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Même si la décolonisation devait saper notre force, cela voudrait simplement dire que nous réglerions le problème trente ans plus tard. Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir. En revanche la colonisation c'est la fin.
Mais au contraire de vous je pense que les réformes économiques nécessaires viendront naturellement une fois la démocratie populaire en place.
Vivre soumis aux afrabans n'est pas "profiter d'un monde meilleur". Vous plaidez pour la soumission au nom de la paix et présentez la vie sous nos maîtres afrabans sous un jour favorable : je vous conchie.
Si vous connaissiez l'histoire des soldats de l'an II vous sauriez que ce fut une levée contrainte et forcée, qui suscita un fort mécontentement et se révéla inefficace. Parce que ces institutions civiles parisiennes contractuelles étaient trop fragiles et non-représentatives, comme le sont nos institutions civiles multiethniques internationalisées actuelles, et comme le seraient plus encore les vôtres.
Imaginez que dans votre futur multiethnique les Russes ou les Chinois viennent nous envahir, qui se sacrifierait dans votre nouveau monde ? Mieux vaudrait eux que de voir nos filles soumises aux afrabans.
En quoi méprisé-je notre destin commun ? Il ne s'agit pas de dire que notre destin serait écrit mais que nous avons un avenir commun parce que nous avons un passé commun. Du moins si nous décolonisons, sinon nous n'avons plus d'avenir du tout.