En fait ce pauvre étudiant lyonnais a été victime de la pression idéologique des organisations d 'extrême gauche, d 'une forme d'enfermement. Militant il a, selon les informations disponibles, fréquenté divers groupes et syndicats, traçant son parcours dans un petit milieu d’activistes d 'extrême gauche. Il s 'est familiarisé avec l’explication « systémique » des phénomènes : tout est de la faute au capitalisme. Trouvait sans doute grâce à ses yeux l ' anarchisme autogestionnaire: à bas les patrons; ou le fantasme de la lutte contre la bête immonde : les fascistes, les racistes rôdent de partout. Une véritable bouillie idéologique, un enfermement mental , une forme de paranoïa.
Ce type de discours s 'adresse par ailleurs à des étudiants dont le bagage intellectuel est insuffisant. Le baccalauréat ne joue plus son rôle de contrôle de la capacité à suivre des études supérieures. La réalité existe cependant : c 'est l 'impossibilité pour les bacheliers à réussir les examens universitaires, c' est la découverte du mensonge institutionnel diffusé par l’éducation nationale : le bac permet la poursuite d 'études supérieures.
Voilà ce qui ressort de ce drame : l’écosystème de l’extrême-gauche, est plus qu ' un vague délire. Il a une influence. Il limite la vision qu 'ont du monde des gens faiblement armés sur le plan idéologique, exploite leurs difficultés personnelles, leur explique que tous leurs malheurs sont dus à une cause unique : le système, en l' occurrence patriarcal/raciste/capitaliste. Tout cela aggravé par le caractère délétère de l éducation nationale.
Tristesse pour ce garçon qui a été aveuglé par ses " amis " et auquel on a trop facilement donné le baccalauréat , faisant naître ainsi des illusions aujourd'hui perdues.