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af90 Avec six ans de réflexion en plus, et quelques illusions en moins, même moi ...
Ca m'arrive aussi également, et c'est tout à votre honneur de pouvoir avoir une réflexion de ce type. Ca prouve votre intelligence.
af90 Avec six ans de réflexion en plus, et quelques illusions en moins, même moi ...
Ca m'arrive aussi également, et c'est tout à votre honneur de pouvoir avoir une réflexion de ce type. Ca prouve votre intelligence.
nyarlathotep J'ai étudié le latin et le grec pendant des années avec des professeurs sérieux, je n'en ai rien retenu et c'était la même foire que partout ailleurs.
L'étude du latin favorise la compréhension de la grammaire. On peut oublier la langue, mais on retient sa structure.
af90 - l'ère des spécialistes ; remplacement des philosophes par les intellectuels. Aussi spécialiste dans leur domaine, qu'ignorant dans les autres. En résulte une incapacité à traiter un sujet de manière complète et intéressante.
Le volume des textes disponibles c'est accru de façon continue au cours de la période historique, nonobstant des épisodes de perte. Dans les années 1990, des savants avaient édité un CD-ROM contenant la plus grande partie des textes grecs anciens. Cela représentait déjà un volume important, mais on ne saurait faire la même chose avec d'autres corpus. On ne peut plus dire "j'ai lu tous les livres" depuis longtemps.
La spécialisation étant inévitable, comment en limiter les effets indésirables ? Je crois que le savant, outre une connaissance approfondie de sa sous-discipline, doit avoir quelques lueurs dans d'autres disciplines, en particulier connexes à la sienne. Un dialogue interdisciplinaire implique, comme tout dialogue, des connaissances préalables partagées.
La culture repose sur des connaissances de base et des méthodes d'analyse. A défaut de ces socles, les connaissances sont inexploitables. Le rôle de l'école primaire est donc très important, car, si cette pré-formation échoue, le secondaire n'apporte que des connaissances éparses sans réelle cohérence. On gave les enfants de données qu'ils oublient un mois plus tard.
Poufpouf La culture repose sur des connaissances de base
D'où l'intérêt du catéchisme! ;-)
cheshire-cat La spécialisation étant inévitable, comment en limiter les effets indésirables ? Je crois que le savant, outre une connaissance approfondie de sa sous-discipline, doit avoir quelques lueurs dans d'autres disciplines, en particulier connexes à la sienne. Un dialogue interdisciplinaire implique, comme tout dialogue, des connaissances préalables partagées.
... La mode de maintenant (une des solutions) pour les décideurs, c'est se faire dicter sa conduite, et ses actions, par des IAs.
Les IAs ont même déjà des droits de votes, un droit d'influence, dans les conseils d'administrations et autres grands organismes.
sangtriste J'étais premier prix de catéchisme, à l'âge de dix ans, et le premier à démissionner, six mois plus tard. Mais bon. C'est un atout que de mieux connaitre la mythologie. Je ne regrette pas les heures passées à écouter des niaiseries. Par contre, la messe.... Quand on a vu le film 300 fois, ça lasse un peu.
Un peu comme BFM-TV, donc.
Poufpouf
Le catéchisme constitue l'enseignement de base pour le catholique : un peu l'équivalent de l'écriture, ou du calcul, pas plus. On ne connaît pas la doctrine catholique, juste lorsque l'on a fait quelques cours de catéchisme. Le problème n'est pas de l'envisager comme une sophistique, basée sur des mythes, plus de ne pas l'étudier avant de la critiquer. Il en résulte des objections qui pour la plupart sont complètement stupides.
Si je devais me prononcer sur la doctrine catholique, voici l'angle d'approche que je choisirais : c'est un système qui admet des idées a priori, développé de manière à être irréfutable -donc antiscientifique-. Le théologien est parfois sage, parfois sophiste : d'autant plus sage, lorsqu'il quitte l'explication de ses mythes, qu'il raisonne alors en philosophe réaliste. L'extravagant côtoie le très intéressant ; sachez quand même, que ne ce n'est pas vraiment propre aux théologiens...
cheshire-cat
Le problème vient -il de la masse de notre érudition, ou de notre incapacité à synthétiser parce que nous ne disposons plus forcément des armes pour cela ? Pour garder l'essentiel d'un propos, encore faut-il disposer d'une doctrine qui permet de séparer l'être de l'accident. On en revient à une question que nous abordons souvent : comment définit-on ?
af90 et quelques illusions en moins,
Déjà que vous en aviez pas beaucoup à l'époque...
af90 Le problème n'est pas de l'envisager comme une sophistique, basée sur des mythes, plus de ne pas l'étudier avant de la critiquer
Pourtant les thèmes développés dans le NT sont toujours d'actualité et la morale qui y est associé n'a pas trouvé d'équivalent à mon sens depuis cette époque. Alors que l'on considère que l'homme évolue avec le temps et acquiert davantage de sagesse, cela devrait poser question que 2000 ans auparavant, un individu, a lui seul, et en peu de temps, a réussit à poser les bases de ce qui représente notre législation.
af90
Le scientifique aime les lois générales, qui permettent de décrire nombre de faits particuliers.
