grishka Je connais très bien un pays avec un protectionnisme agricole défiant toute concurrence: la Suisse.
Quotas d'importation et taxes douanières.
Le coût de l'alimentation, c'est facilement un facteur deux. Après, cela vient surtout du coût de la main d'oeuvre.

C'est un bon exemple, comme moi vous avez dut remarquer le coté prospère des campagnes Suisse, avec services public, transports en communs, petits commerce, artisanat, etc..
Et pourtant la nature n'y est pas aussi généreuse que chez nous. ça fait envie.

Chirac disait : "les emmerdes volent en escadrille". Avec Macron, c'est toute une flotte aérienne, par vagues successives.

Sous la pression de la Commission européenne, les outils de régulation de la PAC ont éte démantelés les uns après les autres. Le désastre annoncé par les professionnels opposés à ces dérégulations fanatiques est en cours. Niant l'évidence, le Commissaire européen à l'agriculture, s'en lave les mains et laisse aux géants de l'agro-industrie le soin de restructurer l'elevage, quitte à sacrifier la majorité des exoloitations. Dépouillée de ses prérogatives économiques, la PAC est devenue une usine à gaz qui multiplie à l'infini les normes. Est-il vraiment rationnel de confier aux institutions qui lont complexifiée à l'absurde, le soin de simplifier une politique ?

    • [supprimé]

    Jean-Aymar Nous avons les moyens d'aider les agriculteurs en boycottant les produis importés tout simplement.

    Ce qui sous-entends avoir les moyens de payer les produits plus chers, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Donc il faudra toujours importer des tomates d'Espagne, des pommes du Chili ou du bœuf d'Argentine.

    Jean-Aymar Achetons moins, achetons bien !!!

    Facile à dire. Les supermarchés à bas prix te contredisent.

    • [supprimé]

    • Modifié

    grishka On se rationnait encore au sortir de la guerre, faut le rappeler.

    La guerre est terminée depuis 80 ans.

    grishka S'il existait un autre "modèle" et que les agriculteurs puissent en vivre, pourquoi ils ne le feraient pas spontanément?

    Certains le font, mais ils ne sont pas majoritaires. D'ailleurs l'un des modèles a très bien se développer depuis 10 ans, peut-être plus, c'est la vente directe.

      La FNSEA appelle au blocage de paris pour dés lundi..
      A partir de 14h.
      Coalition.

      Cela me fait penser à un ami agriculteur qui, il y a quelques années, s'était fait convaincre par le représentant d'une banque, qu'il aurait des rentrées d'argent régulières s'il se lançait dans l'élevage industriel de porcs, lequel est encouragé par la communauté européenne. Il se laisse donc tenter bien que la subvention de Bruxelles ne couvre qu'une partie de cette investissement. Il contract un emprunt plein d'espoir pour l'avenir. Mais bientôt la rentabilité de sa nouvelle activité se révèle dérisoire et quand le cours du porc s'effondre du fait de la surproduction dont la responsabilité revient aux technocrates, il se retrouve criblé de dettes à un tel point qu'il n'a pas d'autre alternative que de sa vendre sa ferme et de changer de métier. Voila la réalité paysanne d'où la révolte.

      • [supprimé]

      Neodadais Rappel aux agriculteurs

      Ils sont là, ce sont eux nos vrais ennemis, vous les croisez dans les rues, dans les campagnes, sur la Toile, bien souvent masqués, aussi haineux que lâches

      Macron

      Il faudrait rappeler que Macron parlait alors des militants du FN/RN et je suis tout à fait d'accord avec lui. A relire

        [supprimé]

        'un des modèles a très bien se développer depuis 10 ans c'est la vente directe.

        Pas vraiment simple la vente directe de blé, d'orge, de betteraves à sucre, de colza, de lin etc.

        Certes c'est plus facile pour les pommes, les tomates, les patates etc.
        Mais ça fait quand même respectivement près de 2 millions de tonnes de pommes, 800.000 tonnes de tomates ou 8/9 millions de tonnes de patates bon an mal an.
        Pas évident que tout ça parte si facilement que ça au marché du samedi ou en vente à la ferme.

