Just
Et bien oui.
C'est courant.
Les "conseillers" du GIEC sont-ils vraiment des "scientifiques " de plus ?
Par qui sont-ils rémunérés ?
Je ne crois plus à leur fiabilité depuis

  • Assange et son Wikileaks ( et les échanges mails entre "scientifiques ")
  • leurs prévisions sans cesse erronées devenues politiques.

    Just

    Des scientifiques qui contrediraient les rapports des scientifiques

    C'est l'essence même de la science : une discussion publique et contradictoire, où chacun expose ses arguments jusqu'à aboutir à un consensus, ce qui prend souvent plusieurs générations.

    stirnersept11

    Les "conseillers" du GIEC sont-ils vraiment des "scientifiques " de plus ?

    Le GIEC fonctionne sur un mode contradictoire : l'administration nomme et rémunère ses propres experts, et chaque gouvernement peut nommer et rémunérer ses propres experts. Il est probable que certains ne soient pas des universitaires, surtout dans la seconde catégorie, mais la quasi-totalité le sont.

    L'administration elle-même est constituée de représentants gouvernementaux, qui ne sont pas nécessairement des scientifiques.

    Assange et son Wikileaks ( et les échanges mails entre "scientifiques ")

    Certaines conduites étaient effectivement déplorables, mais elles ne sont attribuables qu'à quelques personnes parmi les milliers concernées, et sur plus de trente ans ! Connaissez-vous une seule organisation faisant mieux ?

    leurs prévisions sans cesse erronées devenues politiques.

    A quelles prévisions erronées faites-vous référence ? Notez toutefois que leurs publications n'ont pas vocation à deviner des certitudes, mais à recenser l'état de l'art des connaissances. La certitude n'est pas de ce monde, mais le doute ne peut pas être prétexte à l'inaction au vu des dangers potentiels.

    Je reconnais en revanche l'instrumentalisation politique, mais elle reste confinée aux pans les moins techniques de l'organisation et de ses rapports : solutions envisagées et discours des administrateurs (position politique par excellence).

    Les rapports du GIEC devraient être une discussion de spécialistes : parmi ceux qui en parlent, très peu de gens les lisent. Les gens capables de les comprendre et surtout de vraiment les critiquer ne courent pas les rues, en raison des connaissances nécessaires à cet effet.

    Malheureusement, même parmi les gens instruits du grand public, la suspension du jugement n'est pas très populaire. L'exégèse positive de la sainte autorité, et l'exégèse négative de la méchante autorité ont beaucoup plus le vent en poupe. Nous oublions sans doute que si la vulgarisation permet de connaître grossièrement les vues de plus instruit que soi sur une question, elle ne donne pas la formation et les connaissances nécessaires pour pouvoir en juger.

    Peut-on toutefois pratiquer la suspension du jugement dès lors qu'existe une problématique politique ? il est question au moins chez certains exégètes, voire chez certains spécialistes, d'imposer un programme politique et une politique de coopération entre sociétés à partir des prévisions/prédictions ou scénarios du GIEC, organisme doté d'une autorité scientifique devant laquelle nous devrions tous nous incliner... ce qui, nous y revenons, suppose de les évaluer.

      af90

      • Les rapports du GIEC ne sont pas faits pour être lus mais consultés : ce sont des documents de référence technique recensant l'état de l'art des connaissances, sujet après sujet (couche nuageuse, activité volcanique, albédo, activité solaire, ...).

        Pour autant que je puisse en juger, les deux premiers livres (causes et conséquences), conçus par des physiciens, forment un travail sérieux malgré quelques absences. Le troisième livre, sur l'adaptation (solutions), conçu par des économistes, est bien plus problématique et me semble souvent poser les mauvaises questions (prix actuel, empreinte carbone actuelle, extrapolation à partir du présent et du passé à de futures conditions de marché nécessairement différentes).

        Enfin l'idéologie s'immisce depuis plusieurs années déjà dans les laboratoires en charge du sujet : après avoir bousillé la sociologie, les faiseurs de bien commencent à pénétrer tout ce qui touche au climat dans les institutions de recherche. Ils sont encore minoritaires en physique, mais le resteront-ils ? Malheureusement cela se ressent ici ou là dans les rapports du GIEC et dans sa communication grand public (choix du mot "cataclysmique", recommandations en faveur de la sobriété, ce récent discours aberrant d'un responsable non-scientifique).

      • Vous ne pouvez pas abandonner les décisions aux experts. Pour commencer personne n'est expert sur ce sujet car celui-ci est trop vaste, à la croisée de la physique, du droit public, de la diplomatie, de l'économie. Ensuite car il y a des choix politiques à faire, qui nécessitent de laisser le public trancher, tant pour des raisons éthiques que pour gagner son adhésion, et aussi parce que le personnel politique est trop court-termiste, trop irresponsable, trop peu compétent.

        Le seul moyen de faire est d'organiser de véritables consultations citoyennes, prenant les dizaines de journées nécessaires pour interroger suffisamment de vrais experts, pas des militants choisis par l'Elysée pour avaliser un projet pré-rédigé.

        france2100 Le seul moyen de faire est d'organiser de véritables consultations citoyennes, prenant le temps d'interroger suffisamment de vrais experts, pas des militants choisis par l'Elysée pour avaliser un projet pré-rédigé.

        Vous n'avez pas l'air de savoir qu'il existe un Parlement.

          france2100

          af90 Peut-on toutefois pratiquer la suspension du jugement dès lors qu'existe une problématique politique ? il est question au moins chez certains exégètes, voire chez certains spécialistes, d'imposer un programme politique et une politique de coopération entre sociétés à partir des prévisions/prédictions ou scénarios du GIEC, organisme doté d'une autorité scientifique devant laquelle nous devrions selon eux tous nous incliner... ce qui, nous y revenons, suppose de les évaluer.

