de mouche.
De nos jours, tout cela s'explique, mais certains continuent de suivre la même logique, l'ironie étant qu'il s'agit d'une logique purement animiste.
Difficile de faire plus primitif comme croyance. Et difficile de vendre la "rencontre avec DIEU!" quand vous le mettez derrière chaque courant d'air.

  • af90 a répondu à ça.

    jack127 donc le même phénomène devrait se reproduire n'importe où

    Des espèces intelligentes sont apparues tous les 4 matins sur Terre?
    Non.
    Il a fallu près de 4 milliards d'années d'évolution pour qu'une espèce intelligente apparaisse.

      jack127

      Ben, il suffit de ne pas faire du Big Bang la création de l'Univers.

      grishka
      Le hasard est une idée métaphysique, établie à partir d'arguments de l'ordre de la physique, exactement comme l'était le déterminisme avant la physique quantique, lorsqu'il était défendu par des physiciens. Affirmer cela n'est évidemment pas dire que c'est faux ; mais, voyez-vous, pour examiner, comme d'habitude, il faut maîtriser beaucoup de connaissances, en l'occurrence tout autant la physique que la philosophie pour y répondre.

        grishka Il a fallu près de 4 milliards d'années d'évolution pour qu'une espèce intelligente apparaisse.

        Et la mort massive des dinosaures, sans parler que la terre a eu d'autres mésaventures.

        jack127 Chez moi, mon sol est plat, et la France est hexagonale ? Pourquoi dire que la Terre est ronde si ce n'est pas dans son entier ? En plus elle est légèrement bombée et il y a des reliefs partout, donc pas parfaitement ronde.

        James Personne ne peut avoir de preuve d'une chose improuvable.

        Voilà. Donc la foi en un Dieu ou/et des théories scientifiques sont pour expliquer ou essayer d'expliquer ce qui est ou semble être improuvable.
        Foi veut dire confiance, les uns c'est en Dieu, les autres dans les sciences. Cela avant que l'athéisme fasse son chemin nombre de scientifiques à travers les siècles avaient confiance en Dieu et dans la recherche scientifique.
        Aujourd'hui on dit que Dieu a fait l'humain à son image et d'autres disent que c'est l'humain qui a fait Dieu à son image.

          katou Et ce qui n'existe pas, quel est votre avis sur ça ? Peut-être qu'un être humain né et meurt et que le monde a toujours existé, alors la réponse peut être les deux en même temps, non ?

            katou Donc la foi en un Dieu ou/et des théories scientifiques sont pour expliquer ou essayer d'expliquer ce qui est ou semble être improuvable.

            Non, la foi ne t'explique rien, elle te dit juste "j'ai confiance que ça se passe comme ça, ou que ce soit comme ça".
            Le "j'ai confiance" t'épargne les explications.

            • af90 a répondu à ça.

              politique-dependante
              La formulation de la question est effectivement très problématique : dans un cas, la création, il est question de l'origine de l'Univers ou du monde, Dieu comme cause de la création ; dans l'autre, il est question de l'évolution de "L'Univers": même établir que le hasard existe en biologie ou en physique quantique, ne revient pas à répondre à la question de l'origine de "l'Univers", s'il en a une.
              Je ne m'y suis pas tellement attaché personnellement, car je ne tiens pas à m'embarquer dans la question de l'origine, comme dit précédemment.

              James
              On pourrait définir la foi ainsi : admettre comme vrai, une idée, un fait, une opinion… en vertu d'une autorité, c'est-à-dire accorder sa confiance, comme vous dites, à l'autorité en question. La foi, pour le chrétien, ne peut être qu'une vertu, en raison de l'être à qui il accorde sa confiance : Dieu, relativement à ce qu'il est, et de la révélation, infaillible, que lui apporte cet être.

              Seulement, voyez-vous, si l'on établit que l'on ne doit pas se donner de maître, toujours s'en remettre à sa raison, il n'est pas plus sage, de remplacer l'autorité de Dieu, par l'autorité des scientifiques, aussi savants soient-ils : est sage le fait de suspendre son jugement, au mieux, en attendant d'examiner. Que faut-il alors savoir pour examiner ? Dispose-t-on aussi du temps et des facultés nécessaires ? Un tel idéal convient-il à un savant, ou à l'ensemble des hommes ? Quelle influence aussi sur la société ? Même en admettant que ce soit possible, une société peut - elle être établie si ce n'est sur le scepticisme, sur une conception de la docte ignorance ?

              Si maintenant nous passons à l'examen de toute science humaine, il faut déjà noter qu'elle ne peut être que faillible, relativement à ce qu'est l'homme, ce que sont ses facultés : dans quelle mesure cette science est science, dans quelle mesure elle est pseudo-science, ma question habituelle. Il ne s'agit pas seulement de débusquer l'erreur, le paralogisme caché, mais aussi de déterminer exactement ce qui dans cette science est de l'ordre de la science proprement, et ce qui est de l'ordre de l'opinion, ce qui est de l'ordre de la clarté si vous voulez, et du confus ou obscur ou mystère : par le versant métaphysique, si vous voulez, il est toujours possible d'attaquer telle ou telle doctrine, ou connaissance.

              af90 Le hasard est une idée métaphysique, établie à partir d'arguments de l'ordre de la physique, exactement comme l'était le déterminisme avant la physique quantique, lorsqu'il était défendu par des physiciens. Affirmer cela n'est évidemment pas dire que c'est faux ; mais, voyez-vous, pour examiner, comme d'habitude, il faut maîtriser beaucoup de connaissances, en l'occurrence tout autant la physique que la philosophie pour y répondre.

              On ne peut éviter en probabilités un passage au second ordre, qu'on peut qualifier d'abstraction.
              Si je dis "la pièce est tombée sur pile", c'est un énoncé qui porte sur un fait matériel.
              Si je dis "la probabilité que la pièce tombe sur pile est 0,5", c'est un énoncé qui porte sur l'énoncé "la pièce tombera sur pile".
              J'ai observé que beaucoup de personnes ne suivent pas chaque fois qu'il y a un passage au second ordre.

              • af90 a répondu à ça.

                Si on a une chance sur une de gagner toute la richesse du monde, que vaut cette valeur ?