Par recoupement, ce qu'on peut dire, c'est que lorsqu'un sondage est mauvais pour un candidat, ce candidat dit "vous savez, moi les sondages, hein..."
Mais quand le sondage est bon, le candidat dit "tous les sondages le disent, je suis la seule à même de gagner contre macron".
Moralité, au final, les candidats CROIENT aux sondages. et même, ils en réclament, car ça leur permet de se situer, et de voir si telle technique de campagne est payante ou non.
C'est pour cela, que l'on voit le candidat Zemmour changer de stratégie tous les 4 matins, car il a semble t il complètement perdu sa fièvre du samedi soir de Septembre.
Difficile, d'établir qu'un sondage est parfaitement réalisé, et infaillible.
Il y a cette notion, qui à mon avis fonctionne depuis très longtemps :
(j'en avais déjà parlé) dans les années 90, j'ai enquêté au FNJ, pour le compte d'un pigiste reubeu du Nouvel Obs.
En réponse lors de "mon immersion" lol, j'ai obtenu ceci :
"jean marie le pen a été très clair, il nous a dit, au dernier meeting, "soit vous ne répondez jamais aux journalistes sondeurs, soit, vous répondez que vous votez communiste ou socialiste, ça nous permettra de créer une grosse surprise aux prochaines élections"
Sur ce principe, c'est assez difficile d'envisager un sondage exhaustif et représentatif.
Je pense qu'il faut plutôt observer les tendances, voir comment les courbes évoluent.
Mais, d'un sondage à l'autre, on voit quand même de fortes disparités.
j'avais remarqué que la tendance gauchiste chez IFOP se retrouvait souvent.
Aussi, lorsqu'on écoute un directeur d'institut de sondage, il nous expliquera qu'ils ont mis en place tous les instruments, pour limiter au max leur marge d'erreur.
A l'arrivée, on voit que l'électeur, lui aussi, peut changer complètement, lors de son bulletin de vote. Et ainsi, créer une surprise de façon involontaire.
Bref, tout ceci ne doit pas nous empêcher de regarder les sondages mais de les prendre pour ce qu'ils sont. Un instantané plus ou moins fiable.