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Gardphil, ton indignation pourrait faire plaisir à voir. Il y a effectivement un gros problème à la fois moral et financier pour ce qui concerne les dividendes. Mais tu n’as rien compris au système. Les dividendes ne vont pas dans les paradis fiscaux. Ils sont officiels, proviennent d’un émetteur identifié et circulent par voie bancaires. En outre, contrairement par exemple aux États-Unis, les actions correspondantes sont obligatoirement conservées par des organismes spécialisés et parfaitement contrôlés. L’argent des dividendes est officiel, passé par des banques, et ne va jamais se réfugier dans des paradis fiscaux. Ce serait inutile. C’est l’argent sans origine avouable qui se retrouve dans les paradis fiscaux. Pas celui dont le Trésor Public a connaissance.
En outre une réquisition de capitaux privés sans motifs juridiques idoines, et les motifs que tu avances ne seraient pas recevables, serait une spoliation, et cela n’entre pas dans ce que les Codes Financiers considèrent comme « réquisitionnable ». De la part de l’État se serait un vol, une spoliation, une confiscation, et non une réquisition.
Par contre, une taxe exceptionnelle sur les dividendes, de n’importe quel montant si ce montant n’excède pas le montant du dividende perçu, serait juridiquement acceptable. Mais à part l’extrême gauche, personne ne suivrait en France sur le plan de l’acceptation de l’impôt. Pas même les organisations politiques qui se prétendent « de gauche ».