          • [supprimé]

          Malouin Et il en faut un peu au Marché de Rungis, que les fermiers voudraient bloquer.

          attal a demandé a macron "si les agriculteurs viennent à paris qu'est ce qu'on fait ?"
          macron a dit " donnez leur des migrants je leur ai promis des migrants , qu'ils les emportent sur leurs charriottes "

          • [supprimé]

          • Modifié

          Malouin Pas vraiment simple la vente directe de blé, d'orge, de betteraves à sucre, de colza, de lin etc.

          Sans blague ! Les céréaliers ne représentent pas la paysannerie française et je ne suis pas sûr qu'ils soient en train de participer aux blocages. Ces mecs-là visent l'export, pour beaucoup (la France figure parmi les 5 premiers exportateurs mondiaux de blé), et ce ne sont pas des malheureux. Ils vont pourtant bénéficier à plein des avantages sur le GNL sans avoir bouger le moindre petit doigt.

          En vente directe, tu trouves aujourd'hui de la viande qu'on te livre en colis de 5 à 10 kg. Je ne connais pas le poids de ce modèle économique, mais ça marche toujours est-il.

            [supprimé] La viande directe en colis à la ferme c'est un slogan. C'est un modèle marketing dérivé. C'est fabriqué à l'abattoir qui est à 70 km, empaqueté et commercialisé en dérivation du circuit principal servant les points de vente classiques - boucheries, rayons spécialisés de grandes surface ou restauration collective.
            Mais c'est sympa pour l'image.
            Je connais des producteurs de lait de chèvre en hors-sol qui ont quelques bovins nourris avec les excédents et qui sont rentabilisés comme ça vu que leur nourriture ne coûte rien.
            Ils ne font pas le fromage à la ferme c'est trop problématique avec les normes vétérinaires.

              Et Macron il.est où ?
              Planqué.

              • [supprimé]

              candidus La viande directe en colis à la ferme c'est un slogan. C'est un modèle marketing dérivé. C'est fabriqué à l'abattoir qui est à 70 km, empaqueté et commercialisé en dérivation du circuit principal servant les points de vente classiques

              oui les normes d'abattage sont très strictes

              candidus producteurs de lait de chèvre en hors-sol

              vente de fromages interdite sans labo ad hoc également, certaines fermes fabriquent encore leur fromage sur place mais pas toutes.

              finalement il y a moins de véritable local qu'on ne le croit

                [supprimé]
                Surtout que les plus grandes intoxication viennent de l' industrie, chaque jour des produits rappelés.

                • [supprimé]

                • Modifié

                candidus Il m'est arrivé de me rendre dans une ferme pour acheter de la viande directement, voyant même les gens qui avaient découpé le veau fermier. Mais il est évident que beaucoup passent par les abattoirs.

                La vente directe veut dire aussi l'absence d'intermédiaire. D'ailleurs les produits ne sont pas forcément moins chers que dans le commerce, mais il y a une confiance entre les clients et les producteurs car très souvent chacun se connait.

                Chez les maraichers ou les fruitiers, c'est encore plus simple. Soit les gens se servent directement dans les champs et les vergers, soit la vente se fait à la boutique du producteur ou par colis, sans que ça ne l'empêche d'en diriger une partie vers la grande distribution.

                20/04/2023 : Lactalis, nouveau numéro 1 français de l'agroalimentaire devant Danone .

                L'activité de Lactalis a fortement progressé l'an dernier (+28,4%) à 28,3 milliards d'euros,
                tirée par l'augmentation du prix de vente de ses produits
                mais aussi gonflée par ses acquisitions récentes - en particulier une partie des fromages
                de la marque Kraft (hors Philadelphia), populaire en Amérique du Nord, et Leerdammer.
                https://www.lefigaro.fr/societes/lactalis-nouveau-numero-1-francais-de-l-agroalimentaire-devant-danone-20230420

                Les chiffres des suicides chez les agriculteurs sont alarmants
                et la réalité est encore plus sinistre pour une profession frappée par la solitude des exploitants,
                les conditions de vie difficiles, mais aussi les difficultés financières récurrentes.
                "Ce serait plus de deux suicides par jour, selon les chiffres de la MSA.
                Elle évoque 605 suicides chez agriculteurs, exploitants et salariés" .
                https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/suicides-chez-les-agricultures-des-chiffres-qui-font-froid-dans-le-dos_3612595.html