Toutefois, cette approche présente des limites, si on connait des lois de la gravitation qui permettent de décrire avec précision la trajectoire des corps célestes, on ne connait pas de lois du vivant qui permettent, pour prendre un exemple dans l'actualité, de prédire avec précision le futur de telle ou telle maladie. Il existe des lois du vivant, mais leur manifestation doit être étudiée dans chaque cas particulier, faute de quoi elles ne disent pas grand chose.
jack127
1- Je ne critique pas la Bible, qui est une bien meilleure collection de livres que n'importe quelle littérature, et qui dispose d'ailleurs de bien meilleurs commentaires, dans la mesure ou dans l'Eglise, les théologiens justement ne pratiquent pas le libre-examen ou exégèse sauvage. J'exagère un peu, certainement.
2- Il ne suffit pas d'établir qu'une doctrine repose en partie sur des mythes, pour la jeter au feu. En dernier lieu, puisque vous parlez d'éthique, toute éthique repose soit sur une poétique, soit une théologie, soit une métaphysique, soit sur la simple expérience et prétend alors s'en séparer. En vérité, dans ces conditions, on ne maîtrise même pas les premiers postulats qui guident cette éthique : elle est alors encore moins bien fondée que les autres.
En général, ses défenseurs dogmatisent alors directement en éthique. A titre d'exemple, citons certains défenseurs des droits de l'homme, qui invoquent leurs textes : DUDH, DDHC, comme de nouveaux décalogues et qui n'apprécient pas vraiment que l'on s'aventure sur le terrain de la critique philosophique.
cheshire-cat le futur de telle ou telle maladie
On ne peut pas prédire l'évolution des maladies, seulement essayer de trouver des remèdes.
cheshire-cat
La question qui suit est logiquement : à qui la faute ? D'où votre réponse. Mais au vu de l'argument présenté, il semble à première vue plus évident de l'imputer aux philosophes qu'aux scientifiques, même s'ils sont évidemment bien obligés de s'interroger sur les conceptions qui guident leur étude. Aujourd'hui, vous prenez l'exemple de la notion de loi ; la dernière fois celle de classification.
Si l'on prend par exemple la notion d'espèce. Quelle est la conception de l'espèce "homme" des scientifiques ? Quelle est celle qui est sous-jacente lorsque nous développons toute la philosophie des droits de l'homme ? Si je suis scientifique, c'est-à-dire que je m'en remets à la définition des biologistes, ne dois-je pas conclure qu'elle a disons quelques siècles de retard ?
af90 On remarquera aujourd'hui qu'il faut être pour ou contre tel ou tel sujet. L'agnostique passe pour un tiède indécis, incapable de se positionner. Il en résulte que ceux qui débattent sur la religion l'accepte ou la rejette tout en bloc et dans ce dernier cas, ne faisant pas de distinction entre l'historicité et le paranormal, s'appuie sur ce dernier pour en déduire que tout a été fabriqué. En l'absence de preuve concrète, on ne peut démontrer l'indémontrable.
En ce qui concerne l'éthique, elle évolue selon les époques et tout dernièrement avec l'émancipation de la femme qui en a fait son cheval de bataille avec parfois des dérives alarmantes.
jack127 L'agnostique passe pour un tiède indécis, incapable de se positionner.
L'agnostique a compris et accepté qu'il ne pourra jamais tout savoir sur tout ... d'où son doute légitime.
Le doute est la seule certitude de l'Homme, contrairement aux Dieux (s'ils existent).
jack127 L'agnostique passe pour un tiède indécis, incapable de se positionner.
C'est surtout quelqu'un qui ne s'enferme pas dans des dogmes et qui s'offre ainsi un champ de possibles infini!
[supprimé] Ce n'était pas une critique mais un constat. L'athée ne croit pas en l'absence de preuve concrète de l'existence de Dieu mais ne tient pas compte du cas inverse contrairement à l'agnostique.
Pour le croyant, les causes peuvent être multiples.