tieumz Je l'ai croisé hier le Beaune, vers l'Assemblée Nationale. Il a déjà une chance c'est qu'il a une tête de gendre idéal.
LFI : nouveau sujet unique
CapitaineHaddock C'est en tout cas le profil idoine pour remplacer Mélenchon à la tête des Insoumis. Un profil bien plus policé, de quoi faire revenir les réfractaires de l'agitation Mélenchonesque.
Je trouve que face aux journalistes (entendu récemment sur LCI) il est souvent dans la morgue et l'arrogance et a parfois bien appris de son maître dans la parole ou la riposte agressive
J'imagine que pour parler de la NUPES c'est ici que ça se passe également.
Je sens qu'Olivier Faure va prendre une dimension tout autre dans cette NUPES, d'un point de vue strictement politique, il a sauvé sa peau mais il incarnera aussi le renouveau du PS. Je ne pense pas que le PS va disparaître au contraire, une mini renaissance et à venir et il ne sera pas étranger à cela. Force est de constater que son pari contre les éléphants du PS fonctionne.
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tieumz Déroules
je connais le mec Zemouri, c'est pour lui qu'on a fait l'enquête sur le FNJ. Ce mec me doit toujours 30 francs, (on avait acheté le livre "militer au front" il l'a pris et nous a rien donné. Un truand ce Aziz, déjà connu pour le coup des fausses barbes)
Mélenchon est fini, il représente la vieille gauche et le communisme honteux. Il a perdu 3 présidentielles, a fait le malin avec sa promo personnelle "élisez-moi Premier ministre" et s'est planté lamentablement.
Il a de plus une condamnation judiciaire personnelle à une peine de prison et des casseroles au derrière, avec au moins deux enquêtes judiciaires pour des faits présumés d'escroquerie, de détournement de fonds et de travail clandestin.
Lors de la création de la nupes, tombée depuis lors en désuétude, il a maltraité ses partenaires, jouant à l'autocrate du fait de son bon score à la présidentielle. Ses partenaires se sont écartés de lui et certains veulent coopérer avec la majorité.
Allez, méluche, prends ta retraite, à 72 ans c'est l'heure, toi qui la prône à 60 ans pour les autres.
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Éric Coquerel est élu président de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale. Je suis mort de rire
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tieumz La social-démocratie n'est absolument pas socialiste.
Un peu social-traître, comme on disait dans le temps ?
Le mot "socialisme" (ou "communisme", je ne vais pas chipoter, au moins dans ce message) n'est pas obligé d'avoir un sens positif. Cela décrit un état de fait, qu'on peut aimer ou pas. Dans le Manifeste communiste, Marx et Engels font d'ailleurs une liste de toutes les formes de socialisme - et qui sont bien du socialisme, cette qualité ne leur est pas contestée - qu'ils désapprouvent.
Je vous donne un exemple : le premier texte publié de Marx, à ma connaissance, c'est un article de journal sur une question de vol de petit bois dans je ne sais plus quelle région de pécors au fin fond de l'Allemagne bien arriérée du début du 19ème siècle. Ces péquenots avaient une sorte de droit d'affouage, c'est-à-dire qu'on leur laissait aller ramasser le bois mort - pour se chauffer et cuire les aliments, naturliche -, forêt qui appartenait à un proprio aristo du coin. C'est du bois qui n'est pas à eux, clairement, mais on leur laisse ça, par tradition. C'est du ruissellement, si vous voulez. Ou les petits chèques énergie, - que les pauvres arrivent quand même à se chauffer - on voit que Macron n'a rien inventé, mais laissons-cela.
Dès qu'on n'a plus comme propriétaire un aristocrate dégénéré, qui possède ces forêts depuis le 13ème siècle (par le biais de sa famille, je veux dire) et qui ne sait pas les exploiter, cette feignasse, mais un capitaliste qui se pointe, plus de ça Lisette ! J'ai acheté la forêt, le petit bois est à moi aussi, c'est compris dans le prix. Et quant aux prétendus droits de ces petzouilles, est-ce qu'ils ont un papelard, une décision juridique, à me montrer et qui me contraindrait à les laisser me piller ? Donc, qu'ils dégagent, et qu'ils montrent un peu plus de développement personnel. S'ils ont froid, ils n'ont qu'à traverser la rue, y a Darty sur les Champs.
Mais il n'y avait rien d'écrit, naturellement, c'étaient des droits et coutumes ancestraux, et les appliquer était une évidence, n'était pas un sujet.
La difficulté, c'est que la Terre n'est à personne, comme disait Rousseau. Il y avait dans l'idée que du petit bois appartient à tout le monde, et quand vous en voulez, vous vous servez. Dans certaines limites bien sûr - en particulier celle qui est liée à la réalité du besoin. Vous trouvez un joli caillou sur le bord de la route, ou un coquillage, ou un joli papillon que vous n'avez pas dans votre collec, vous le prenez, il ne vous vient pas à l'idée que vous n'avez pas de titre pour le prendre. Parce que la Terre est à tout le monde, disons. Là-dessus prévaut le socialisme et personne ne dit que c'est une dictature.
