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cheshire-cat La spécialisation étant inévitable, comment en limiter les effets indésirables ? Je crois que le savant, outre une connaissance approfondie de sa sous-discipline, doit avoir quelques lueurs dans d'autres disciplines, en particulier connexes à la sienne. Un dialogue interdisciplinaire implique, comme tout dialogue, des connaissances préalables partagées.

... La mode de maintenant (une des solutions) pour les décideurs, c'est se faire dicter sa conduite, et ses actions, par des IAs.

Les IAs ont même déjà des droits de votes, un droit d'influence, dans les conseils d'administrations et autres grands organismes.

sangtriste

sangtriste J'étais premier prix de catéchisme, à l'âge de dix ans, et le premier à démissionner, six mois plus tard. Mais bon. C'est un atout que de mieux connaitre la mythologie. Je ne regrette pas les heures passées à écouter des niaiseries. Par contre, la messe.... Quand on a vu le film 300 fois, ça lasse un peu.

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    Poufpouf

    Un peu comme BFM-TV, donc.

    Poufpouf
    Le catéchisme constitue l'enseignement de base pour le catholique : un peu l'équivalent de l'écriture, ou du calcul, pas plus. On ne connaît pas la doctrine catholique, juste lorsque l'on a fait quelques cours de catéchisme. Le problème n'est pas de l'envisager comme une sophistique, basée sur des mythes, plus de ne pas l'étudier avant de la critiquer. Il en résulte des objections qui pour la plupart sont complètement stupides.

    Si je devais me prononcer sur la doctrine catholique, voici l'angle d'approche que je choisirais : c'est un système qui admet des idées a priori, développé de manière à être irréfutable -donc antiscientifique-. Le théologien est parfois sage, parfois sophiste : d'autant plus sage, lorsqu'il quitte l'explication de ses mythes, qu'il raisonne alors en philosophe réaliste. L'extravagant côtoie le très intéressant ; sachez quand même, que ne ce n'est pas vraiment propre aux théologiens...

      cheshire-cat
      Le problème vient -il de la masse de notre érudition, ou de notre incapacité à synthétiser parce que nous ne disposons plus forcément des armes pour cela ? Pour garder l'essentiel d'un propos, encore faut-il disposer d'une doctrine qui permet de séparer l'être de l'accident. On en revient à une question que nous abordons souvent : comment définit-on ?

        Poufpouf J'étais premier prix de catéchisme,

        Fayot!

        Poufpouf le premier à démissionner

        Looser!

        Poufpouf la mythologie

        Mytho!

        Poufpouf Quand on a vu le film 300

        Beau film mais un peu violent

        af90 et quelques illusions en moins,

        Déjà que vous en aviez pas beaucoup à l'époque...

        af90 Le problème n'est pas de l'envisager comme une sophistique, basée sur des mythes, plus de ne pas l'étudier avant de la critiquer

        Pourtant les thèmes développés dans le NT sont toujours d'actualité et la morale qui y est associé n'a pas trouvé d'équivalent à mon sens depuis cette époque. Alors que l'on considère que l'homme évolue avec le temps et acquiert davantage de sagesse, cela devrait poser question que 2000 ans auparavant, un individu, a lui seul, et en peu de temps, a réussit à poser les bases de ce qui représente notre législation.

        • af90 a répondu à ça.

          af90
          Le scientifique aime les lois générales, qui permettent de décrire nombre de faits particuliers.
          Toutefois, cette approche présente des limites, si on connait des lois de la gravitation qui permettent de décrire avec précision la trajectoire des corps célestes, on ne connait pas de lois du vivant qui permettent, pour prendre un exemple dans l'actualité, de prédire avec précision le futur de telle ou telle maladie. Il existe des lois du vivant, mais leur manifestation doit être étudiée dans chaque cas particulier, faute de quoi elles ne disent pas grand chose.

            jack127
            1- Je ne critique pas la Bible, qui est une bien meilleure collection de livres que n'importe quelle littérature, et qui dispose d'ailleurs de bien meilleurs commentaires, dans la mesure ou dans l'Eglise, les théologiens justement ne pratiquent pas le libre-examen ou exégèse sauvage. J'exagère un peu, certainement.

            2- Il ne suffit pas d'établir qu'une doctrine repose en partie sur des mythes, pour la jeter au feu. En dernier lieu, puisque vous parlez d'éthique, toute éthique repose soit sur une poétique, soit une théologie, soit une métaphysique, soit sur la simple expérience et prétend alors s'en séparer. En vérité, dans ces conditions, on ne maîtrise même pas les premiers postulats qui guident cette éthique : elle est alors encore moins bien fondée que les autres.

            En général, ses défenseurs dogmatisent alors directement en éthique. A titre d'exemple, citons certains défenseurs des droits de l'homme, qui invoquent leurs textes : DUDH, DDHC, comme de nouveaux décalogues et qui n'apprécient pas vraiment que l'on s'aventure sur le terrain de la critique philosophique.

              cheshire-cat le futur de telle ou telle maladie

              On ne peut pas prédire l'évolution des maladies, seulement essayer de trouver des remèdes.

              cheshire-cat
              La question qui suit est logiquement : à qui la faute ? D'où votre réponse. Mais au vu de l'argument présenté, il semble à première vue plus évident de l'imputer aux philosophes qu'aux scientifiques, même s'ils sont évidemment bien obligés de s'interroger sur les conceptions qui guident leur étude. Aujourd'hui, vous prenez l'exemple de la notion de loi ; la dernière fois celle de classification.

