[supprimé]
cheshire-cat Il vous reste encore du travail pour égaler Alan Sokal.
Bourbaki, j'aurais préféré.
cheshire-cat Il vous reste encore du travail pour égaler Alan Sokal.
Bourbaki, j'aurais préféré.
af90 La question suivante serait : quelle éthique permet le plus cette tranquillité de l'âme ?
Ce serait un autre sujet.
Grigori Perelmman a refusé l'argent et les honneurs auxquels il avait droit. Dans notre monde d’aujourd’hui, beaucoup en ont déduit qu'il était fou. N'est-ce pas plutôt ce qu'on appelait autrefois la sagesse ?
[supprimé]
On se demande en effet comment Nicolas Bourbaki a pu produire une telle œuvre à lui tout seul.
cheshire-cat Nicolas Bourbaki
Il repose au cimetière des Fonctions Aléatoires, la famille Schwartz ne reçoit pas les condoléances.
Dieudonnné était présent aux funérailles. ( Pas lui, l'autre ! )
[supprimé] Sciences dures.
Qui a sorti encore ce truc?
"sciences dures" faut le faire pour sortir ça. Je n'avais jamais entendu ça, ailleurs que de le lire sur FOPO.
Ca veut dire quoi "dure " ? solide? costaud? compliqué?
et la logique? qu'est ce qu'elle a fait? encore, celle là?
La logique, elle est logique. Elle se pose, sans autre forme de procès, soit on l'accepte, soit on a une grosse maladie psychique.
La logique, elle devrait être notre alliée, à tous, car, à travers elle, on peut expliquer beaucoup beaucoup beaucoup de choses. Pas tout, malheureusement, mais beaucoup de choses quand même.
J'ai du mal, perso, à dresser un tableau entre ce qui relève de la logique, et ce qui relève du "bon sens".
Mais à mon avis, les deux sont amis
[supprimé]
1- J'ai oublié que cela dépend évidemment de la partie de la réalité que l'on considère, savoir si elle est soumise au changement ou non. J'étais beaucoup trop centré sur l'objet comme réalité donnée, en oubliant presque qu'il s'intègre lui-même dans l'Univers, c'est-à-dire la réalité dans son ensemble. Il y a deux énormes bêtises : tout est fixe, tout est changeant. A force de forcément vouloir inciter à éviter la seconde, j'ai moi-même fini grossièrement dans la première, sans même m'en douter. Aïe.
2- Si je reviens en territoire plus connu, lorsque le philosophe considère l'essence d'un objet, il sépare dans la réalité ce qui n'est pas séparable. Il tord l'objet comme réalité donnée pour le comprendre, en raison de ce qu'il se propose d'abstraire : j'abstrais l'essence de l'ensemble de l'objet considéré ; l'objet considéré existe alors et peut cesser d'exister, ou existe relativement à un autre objet qui existe alors et peut cesser d'exister, dans l'Univers, c'est-à-dire, l'ensemble de la réalité. Il faut donc qu'il envisage cette opération comme un acte, qui a pour conséquence de réduire l'adéquation entre l'objet et l'idée qu'il s'en fait.
Voyez, une fois cela dit, on comprend mieux pourquoi l'intuition est un peu la grande chimère de certains philosophes : en un acte donné, je comprends l'objet. Comme il n'y a qu'un acte, il peut y avoir identité entre la conception et la chose. Paf, je perçois, je sais, sans avoir besoin de raisonner. Il y a des chanceux quand même.
Du temps béni d’une science totale à la rupture des temps modernes.
https://journals.openedition.org/communication/2141
La conclusion.
Les prétentions au purisme et à l’enfermement sur soi sont souvent dangereuses sur le plan humain, car elles sont symptomatiques des courants sectaires et des idéologies intolérantes (racisme, etc.). Sur le plan scientifique, elles sont source de stérilité et engendrent la pensée unique.
Nul ne peut affirmer raisonnablement que les disciplines n’ont rien à gagner à leur décloisonnement. Antoine de Saint-Exupéry se plaisait à dire cette phrase que tout chercheur, qu’il relève du domaine des sciences exactes ou de celui des sciences humaines, devrait méditer : « Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis »…
Bonjour,
Je fais beaucoup plus simple.
Un objet a de propriétés, des méthodes, et réagit à des évènements.
-les événements peuvent être reçus ou postés
-les propriétés peuvent êtres publiques, privés, protégées et peuvent être héritées.
-les méthodes concentrent l'algorithmique et peuvent être privées, publiques, protégées et peuvent être héritées.
Les objets sont liés soit par dérivation soit par composition.
Les objets peuvent se scinder en sous-objets ou s'assembler en un nouvel objet. Les objets réagissent aux événements qui généralement entrainent des algorithmes., ou des mutations de propriétés.