Ceci mène à un socialisme réactionnaire (une des catégories mentionnées dans le Manifeste). Un socialisme du "c'était mieux avant" - angle sous lequel on peut lire l'anecdote que j'ai rapportée. "Avant" on ne nous emmerdait pas sur du bois mort, ou parce qu'on va chasser sur une propriété privée, ou qu'on ramasse des champignons, pour rester dans le forestier.
Cela, c'est du socialisme réac, si tu le mâtines avec un peu de nationalisme, c'est du national-socialisme, qui est un truc qui existe aussi.
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courtial Un peu social-traître, comme on disait dans le temps ?
C'est l'idée.
Mais allons plus loin, puisque le mot socialisme, comme la terre, n'appartient à personne:
Peut-on envisager un capitalisme socialiste ?
ou un socialisme capitaliste si vous préférez ?
Peut-on à la fois être pour la propriété privée et "en même temps" collective des moyens de production ?
On joue à pile ou face en fonction de l'industrie ou du secteur concerné ?
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tieumz
Rocard en avait parlé
je crois "capitalisme à visage humain" ou une expression comme ça
tieumz Peux t'on envisager un capitalisme socialiste ?
ou un socialisme capitaliste si vous préférez ?
La Chine par exemple ?
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La création toute récente de la Nupes a supprimé ou englouti la gauche classique pour l’enfermer, sous les menaces de l’autocrate mélenchon, dans un groupuscule radical d’extrême gauche, allant jusqu’à accepter les bandits rouges (ex-soutiens des brigades rouges) du NPA. Cette extrême gauche, qu'elle soit politique, syndicale ou intellectuelle, porte un programme et des revendications relevant du communisme soviétique.
La gauche radicale des Nupes porte en effet un projet radical, confectionné à la hâte par LFI, mais il n'est pas pensé ni confectionné comme les programmes des autres partis politiques accordent au leur. Chez cette gauche extrême, ce n'est pas le réel qui définit le projet, c'est un ensemble de concepts abstraits, l’idéologie. Le réel vient s'y greffer ensuite pour justifier les propositions, séduire l'opinion et lui présenter une image crédible d'un projet alternatif qui justifie que l'on s'oppose à tous les projets en cours. L'opposition aux projets concurrents, quels qu'il soient, demeure toujours la trame essentielle du programme.
Dans la conscience de mélenchon, Martinez, Bayou ou Frédéric Lordon, l'objet politique premier de leur parti est la lutte sociale, que Marx nommait lutte des classes. Tout est prétexte à cette lutte. Tout y est soumis, l'économie, l'organisation de l'État et de la société et surtout le sort des ouvriers dont ils prétendent défendre la cause. Si la gauche radicale est dite radicale, ce n'est pas en raison de la teneur de ses propositions politiques, c'est à cause de sa méthode et de sa finalité: le conflit, la lutte des classes, la manifestation, le blocage, la grève, la pagaille généralisée et bien souvent, la destruction, le saccage et la violence. Le mélenchon de service, qui recommande de « tout conflictualiser », porte parfaitement cette violence dite sociale.
Or, le principe sous-jacent à l'action radicale est précisément problématique. Ce principe de la lutte des classes, reformulé en lutte sociale, est la négation de ce qui constitue pourtant le fondement, d'Aristote à Montesquieu, de tout projet politique digne de ce nom: l'unité de la nation. Le projet politique de la gauche radicale repose a contrario sur la division de la nation, sur sa fracturation violente, sur l'opposition révolutionnaire d'une partie du corps politique contre l'autre. La gauche radicale désigne clairement l'ennemi: le bourgeois, le patron, le capitaliste, le "milliardaire", le policier, le militaire, etc. Par exemple, la gauche radicale condamne toujours vivement les violences policières, comme on l’a vu récemment, mais exprime toujours une certaine compréhension, voire de l'empathie, pour les auteurs de violences dirigées contre les forces de l'ordre, comme nous avons encore pu le constater lors des manifs récentes.
La gauche radicale, sous ses trois formes, politique, syndicale et intellectuelle, est un poison politique. Elle nuit à la France depuis trop longtemps. Elle doit disparaître.
Qui porte la responsabilité de son existence et de sa pérennité ? Qui devrait être chargé de saper ses fondements? La gauche de gouvernement bien sûr, cette gauche qui aujourd'hui peine à trouver son chemin parce qu'elle est sans cesse en train de regarder vers son extrême gauche, comme pour chercher une caution «de gauche», un satisfecit. Jean Jaurès avait pourtant commencé ce travail de sape en son temps, notamment au moment où Alexandre Millerand est entré dans le gouvernement de Waldeck-Rousseau, considéré comme bourgeois. Jaurès y voyait dynamisme et puissance tandis que Jules Guesde dénonçait une trahison. L'abandon du principe de la lutte des classes prenait ainsi fin pour une certaine gauche, tandis que l'autre s'y accrochait de toutes ses forces, refusant même de soutenir Dreyfus au prétexte qu'il n'était pas ouvrier. Un siècle plus tard, rien n'a vraiment changé, si ce n'est que les responsables de gauche n'ont plus l'envergure de Jaurès, et que le regard nostalgique qu’a porté le PS sur la gauche radicale est indigne. S’associer avec elle est la pire des trahisons.
