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La Russie n’a aucun intérêt stratégique à attaquer la Pologne, les pays baltes ou à "prendre la Transnistrie". Un tel mouvement activerait immédiatement l’Article 5 de l’OTAN, entraînant une confrontation directe avec l’Alliance, et dans le pire des cas, une guerre nucléaire globale.
Poutine a fait plusieurs déclarations a ce sujet, mais elles ne sont pas relayées en dehors de l'Europe et des réseaux sociaux. Regardez l'interview faite par Tucker Carlson.
Aucun dirigeant russe n’a laissé entendre qu’un tel projet était à l’ordre du jour. C’est un fantasme entretenu par les pays baltes et la Pologne depuis des décennies, car leur politique étrangère repose entièrement sur la peur et l’hostilité envers Moscou.
La France, qui dispose d’une autonomie stratégique et d’une profondeur géopolitique bien plus grande que ces petits États, n’a aucun intérêt à épouser mécaniquement leur ligne dure vis-à-vis de la Russie. Ce n’est pas parce que ces pays voient la Russie comme leur ennemi héréditaire que Paris doit suivre cette vision à l’aveugle.
Sauf a vouloir se "suicider" contre la Russie pour reset les compteurs de la dette. Si l’objectif réel de certains dirigeants européens est de déclencher un chaos contrôlé pour effacer leurs erreurs économiques, alors la vérité importe peu, seule l’illusion de la menace compte.
Le principal obstacle à la paix aujourd’hui n’est pas la position russe, mais bien l’attitude erratique de Zelensky. Il change de position en permanence sur la possibilité d’un accord de paix. Il aurait pu négocier dès mars 2022, il aurait pu le faire des dizaines de fois depuis, l'administration Trump lui a tendu la main trois fois, il les a endormis trois fois, et chaque semaine, des milliers de soldats ukrainiens meurent dans un conflit qu’il pourrait décider d’arrêter à tout moment.
Mais il ne le fait pas et la raison invoquée est ridicule: Parce qu'il n'a pas de garantie sûre et absolue que la Russie respectera cette paix.
Ces garanties ne peuvent pas exister. Exiger quelque chose d'aussi catégorique va a l'encontre même du principe d'un traité de paix, sauf a vouloir totalement vitrifier l'adversaire à l'arme atomique pour être sûr qu'il ne représentera jamais une menace à l'avenir.
Un État ne peut jamais avoir la certitude absolue que son ennemi respectera un traité. C’est une réalité de la géopolitique.
Autrement dit, et on entre là dans le coeur nucléaire de l'absurdité de cette histoire: Zelensky choisit de sacrifier des vies ukrainiennes aujourd'hui, au nom d'un procès d'intention sur une potentielle violation par la Russie d'un traité de paix demain.