En sciences humaines, pour autant qu'on puisse les appeler sciences, le libre-arbitre est le pendant nécessaire de la responsabilité individuelle.
Mais je n'aime pas cette définition, trop anthropomorphique. Je l'étends aux capacités de nombreux animaux (Descartes est réfuté depuis longtemps).
En physique où les lois sont causales, aucune n'existe qui puisse traiter le libre-arbitre en tant que phénomène observable. Les expériences faites renvoient au hasard (quantique) et aux probabilités mais n'identifient jamais de prise de décision, ni donc de véritable création.
Les recherches théoriques semblent déboucher actuellement sur l'idée que si une structure composée à partir d'éléments (molécules, atomes, quarks peut importe le degré de finesse retenu) peut prendre une décision arbitraire, alors c'est que chaque élément est lui-même doté de cette liberté, à sa propre mesure bien sûr.
Aujourd'hui, avec tout ça, j'en suis à conclure que le finalisme est incontournable.
Ce n'est pas d'un dieu créateur dont nous avons besoin, c'est d'un dieu appelant.
Ce que d'ailleurs on peut lire dans les textes religieux.