Ce système est acceptable tant qu'il répond à un cahier des charges au-delà de toutes justifications théoriques. L'objet science étant un méta-objet au-delà de ces préoccupations. .
Cordialement.
Bon, après l'ontologie, les mathématiques, on voit venir des spécialistes de la physique, de la psychologie et de l'informatique. Voilà qui va nous permettre de progresser. Pour les sciences du vivant @fan2machiavel et @hans sont malheureusement peu présents sur le forum actuellement.
Nous attendons aussi nos historiens, nos économistes ,nos sociologues ...
cheshire-cat
1- Vous savez que la question en elle-même : de quelle "science" dépend la "science" qui étudie les "sciences" est un casse tête ? Si nous disons, la philosophie en tant que son objet est le plus large, le spécialiste d'une science donnée répond alors très judicieusement qu'il est le mieux placé pour juger de ses méthodes, qu'il connaît la science qu'il a étudiée et pratique. En fait, il y a certainement une critique interne que seul le spécialiste peut faire, et il y a une critique plus externe à la science en question.
2- Plus on s'éloigne du sensible, et plus l'objet de la discipline en question est large, plus on prend le risque d'être un charlatan.
af90 Voyez, pour cette raison, l'intuition est un peu la grande chimère de certains philosophes : en un acte donné, je comprends l'objet.
Je considère que ce qu'on appelle ordinairement l'intuition ne peut résulter que d'une longue pratique du domaine auquel elle s'applique. Elle permet d'obtenir des résultats de façon plus rapide mais moins fiable que les méthodes laborieuses.
af90 1- Vous savez que la question en elle-même : de quelle "science" dépend la "science" qui étudie les "sciences" est un casse tête ?
Je ne puis que le savoir. Pour définir une mathématique, ou simplement une logique, il faut disposer d'une mathématique et donc d'une logique. Je ne saurais comment le faire autrement. Il y a un seuil que chacun franchit comme il peut ou non. C'est un fait et il ne sert à rien de le regretter.
Par contre l'arithmétique du premier ordre (l'arithmétique des mathématiciens, pas celle des bambins) est suffisante pour définir toute théorie mathématique axiomatique.
cheshire-cat Je considère que ce qu'on appelle ordinairement l'intuition ne peut résulter que d'une longue pratique du domaine auquel elle s'applique. Elle permet d'obtenir des résultats de façon plus rapide mais moins fiable que les méthodes laborieuses.
Ca, c'est plutôt l'expérience.
Les intuitifs savent sans savoir.
[supprimé]
Ramanujan, mathématicien intuitif s'il en fut, a produit des résultats remarquables mais qu'il était incapable de justifier.
Il fallait cependant les vérifier par la démonstration, car tous n'étaient pas corrects. Il est difficile de savoir comment il faisait.
L'inconvénient de l'intuition, c'est qu'elle n'est pas transmissible, contrairement à une méthode formalisée.
Je dirai plutôt : l'opinion, jugement qui peut porter effectivement sur l'expérience de la personne en question, ce que l'on a mémorisé, comment dans ce cas, croire est comme un "moyen terme" entre l'ignorance et le savoir.
Il y a surtout derrière l'intuition : 1- soit l'idée que l'on peut connaître sans l'intervention de l'intelligence, simplement par la sensation ; 2- soit l'inspiration, aujourd'hui plutôt une inspiration en l'homme qui vient de lui-même, une connaissance qu'il se révélerait à lui - même.
Ramanujan attribuait son don à une déesse.
Je me placerai pour ma part du point de vue des sciences cognitives, sciences qui restent largement à construire. L'intuition ne résiderait pas dans les sensassions mais dans le traitement cérébral de l'information.
L'intuition serait un processus cognitif inconscient, le raisonnement serait un processus cognitif conscient.
Quelle confiance pouvons nous accorder à l'intuition d'autrui ou de nous même ? elle se base sur la connaissance que nous avons d'autrui ou de nous même.
cheshire-cat
Un acte inconscient de l'intelligence, si je comprends bien. Je peux espérer connaître, sans être conscient. Mon intelligence travaillerait tout le temps, sans doute corroboré par le fait que le corps est toujours en activité.
Effectivement, l'intelligence peut être vue comme une capacité à traiter des informations, mais je n'ai pas utilisé ce terme car il sous-entend un traitement pertinent de l'information.
Certaines personnes se gourent souvent dans leurs intuitions, ou raisonnent souvent de travers, ce n'est pas ce qu'on appelle des signes d'intelligence. Notons que l'intelligence de chacun varie selon la discipline.
cheshire-cat Notons que l'intelligence de chacun varie selon la discipline.
Miam.
On croirait une note de service tombée du ministère. Les talents partagés, poil au gosier.
Sauf que dans la réalité, l'intelligence est transversale, et la bêtise universelle.