Les ukrainiens ne semblent pas encore prêts à faire des concessions pour mettre fin à la guerre:
"La proportion d’Ukrainiens favorables à des concessions territoriales pour mettre fin à la guerre dans les plus brefs délais est restée de 32 % depuis le printemps dernier et 58 % s’y opposent désormais catégoriquement, soit trois points de plus qu’en mai, selon un sondage de l’Institut international de sociologie de Kiev."
https://www.lemonde.fr/international/live/2024/11/12/en-direct-guerre-en-ukraine-le-barrage-du-reservoir-de-kourakhove-endommage-par-un-bombardement-russe_6385709_3210.html?_staled_
La guerre en Ukraine, tome 4
- Modifié
stm Évidemment.
Je mets de côté le cas de la Crimée qui n'est qu'une dispute entre Russie et EU pour la possession d'un port en Mer noire, et qui est d'ores et déjà réglé.
S'agissant de la guerre civile en Ukraine dans laquelle des "protecteurs" sont intervenus, les uns pour aider les russophones, les autres pour éviter la déroute du régime de Kiev promouvant un jacobinisme total, ce sont les protecteurs-tuteurs qui s'entendront, ou non.
Une hypothèse qui n'est pas à exclure, c'est que les EU en aient un peu assez d'éviter la déroute des Kiéviens, dont l'État jacobin serait réduit à ce qu'il peut être, à savoir quelques étendues de steppe entre Kiev et Poltava. À la grande satisfaction de 4 pays de l'UE récupérant ce qu'on peut considérer comme étant à eux : Pologne, Slovaquie, Hongrie et Roumanie.
La Galicie orientale (polonaise), la Ruthénie (slovaque et hongroise), la Bukovine du Nord (roumaine) et la Bessarabie maritime (roumaine) pourraient ainsi intégrer l'UE. C'est ce que je privilégie.
La discussion entre Trump et Poutine portera sur Kherson, Iékaterinoslav et Odessa. Pas sûr que Poutine les lâche sans autre combat.
Zelinsky devrait être traduit en justice international pour résistance stupide a un ennemi évidemment supérieur ayant entraîné des pertes humaines inutiles, de la dilapidation importante d'argent occidental et des dévastations environnementales conséquentes.
- Modifié
keskikoa Zelinsky devrait être traduit en justice international pour résistance stupide a un ennemi évidemment supérieur ayant entraîné des pertes humaines inutiles, de la dilapidation importante d'argent occidental et des dévastations environnementales conséquentes.
J'en veux surtout à l'Allemagne et à la France, promoteurs et garants des Accords de Minsk qui avaient évité la déroute de Kiev en stoppant l'avancée des séparatistes. La mauvaise foi des dirigeants allemands et français de l'époque mériterait aussi quelques franches explications.
L'Ukraine 2014-2024 : une tragédie franco-allemande.
candidus L'histoire retient que les peuples ont besoin d'être soudés autour d'une volonté commune pour devenir une nation forte et pour cela, il faut les unifier dans un projet qui satisfasse le plus grand nombre. Si échec il y'a de ce côté là alors il faut matter les dissidents ou arriver à un compromis.
Just Poutine a finalement félicité Trump, on est rassuré...
N'a félicité rien du tout.
Je vois que vous avez beaucoup de mal avec les notions étatiques, d'une part, et les notions privées et personnelles d'autre part.
Et que d'un mot humainement gentil, bref et indirect, dit à titre personnel à des journalistes lors de la réunion du Club international Valdaï, vous déformez ça en "Poutine a finalement félicité Trump".
Primo, le niveau officiel :
Les USA étant un pays ennemi de la Russie, le protocole russe ne permet aucune "félicitation" adressée par le Chef d'État russe au nouvel élu américain. Voilà ce qui a été rappelé mot à mot par D. Peskov, porte-parole du Kremlin.
(Cela, à cause de la guerre US menée contre la Russie par proxy ukrainien.)
