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af90 Désigner un embryon humain comme une larve, cela pose déjà un problème d'éthique car ce terme est réservé au monde animal donc cela sous-entend un parti pris en déconsidérant la nature du sujet en question.
J'essaye de me poser du côté des deux parties et je comprends les arguments des uns et des autres et chaque cas mérite une attention particulière et ne peux être traité de la même manière. Un enfant conçu lors d'un viol portera cette étiquette à vie, tout comme sa mère à qui il rappellera cet acte odieux. On ne peut faire un parallèle avec l'enfant trisomique par exemple qui impose un problème différent et une prise en charge particulière.
Aussi se pose le problème de l'enfant non désiré mais dans bien des cas, sa naissance peut changer la donne car on reste malgré tout destiné à se reproduire et à aimer notre progéniture quelle qu'elle soit.
La nature n'est pas toujours bien faite de ce côté car nombre de couples essayent désespérément de devenir parents alors que d'autres préfèrent vivre sans contrainte.
Le décideur suit le plus souvent les tendances du moment et obéit aux nouveaux lobbying en place sans réellement se poser la question du bien fondé de ces choix car n'étant pas formé pour ce genre de considérations qui ne rentre pas dans son domaine de compétences. De plus, il essaiera de satisfaire le plus grand nombre et de démontrer que ces choix vont dans le sens d'un progrès sociétal en jouant sur le côté sentimentaliste.