[supprimé]
Il y a un principe que tu oublies dans cette histoire. C’est le fonctionnement des règles internationales de la comptabilité des entreprises.
Supposons qu’un labo, ou d’ailleurs n’importe quelle entreprise de n’importe quel pays, qu’elle vende des médicaments ou des nouilles, perde de l’argent dans une opération quelconque, qu’elle soit considérée comme humanitaire ou simplement commerciale.
La législation comptable internationale lui permet de reporter cette perte sur les exercices comptables des années suivantes. Avec le plus souvent une possibilité de rétroactivité de cinq ans, mais cette dernière durée peut varier selon les pays. C’est-à-dire que la société, le labo en l’occurrence, déduira le montant des pertes de l’année concernée des impôts qu’elle devrait payer sur les bénéfices des années suivantes.
En outre, dans tous les pays qui ont lancé des recherches dans cette histoire de Covid, les labos ne sont pas fous. Ils ne l’ont fait qu’avec l’accord de leur fisc national de se voir rembourser par l’État le montant des frais qu’elles ne couvriraient pas si elles ne trouvaient pas le bon produit.
Ce qui se traduirait le plus souvent par une déduction du montant des impôts sur bénéfice à payer les années suivantes.
Et même dans ce cas, si sur le plan comptable l’opération se solderait pour le labo par un résultat nul, cette « nullité » ne serait vraie que sur le papier. Pas dans les résultats financiers effectifs du labo. Le labo serait gagnant. Dans ces cas-là, le labo réutilise toujours les résultats des travaux déjà faits et des résultats déjà obtenus. Ils resservent toujours pour des recherches futures. Qui de fait ont été déjà payés par le Trésor Public.
En outre, il est techniquement évident que le labo dans ce cas est le seul à même d’estimer le montant des travaux de recherche qu’il se fait rembourser. Et il les estime au montant qu’il veut, et techniquement personne, et surtout pas le fisc, n’est en mesure de constater les sommes avancées.