Simon
Réponse à Simon du 20-9-2024
En effet pour les retraités actuels ce n’était pas Germinal mais vous conviendrez que les actifs d’aujourd’hui bénéficient de technologies sécuritaires, d’aides ordinateurs et autres, de bien être, de repos etc…qui ne sont pas négligeables.
Les arrêts maladie avaient un sens, maintenant la goutte au nez et l’on cherche à s’arrêter, en comparaison les actifs d’aujourd’hui ont des privilèges mais que certains d’entre eux ne méritent pas.
Par contre vous confondez l’heure légale avec le nombre d’heures effectuées.
Pendant très longtemps les salariés faisaient entre 44 et 46 heures, ça a été mon cas, 5 jours de 8 heures plus le samedi matin pour arriver souvent à plus de 44 heures avec effectivement des heures supplémentaires cotisables et imposables.
Pourquoi autant d’heures parce que en ce temps là Monsieur tout le monde travaillait les entreprises tournaient à plein régime, la mondialisation et par ricochet la désindustrialisation n’avait pas encore commis ce désastre ressenti depuis les années 90.
En conséquence les cotisations pouvaient être acceptables.
Il est donc pensable que de nombreuses années se retrouvent dans les 25 meilleurs années.
Lorsque l’on s’aperçoit que coût du travail, pour les produits manufacturés, en Allemagne est équivalent au coût du travail de la France, il semble difficile d’incriminer les cotisations.
Nous savons tous que le problème est dû au montant des salaires, les pays asiatiques, la Slovaquie, la Slovénie, la Bulgarie, même l’Espagne et le Portugal, avec des salaires beaucoup plus bas, nous pénalisent.
Je ne crois pas qu’il faille voir cet aspect collectif sous cette forme, il est vrai que les cotisations salariales comme patronales sont élevées mais inversement nous sommes un pays qui redistribuons beaucoup et qui permet d’avoir une pauvreté moindre que la moyenne européenne.
Mais probablement que la répartition des richesses est encore et toujours mal maîtrisée.
Il est toujours malsain de comparer les générations entre-elles il faut simplement se dire que chacune a ses plus et ses moins, trop de paramètres peuvent fausser les résultats.