Just Voilà, on peut exprimer aussi cette théorie comme ça.
L'avantage du finalisme c'est qu'il justifie le libre-arbitre comme agent du dessein final.

candidus Si l'on se réfère à la thèse créationniste, nous sommes libres de nos actions, bonnes ou mauvaises donc oui et sans Dieu, chacun fait ce qu'il veut donc oui dans les deux cas.

James
il faut je crois aller du coté de la physique quantique...notement la tehorie quantique des champs

d'apres ce que j'ai compris
protons et neutrons sont apparu juste apres le bigbang...avant il y avait des particules elementaires à courte durée de vie...
evidement tout cela nous eloigne encore plus dune creation biblique en 7 jours ouvrés

    Just enfin passer de la vie microbienne à l'homme nécessite des mutations difficilement imaginables, même au cours de millions d'années

    Cela tombe bien, c'est au cours de milliards d'années.

    Cette difficulté bloquant votre imagination, est-elle issue de vos dizaines d'années d'observations ou de vos croyances ?

    minautore evidement tout cela nous eloigne encore plus dune creation biblique en 7 jours ouvrés

    La métaphore allons, la métaphore...

    Du reste, il peut toujours être argué également que ces textes divins ne sont que des retranscriptions humaines, lors prompts à l'erreur.

    • Just a répondu à ça.

      Neodadais Millions ou milliards, ça ne change pas grand chose. Le plus lointain ancêtre de l'homme, homo habilis, serait apparu il y'a 2.8 millions d'années. L'homme qui descenderait du singe, lui même apparu 56 millions d'années en arrière et puis après, le singe descend de quel animal?
      Des dinausores dont certains mesurent plus de 30 mètres surgissent d'on ne sait où et disparaissent. On peut se demander pourquoi ils ne revendraient pas dans ce cas.
      Des mammifères qui se voient pousser des ailes pour se transformer en oiseaux il y'a 150 millions d'années, c'est assez curieux aussi.
      Enfin, je pense que l'on est pas près d'avoir des explications plausibles à toutes ces transformations.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_%C3%A9volutive_du_vivant

        Just Le plus lointain ancêtre de l'homme, homo habilis, serait apparu il y'a 2.8 millions d'années.

        Il y a bien d'autres ancêtres. Votre jalon n'est que celui (probable) de l'apparition du genre homo auquel notre espèce appartient.

        Le genre australopithecus lui précède probablement.
        Bien entendu, plus le temps avance, moins il existe de témoignages du passé pour combler les trous de l'ignorance.

        Comme pour les théories régissant notre univers, il convient d'accepter l'ignorance.

        candidus Ou la banane si l'on considère qu'elle possède 60 % de «similarité génétique» .

        • [supprimé]

        white-widow-power Hum... Il y a quand même une certaine relève.

        Je serais curieux de savoir quelle espèce de souris on trouve au sommet du K2.

          Concernant l'évolution, ce que 'j'observe, c'est le peu d'informations inscrites dans le génome et qui suffisent à l'édification de formes apparemment très complexes, mais qui ne le sont pas tellement dans l'absolu, rapporté justement à la taille réduite du code (pas des millions d'instructions).
          Je considère que cela vient de la loi d'exclusion de Pauli étendue par Dirac, qui limite fortement le nombre de solutions physiquement possibles à un ordre inscrit dans le génome.
          C'est par le même phénomène de communication minimale que les joueurs de bridge parviennent à tirer beaucoup de conclusions à partir d'enchères très réduites.

            france2100 Personne n'a jamais démontré que le choix existe. C'est l'axiome le plus inaccessible à la raison.

              candidus
              Vous avez pris ma réponse pour un pied-de-nez ; tel n'était pas le cas.

              Le problème est mal posé. Une fois que vous l'aurez clarifié en choisissant une définition du libre-arbitre, vous aurez un nouveau problème dont la réponse sera plus ou moins évidente. Il vous faut notamment choisir entre déterminisme physique et déterminisme social.

              Enfin vous ne devriez pas employer le terme axiome dans un cadre général : celui-ci n'a de sens que dans un système déductif, ce que la pensée humaine n'est pas. Le libre-choix est un prémisse souvent non-considéré, mais pas un axiome.

                france2100 Non, j'ai validé votre réponse et j'ai voulu montrer qu'elle interpellait. Le paradoxe du choix dans l'indifférence a épuisé des générations de philosophes avant que les mathématiciens s'avisent d'en faire, ou non, un axiome - axiome dans leur domaine, bien sûr.

                Mais pour en revenir à notre fil, j'y vois une des principales composantes de la problématique.

                En sciences humaines, pour autant qu'on puisse les appeler sciences, le libre-arbitre est le pendant nécessaire de la responsabilité individuelle.
                Mais je n'aime pas cette définition, trop anthropomorphique. Je l'étends aux capacités de nombreux animaux (Descartes est réfuté depuis longtemps).

                En physique où les lois sont causales, aucune n'existe qui puisse traiter le libre-arbitre en tant que phénomène observable. Les expériences faites renvoient au hasard (quantique) et aux probabilités mais n'identifient jamais de prise de décision, ni donc de véritable création.

                Les recherches théoriques semblent déboucher actuellement sur l'idée que si une structure composée à partir d'éléments (molécules, atomes, quarks peut importe le degré de finesse retenu) peut prendre une décision arbitraire, alors c'est que chaque élément est lui-même doté de cette liberté, à sa propre mesure bien sûr.

                Aujourd'hui, avec tout ça, j'en suis à conclure que le finalisme est incontournable.
                Ce n'est pas d'un dieu créateur dont nous avons besoin, c'est d'un dieu appelant.
                Ce que d'ailleurs on peut lire dans les textes religieux.

                • Just a répondu à ça.