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Le terme "communautarisme" n'est que de la novlangue d'aujourd'hui. Qu'est-ce qu'un juif ? Qu'est-ce qu'un français ? Est-ce conciliable ? Dans la mesure où il y a confrontation, que choisit-il ? Agira-t-il en français ou juif ? Des questions aujourd'hui que l'on peut aussi poser à un catholique ou musulman, si l'on considère que la France se définit par les principes de 89.
S'il agit en juif, catholique ou musulman, plutôt qu'en fonction des lois héritées des principes de 89, on dira qu'il est "communautariste", tout en définissant la cité comme espace de liberté pour les individus, où chacun peut être d'une communauté donnée ; en oubliant, à condition que les lois de la République s'imposent sur celles de la communauté, religion donnée par exemple, donc tendent à sa destruction.
L'illusion se maintient grâce aux catholiques, musulmans ou juifs d'opinions : les gus qui ne différent en rien des athées, ou agnostiques, qui ne respectent absolument pas les lois de leur religion, qui ont abandonné toute orthopraxie, tout en continuant à s'affirmer catholiques, musulmans, ou juifs. Par exemple, citons le catholique pro-avortement, ou du moins qui ne le condamne pas, ou qui divorce, et se marie une seconde fois, désormais avec absolution automatique du prêtre conciliaire : le troupeau qui mène le pasteur, plutôt que le pasteur qui mène le troupeau.
Parce qu'ils sont infectés par les principes libéraux, parce qu'ils défendent plus les principes de 89 que leur religion, ils sont les parfaits représentants du modèle vendu par les héritiers des révolutionnaires, des exemples pour les autres ; alors qu'en vérité, le catholique - libéral ou "assimilé" est au mieux un très mauvais catholique qui a de quoi s'inquiéter sérieusement pour son salut, au pire carrément un hérétique. Je m'en tiens à ce jugement, afin d'éviter une controverse de plus sur l'Eglise d'aujourd'hui.