Deuzio, le niveau des relations humaines :
Il n'y a absolument aucun doute que le courant passe très bien entre D. Trump et le président russe qui éprouve de la sympathie pour lui. C'est pourquoi V. Poutine __ à qui le protocole russe ne permet pas de faire des félicitations officielles __ , a profité de l'occasion offerte par le Forum Valdaï, répondant à des journalistes, pour exprimer son admiration à D. Trump pour son courage physique au cours des attentats "démocrates" qui l'ont récemment visé par balles. Par la même occasion devant ces journalistes, il a espéré régler à l'avenir avec le président Trump beaucoup de questions en suspens.
Prière donc de ne pas brouiller le niveau officiel, où il n'y a protocolairement aucun contact, avec le niveau officieux où Poutine a bien voulu parler indirectement de D. Trump, lors d'une question des journalistes au Forum Valdaï.
Quant à la fakenews du "Washington Post", média gauchiste haïssant Trump, qui a fabriqué que "Trump a téléphoné jeudi au président russe" (fake news pour justement embarrasser Trump et le mettre en porte-à -faux), ce cas a été sèchement tranché par le porte-parole du Kremlin :
https://www.dna.fr/politique/2024/11/11/le-gouvernement-russe-dement-l-entretien-telephonique-entre-poutine-et-trump
Quant aux habitudes gauchistes, bien connues du "Washington Post", de fabriquer et publier "a lot of fake news about Donald trump and Russia" ("publier beaucoup de fake news concernant D. Trump et la Russie"), c'est tranché ici :
https://www.mediaite.com/online/washington-post-is-sure-publishing-a-lot-of-fake-news-about-donald-trump-russia-lately/
Ergo : Jusqu'ici D. Trump, président élu mais non officiel, non en exercice de mandat, n'a échangé aucune conversation directe avec le président russe, officiel en exercice de mandat. Comme déjà dit, Trump n'en a reçu aucune félicitation officielle pour son élection, "les États-Unis étant un pays ennemi de la Russie" (D. Peskov, porte-parole officiel)
Moi j'aime les choses claires et adamantines, et je déteste les entourloupes chafouines.
- Modifié
candidus keskikoa Zelinsky devrait être traduit en justice international pour résistance stupide a un ennemi évidemment supérieur, dilapidation d'argent occidental ...
Candidus : J'en veux surtout à l'Allemagne et à la France, promoteurs et garants des Accords de Minsk qui avaient évité la déroute de Kiev
Ne blessons ni la vraie Allemagne ni la vraie France. Mais stigmatisons les sots malfaisants qui les chapeautaient alors.
Quant à l'histrion hors mandat... laissez faire le temps.
- Modifié
Just La proportion d’Ukrainiens favorables à des concessions territoriales pour mettre fin à la guerre dans les plus brefs délais est restée de 32 % depuis le printemps dernier et 58 % s’y opposent désormais catégoriquement, soit trois points de plus qu’en mai, selon un sondage
Ce n'est point eux qui décident, c'est le canon.
ll eût fallu tout simplement regarder plus loin que le bout de son nez et ne pas provoquer en continu la Russie de 2014 à 2021, pour qu'elle décide de lancer en 2022 l'Opération spéciale toujours en cours.
Comme l'a rappelé hier encore D. Peskov, porte-parole officiel, "L'Opération spéciale ira jusqu'à son terme, avec la réalisation complète de tous ses objectifs initiaux."
(Je subodore vers 2026 ou 27.)
Il ne faut jamais jouer avec l'Ours russe.
stm Ce ne sont pas les Ukrainiens qui décideront des conditions de la fin du conflit, ce seront les Russes et les Américains.
Merci.
- Modifié
Just les peuples ont besoin d'être soudés autour d'une volonté commune pour devenir une nation forte
Encore faut-il que ce ne soit pas trop artificiel au départ dans les contours.
La volonté de fonder un "peuple ukrainien" sur l'ensemble de l'Ukraine administrative soviétique, autoproclamée indépendante à partir de 1990, prétendait se fonder sur une longue histoire "nationale" et l'emploi d'un dialecte russe particulier, l'ukrainien.
