Poufpouf
Bonjour
Peu de places financières tradent le brut.
Historiquement, le record c'est 147 Usd, époque Bush, au finish.
A partir de ce seuil, le baril a dégringolé, jusque, chose jamais vue : un baril négatif.
L'offre était telle (Al Saoud + gaz de schiste US, qui n'avaient plus besoin d'importer) qu'on a vu un baril à -20 dollars.
Comme quoi, tout arrive.
Pendant très longtemps, après la crise financière 2008, le baril a végété entre 20 et 30 Usd.
Il faut savoir qu'un gros tanker, de 500 000 litres par exemple, sa cargaison est vendable, tant qu'elle n'a pas été livrée.
Ainsi, on a vu des gros tanker, errer en mer, pendant un temps incroyable, car il n'arrêtait pas de changer de destination puisque sa cargaison changeait de main incessamment.
Dans le prix du baril, je ne sais pas quelle est la part dédiée à la spéculation, je pense que c'est la majorité, d'un cours du baril.
Ca spécule à tout va.
Londres, Chicago, Zurich... Ca n'arrête jamais.
Il faut savoir que actuellement, la Chine, en sous main, négocie des tonnes de pétrole russe au rabais.
Poutine, trop heureux d'écouler sa ressource dorée.
Bref...
Du fait de la proéminence des productions Ukraine et Russie sur le blé, il me semble que le cours des céréales est à surveiller bien plus que le cours de l'or noir.
Parce que ça, sans nul doute, c'est générateur de sacrées révolutions.
Les printemps arabes étaient une conséquence de pénurie (simulée ou non) sur les céréales dont Moyen orient et pays arabes sont friands.