Neodadais complètement faux, sauf à prétendre que Bobigny et ses habitants de 35 nationalités différentes ne dispose pas de son commissariat, de son tribunal, de ses gymnases et espaces culturels, d'aménagements urbains, d'un reseau d'eau potable et d'un système de traitement des eaux usées, de la collecte et du traitement de leurs dechets etc.
Bref, votre lien est factuel : les migrants coûtent à la France en moyenne entre 2006 et 2018 de 0.35 à 0.53 du pib (9 à 13 milliards, une paille) sans distinguer les instruits et les natifs de l'ue au bilan positif de la masse au bilan negatif :
Bon déjà, rien à voir avec Bobigny. Votre exemple est inepte car, d'une part, tous ces services sont pris en compte dans l'étude. D'autre part, toutes les villes de France ne dispose pas d'une telle diversité au niveau de la population.
Quant au reste, je viens de comprendre pour quelles raisons vos conclusions personnelles vont à l'opposé des conclusions de l'étude. En somme, vous avez sciemment choisi de retenir les chiffres qui allaient dans le sens de votre théorie, tout en occultant les autres qui l'infirment lors même qu'ils sont justement les + fiables.
Je m'explique :
les dépenses consacrées aux biens publics sont divisées en dépenses en biens publics congestibles et en biens publics purs.
Les biens publics congestibles sont des biens publics pour lesquels le coût de la fourniture augmente avec la taille de la population.
Les biens publics purs sont des biens pour lesquels le coût marginal est nul. Le coût de fourniture des biens publics purs ne varie pas avec la taille de la population. Les biens publics purs sont par exemple les services de défense, l’intérêt de la dette publique, ou le fonctionnement des organes exécutifs et législatifs.
Or, vous avez choisi de ne retenir QUE le solde incluant toutes les dépenses afférentes aux biens publics congestibles et purs. Or, comme il est bien dit, les biens publics purs ne varient pas avec la taille de la population et seraient exactement les mêmes quand bien même il n'y aurait pas un seul immigré en France (bien que certains auteurs ne pensent pas la même chose, je le reconnais).
Raison pour laquelle il est dit :
La façon dont les biens publics sont attribués aux immigrés et aux natifs est un facteur clé pour comprendre les estimations de l’impact budgétaire de l’immigration. Ceci est encore plus important dans une analyse transnationale, compte tenu des différences entre pays dans la part des dépenses allouées à des postes comme la défense ou les opérations liées à la dette publique.
Comme l’arrivée d’immigrés ne devrait pas modifier les dépenses consacrées aux biens publics purs, de nombreuses études les imputent aux natifs uniquement.
Or, sans la prise en compte des biens publics purs, le solde budgétaire de l'immigration est positif. Raison pour laquelle l'étude dit :
La contribution budgétaire nette des immigrés reste positive dans tous les pays, à l’exception des pays baltes, lorsque les dépenses consacrées aux biens publics congestibles et les postes restants des recettes publiques sont inclus (colonne B)
Donc concrètement, oui les immigrés ne coûtent pas + aux Français qu'ils ne rapportent et ce contrairement à ce qu'affirment certains.
Quant à votre distinction (sous-tendue par une idée raciste) ue/hors ue, elle est complètement inepte et aucun fondement ne permet de la rendre pertinente.