Mais il y avait au moins deux impostures :
1- Le dialecte ukrainien n'était familier et commun qu'à une fraction de la population, les langues véhiculaires étant, selon l'endroit et depuis plusieurs siècles, principalement l'allemand et le russe, secondairement le polonais, le slovaque, le hongrois et le roumain.
2- Le foyer que l'on pouvait légitimement qualifier d'ukrainien était en fait dissocié en 2 morceaux disjoints, aboutissement de deux histoires distinctes, l'une autour de Kiev et Poltava sur une logique cosaque montée depuis le Sud. L'autre autour de Lvov (Leopol, Lemberg), sorte de relique lithuano-polonaise héritière de la république médiévale des Deux-Nations, sur une logique venant du Nord.
Deux faits notoires du XXème siècle sont venus envenimer le binz : l'alliance objective avec le nazisme pour lutter contre les Soviétiques, et l'aventure banderiste autour de Lvov, qui a tiré parti du nazisme pour lutter à la fois contre la Pologne et les Soviets en enfonçant un coin "indépendantiste".
J'observe que l'Occident a cru opportun d'adhérer et de participer au projet d'une Ukraine moderne en aidant à la prise de pouvoir des unificateurs centralisateurs et anti-fédéralistes dont le représentant actuel est Zélenski.
C'était une erreur. Elle a coûté cher.
Il est temps de stopper l'hystérie.
- Modifié
Additif pour synthèse.
Il y a une véritable danse du scalp autour du totem central de Leopol, Lemberg, Lvow, Lvov, Lviv avec 3 valeureux guerriers qui tournent autour en se lançant des regards sournois de côté :
les constructeurs de l'Espace vital du Saint-Empire, qui étaient autrichiens lors du dépeçage de la Pologne et lorsqu'ils ont eu la Galicie en partage, et qui sont restés germaniques, autrement dit, l'UE de Maëstricht ;
les Polonais, qui ont récupéré la Galicie occidentale (Cracovie) et ne désespèrent pas de récupérer aussi l'orientale, en étant patients et en se méfiant d'Ursula ;
les Ukrainiens de Kiev qui cultivent le souvenir du galicien Bandera et se verraient être les maîtres.
Les Russes rigolent c'est pas leur problème.
Donald Trump : C’est une guerre (en Ukraine) qui n’aurait jamais dû commencer.
Donald Trump, le président élu des États-Unis, a une opinion fondamentalement différente sur les événements en Ukraine par rapport à l'opinion de Obama, Biden, Macron etc.
Obama, Biden, Macron etc. affirment que les événements en Ukraine ont commencé par une indignation populaire contre le régime corrompu du président ukrainien de l'époque, Ianoukovitch, qui, le 21 novembre 2013, a reporté la signature de l'accord d'association entre l'Ukraine et l'UE. Obama a personnellement qualifié Ianoukovitch de dirigeant corrompu.
Cependant, Donald Trump a évalué la situation initiale différemment l’année dernière (voir la citation ci-dessous et la vidéo au début du message) :
Depuis des décennies, nous avons les mêmes personnes, comme Victoria Nuland et bien d’autres comme elle, obsédées par l’idée de pousser l’Ukraine vers l’OTAN, sans parler du soutien du Département d’État aux soulèvements en Ukraine. Ces personnes recherchent la confrontation depuis longtemps…
Dans mes messages, j’ai moi aussi toujours souligné l’absence absolue de raisons internes au mouvement de protestation – le soi-disant Euromaïdan – qui a débuté en Ukraine fin 2013.
Personne sensé ne croirait que des gens puissent commencer à jeter des pierres sur la police, puis à brûler et à tuer à cause de quelque chose d’aussi trivial qu’un retard dans la signature d’un accord.
En 1949, la France est devenue membre de l'OTAN sous un gouvernement ; en 1966, sous un autre gouvernement, elle a quitté les structures militaires de l'OTAN et en 2009, sous un autre gouvernement, elle est revenue pleinement dans l'OTAN. Il est probable qu'elle en sortira à nouveau à l'avenir, puis y reviendra à nouveau, etc.