              Si l'on prend par exemple la notion d'espèce. Quelle est la conception de l'espèce "homme" des scientifiques ? Quelle est celle qui est sous-jacente lorsque nous développons toute la philosophie des droits de l'homme ? Si je suis scientifique, c'est-à-dire que je m'en remets à la définition des biologistes, ne dois-je pas conclure qu'elle a disons quelques siècles de retard ?

                af90 On remarquera aujourd'hui qu'il faut être pour ou contre tel ou tel sujet. L'agnostique passe pour un tiède indécis, incapable de se positionner. Il en résulte que ceux qui débattent sur la religion l'accepte ou la rejette tout en bloc et dans ce dernier cas, ne faisant pas de distinction entre l'historicité et le paranormal, s'appuie sur ce dernier pour en déduire que tout a été fabriqué. En l'absence de preuve concrète, on ne peut démontrer l'indémontrable.
                En ce qui concerne l'éthique, elle évolue selon les époques et tout dernièrement avec l'émancipation de la femme qui en a fait son cheval de bataille avec parfois des dérives alarmantes.

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                  jack127 L'agnostique passe pour un tiède indécis, incapable de se positionner.

                  L'agnostique a compris et accepté qu'il ne pourra jamais tout savoir sur tout ... d'où son doute légitime.
                  Le doute est la seule certitude de l'Homme, contrairement aux Dieux (s'ils existent).

                    jack127 L'agnostique passe pour un tiède indécis, incapable de se positionner.

                    C'est surtout quelqu'un qui ne s'enferme pas dans des dogmes et qui s'offre ainsi un champ de possibles infini!

                    [supprimé] Ce n'était pas une critique mais un constat. L'athée ne croit pas en l'absence de preuve concrète de l'existence de Dieu mais ne tient pas compte du cas inverse contrairement à l'agnostique.
                    Pour le croyant, les causes peuvent être multiples.

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                      jack127 L'athée ne croit pas en l'absence de preuve concrète de l'existence de Dieu mais ne tient pas compte du cas inverse contrairement à l'agnostique.

                      Il lui manque un scenario. ;-) (c'est pas une critique non plus, en pays laïque tout est permis, et on a le droit de changer)

                      af90 Les catholiques ne lisent pas la bible; et ont abandonné son esprit en 310. Cette religion n'est plus qu'un outil au service des pouvoirs, un instrument politique voué à protéger les nantis. Peu importe le contenu des Ecritures, puisqu'il n'a influencé les fidèles que durant trois siècles. En revanche, toute mythologie est intéressante à étudier, ne serait-ce que dans l'idée de comparer les différents variants. Je note aussi le fait que les affirmations ci dessus ne s'appliquent pas aux protestants, qui sont souvent littéralistes. Ils attachent aussi beaucoup d'importance à l'AT, que les catholiques laissent sur l'étagère quand, une fois n'est pas coutume, ils lisent un passage de la bible. La vérité est que l'enseignement du dogme catholique est beaucoup plus basé sur le catéchisme et les sermons dominicaux. De brefs extraits du Livre, et beaucoup de commentaires

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                        Poufpouf Peu importe le contenu des Ecritures, puisqu'il n'a influencé les fidèles que durant trois siècles.

                        Assertion grotesque de gauchiste ignorant, démentie par de nombreux auteurs, à commencer par Weber, Durkheim, Todd, Gauchet, Huntington, et tant d'autres.

                          af90 L'éthique prônée par le NT, très différente de celle de l'AT, s'appuis probablement sur la philosophie essénienne, qui recommande la charité, la pauvreté, et la tolérance. Sauf que dès que l'église est devenue apostolique et romaine, c'est aux seuls pauvres qu'on demandé d'être charitables, ou, plus tard, de payer la dîme, tandis que les puissants et les membres du clergé s'empiffraient sans retenue. Difficile de parler d'éthique quand on se contente d'entériner la loi du plus fort avec la caution du Tout Puissant. Idem s'agissant du rejet de l'hédonisme qui n'a jamais été imposé aux nantis. A ce propos il est toujours amusant de comparer l'image du Christ, telle que représentée sur les tableaux, avec celle du pape ou des cardinaux, croulant sous les dorures. Le Vatican est pourtant la vitrine du catholicisme.

                          [supprimé] Il ne m'a pas paru que les évangiles approuvaient le blanchiment de l'argent du trafic de drogue, principale ressource du Vatican. Mais ça n'est pas un phénomène nouveau. L'Eglise rackette les pauvres depuis 1700 ans, n'en déplaise à vos auteurs fétiches. Et ça n'est pas seulement la Vatican qui s'est beurré durant des siècles, ce sont tous les membres du clergé à l'exception des moines et des bonnes soeurs.... (bonnes mais sans plus). L'Abbé Pierre demeure l'exception qui confirme la règle.