Mitterrand avait su la dominer en marginalisant, puis en écrasant le PC pour le réduire à néant. Mais Mitterrand n'a pas eu de successeur digne de lui.
La France ne peut plus se permettre de soutenir encore longtemps cet intérêt intellectuel pour la vulgate marxiste, car les épigones de Marx sont aujourd'hui des cervelles creuses, agressives et nuisibles pour le pays. Les déclinaisons politiques et syndicales du marxisme nuisent au pays tout entier, ouvriers et salariés compris, comme jamais auparavant. Il est temps que ça cesse.
Quand les hommes de droites veulent définir ce que doit être la gauche, c'est un peu comme des hyènes qui voudraient apprendre aux jeunes gnous comment ils doivent se comporter dans la savane.
France1982 La Chine, c'est plutôt un socialisme capitaliste. Les décennies de brimades et de négation de l'être humain, socialisme, ont permis au capitalisme d'atteindre son Graal!
[supprimé] je crois "capitalisme à visage humain" ou une expression comme ça
Par exemple. Mais il est difficile de mettre une étiquette sur le concept sans tomber sur des mots passe-partout qui ne le définissent jamais parfaitement.
Les Allemands ont le mot Social-démocratie qui semble correspondre à ce qu'ils ont en tête.
Pour moi, je comprends le concept comme étant un capitalisme doté de gardes-fous et prônant une certaine redistribution des produits de l'activité économique, pour des buts sociaux d'abord, mais aussi, évitons l'hypocrisie, dans un but d'efficacité du travail fourni par les masses (au sens large: allant de l'ouvrier au cadre dirigeant), ainsi que pour favoriser la demande intérieure.
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Je n'ai plus le terme précis, employé par Rocard (qui venait du PSU, quand même) "capitalisme modéré", peut être le bon mot.
En tout cas, c'était bien un virage dans le concept politique, propre à cette gauche de gouvernement.
Oui, social démocratie, ça correspond un peu.
C'était comme une acceptation de l'économie de marché, en espérant freiner les aléas et incidences déplorables liées à la spéculation sans limite.
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Bonjour,
Avant on pouvait nuire à un homme politique pour des questions d'argent. Aujourd'hui tout cela les impôts , les fausses factures etc ... C'est dépassé. Ce sont les histoires de cul qui prennent la relève. Chaque homme politique est à la merci d'un supposé viol ayant eu lieu il y a 30 ans de cela. Si la prescription protège dans certains cas la sentence médiatique elle n'a pas de repoussoir.
Cordialement.
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LFI est complètement coincé: avec l'affaire Bouhafs, ils ont mis en place leur tambouille privée qui s'apparente littéralement à une justice parallèle, avec l'affaire Abad, ils se sont allègrement assis sur la présomption d'innocence.
Le tout saupoudré de la sacralité de la parole des victimes.
Maintenant, ils essayent en même temps de dire que ce que Coquerel a fait n'est pas si grave car pas pénalement répréhensible et qu'il faut respecter la présomption d'innocence, et qu'il faut voir qui lance les rumeurs...
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grishka Maintenant, ils essayent en même temps de dire que ce que Coquerel a fait n'est pas si grave car pas pénalement répréhensible et qu'il faut respecter la présomption d'innocence, et qu'il faut voir qui lance les rumeurs...
En fait le plus pathétique, ce n'est pas d'essayer de défendre Coquerel maintenant, c'est qu'ils savent depuis des mois qu'il a une affaire de ce genre au derrière (même moi je le savais).
C'était évident que ça sortirait une fois qu'il serait dans la lumière.
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[supprimé] Je n'ai plus le terme précis, employé par Rocard (qui venait du PSU, quand même) "capitalisme modéré", peut être le bon mot.
Tu songes peut-être à l'auto-gestion ? Ca n'était pas très capitaliste, mais un modèle alternatif à celui de Moscou. Rocard se référait plutôt à la Yougoslavie de Tito, qui était une approche moins centraliste et autoritaire (Tito n'étant pas cependant un doux agneau, hein...), avec un peu plus de pouvoir pour les syndicats. En France, c'était porté par la CFDT : on se calme avec la lutte des classes doctrinale et systématique, on fait confiance au mouvement social sans chercher à le régenter, ou le téléguider, plutôt à l'amplifier sitôt qu'il existe d'abord par lui-même. Delors vient de là, c'était ce qu'on appelait "la deuxième gauche", qui est peut-être le terme que tu cherches.