En 1973, le Royaume-Uni est devenu membre de l'UE sous un gouvernement et a quitté l'UE en 2020 sous un autre gouvernement. Il est probable qu'il y reviendra à l'avenir, puis qu'il en sortira à nouveau, etc.
En 1952, la Grèce entre dans l'OTAN, la quitte en 1974 et y revient en 1980.
Autrement dit, les pays entrent constamment dans certaines unions, les quittent, y reviennent, etc. Personne ne peut comprendre pourquoi il était si important pour les Ukrainiens de signer l’accord d’association avec l’UE précisément en 2013.
Quinze mois après le report de la signature de l'accord entre l'Ukraine et l'UE, la prochaine élection présidentielle ukrainienne devait avoir lieu, au cours de laquelle les Ukrainiens pourraient légalement élire un autre président, qui aurait signé cet accord plus rapidement.
En ce qui concerne la corruption sous Ianoukovitch, pendant les 10 ans qui se sont écoulés depuis que Ianoukovitch a été destitué du pouvoir en février 2014, les autorités ukrainiennes n’ont pas réussi à prouver que Ianoukovitch avait volé ne serait-ce qu’un centime.
Mais personne en Ukraine n'a jamais été indigné par ce fait ; par exemple, en 2017, les Ukrainiens ont été indignés par le traitement cruel infligé à un cheval qui conduisait une calèche de touristes à Odessa ; voir ici.
Au fait, les informations sur Ianoukovitch ont également été supprimées de la base de données d'Interpol et vous pouvez les consulter vous-même sur le site officiel d'Interpol.
En mars 2014, le gouvernement russe a décidé d’accepter la Crimée – où la majorité de la population est d’origine russe – au sein de la Fédération de Russie. À mon avis, cela est dû en grande partie au fait que les manifestants en Ukraine ont commencé à brûler et à tuer pendant l’Euromaïdan. Voir le message Y avait-il une menace pour les Russes ethniques en février 2014 en Ukraine (question de Crimée) ?
Cependant, après l'intégration de la Crimée dans la Fédération de Russie, les autorités ukrainiennes ont commencé à menacer de mesures militaires pour la « réintégration de la Crimée » dans l'Ukraine - voir le site officiel du président ukrainien.
Et ces menaces s’accompagnaient de livraisons massives d’équipements militaires occidentaux à l’Ukraine ; voir à ce propos le message L’opération militaire spéciale russe en Ukraine a-t-elle été provoquée ?
En ce qui concerne l’opération militaire russe en Ukraine, Trump en impute la responsabilité au président Joe Biden et à la vice-présidente Kamala Harris. Il a déclaré que Biden « a tout encouragé » en s’engageant à aider l’Ukraine à se défendre plutôt qu’à la pousser à céder des territoires à la Russie ; voir The Associated Press.
P.-S.
Le titre de cet article « C'est une guerre qui n'aurait jamais dû commencer » est tiré du discours de Donald Trump lors de son débat présidentiel avec Joe Biden.
- Modifié
Fred4 En ce qui concerne l’opération militaire russe en Ukraine, Trump en impute la responsabilité au président Joe Biden et à la vice-présidente Kamala Harris. Il a déclaré que Biden « a tout encouragé » en s’engageant à aider l’Ukraine à se défendre plutôt qu’à la pousser à céder des territoires à la Russie ; voir The Associated Press.
Evidemment qu'il ne va pas s'accuser lui-même mais il a la mémoire courte encore une fois ce bon vieux Trump puisqu'il fut le premier à livrer des lance-missiles antichar Javelin à l'Ukraine, ce qu'avait refuser Obama avant lui.
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/washington-valide-la-vente-de-missiles-a-l-ukraine-evoquee-dans-l-appel-trump-zelensky-20191003
Et à cette époque il aurait menacé Poutine de raser Moscou s'il touchait à l'Ukraine selon ses dires. C'est fou comme une girouette s'accommode bien du sens du vent...
- Modifié
Un chef d,état responsable devrait comprendre qu,il y a aujourd'hui moins à perdre à se tourner vers la Russie et les Brics, que vers une Europe en pleine décadence.
Zelensky est le fossoyeur de l Ukraine.