          Permettez que je me corrige, car mon propos a été mal compris.

            candidus
            Le parlement n'est ni représentatif ni compétent, sans quoi il ne ferait pas de la France un pays africain.

            af90
            Votre message parlait de "l'autorité scientifique" (sic) revendiquée par le GIEC, pas d'une autorité politique dont il se tient sagement éloigné,

              france2100
              Je pense que mon premier message était suffisamment clair, mais cela ne me coûtait rien d'ajouter une petite précision par courtoisie.

              Je voulais dire qu'au fond sur une telle question, ceux qui n'ont pas la formation et les connaissances nécessaires devraient suspendre leur jugement. Je sais toutefois que cette règle n'est pas du tout en accord avec notre système politique fondé sur le citoyen éclairé. Le "ose savoir" étant dans bien des cas pas vraiment possible, les jugements à l'emporte-pièce s'imposent.

              Pour aller plus loin, resterait effectivement la possibilité de la confiance comme solution hétérodoxe. Peut-on faire confiance à tel organisme, ou à tels spécialistes, ou à tels politiciens qui se fondent sur la parole de tels experts comme vous dites ? Sont-ils bien informés ? Les uns ou les autres constituent-ils une "aristocratie éclairée" ? Même dans ce cas, faut-il se soumettre à une supposée aristocratie éclairée ? Précédemment, je ne répondais pas à toutes ces questions.

                • [supprimé]

                bon, nous sommes toujours en pleine phase de refroidissement météorologique momentané mais cela devrait s'estomper avant le 10 mai, ce jour maudit de l'histoire récente de ce pays.

                Constater que le climat change ( et ça me convient) fait-il de moi un climatosceptique (comme ils disent) quand je relève que les "experts" de la climatologie sont universitaire, ingénieur ( par exemple le président du GIEC de 2002 à 2015)
                ou encore Jouzel , ingénieur lié au nucléaire. Des vocations climato tardives
                etc

                Quand le climat est , pour moi, un sujet politique à l'image de l'icone Greta ( dont les parents portent souvent des tee-shirt "antifa ")
                qu'il est utilisé, détourné pour lutter contre le capitalisme et les sociétés évoluées
                je suis un peu septique.

                Le climat change. C'est une évidence.
                Mais je ne pense pas que l'activité humaine y soit pour grand chose.

                Au cours de ces millions d'années, le climat a toujours changé. Plus 4 degré du temps de Philippe Le Bel, des moins 30 degré à la fin du règne de Louis XIV, plus froid au 19 ème siècle, plus chaud aujourd'hui.

                Autrefois il y avait même une île chaude, le Groenland où les vikings cultivaient la terre.
                Sans doute qu'ils avaient trop de véhicules diesel.

                  france2100 Le parlement n'est ni représentatif ni compétent, sans quoi il ne ferait pas de la France un pays africain.

                  De là à vouloir le remplacer par des palabres devant la case...

                  Regain Le seul fléau pour la Planète c'est les Verts et leur chauffage à 19 degrés sans même avoir une cheminée.

                  Regain

                  Bonjour,

                  Ne pas faire cuire les aliments ou ne pas allumer la télé c'est moins de pollution . Etc ..

                  Cordialement.

                  af90

                  Je voulais dire qu'au fond sur une telle question, ceux qui n'ont pas la formation et les connaissances nécessaires devraient suspendre leur jugement.

                  Et je vous ai répondu que le jugement n'est pas qu'affaire d'expertise, qu'il s'agit aussi d'intérêts conflictuels et de choix éthiques, que l'expertise est de toute façon fragmentée entre plusieurs individus, et qu'elle n'est pas toujours fiable.

                  Je sais toutefois que cette règle n'est pas du tout en accord avec notre système politique fondé sur le citoyen éclairé.

                  Les dictateurs, les rois et les papes ne délèguent pas davantage leurs pouvoirs à des comités d'experts.

                  Peut-on faire confiance à tel organisme, ou à tels spécialistes

                  Il n'y a pas de crise de confiance envers les sciences naturelles chez la plupart des citoyens ; celle-ci n'est simplement pas aveugle, car aucune confiance ne l'est jamais.

                  ou à tels politiciens qui se fondent sur la parole de tels experts comme vous dites ?

                  Les politiciens ne s'appuient pas sur l'expertise. Les décisions sont prises entre la poire et le fromage, en fonction du dernier à avoir murmuré à l'oreille de l'élu.

                    stirnersept11

                    • La climatologie n'est qu'une facette de la question climatique : elle énonce le problème, mais la recherche des solutions est une affaire d'ingénieurs, économistes, diplomates et chefs d'entreprise.

                    • Comment expliquez-vous que de nombreux gaz atmosphériques aient vu leur concentration doubler en deux siècles, alors qu'ils oscillaient à +-20% depuis 500k années ?

                    stirnersept11 Quand le climat est (...) utilisé, détourné pour lutter contre le capitalisme et les sociétés évoluées

                    Capitalisme qui agite le climat pour s'assurer des gains financiers réglementaires supérieurs à 6%, qui utilise le climat pour créer de nouveaux marchés où spéculer payés par les consommateurs ?

                    L'industrie attaquée au nom du climat pourquoi pas. Le capitalisme ...

                    • Just a répondu à ça.

                      Bonjour,

                      Avec l'écologie le pétrole devient une denrée rare comme le rhum de la Martinique .

                      Cordialement.