[supprimé]
tieumz La tentative de ramener ça à LFI, c’est du miel politique. Une douceur pour les oreilles averties, le ridicule des éditorialistes, leurs arguments, ils m’ont refait ma soirée.
Tu va apprécier ce bout d'éditorial du parisien.fr alors sous la plume de Nicolas Charbonneau:
Vent mauvais
Très sincèrement, est-ce que les agressions inqualifiables du petit-neveu de Brigitte Macron ou du maire de Saint-Brévin sont une surprise quand, depuis des semaines, certains attisent le feu. Quand on entend des appels à tout casser, tout renverser. Quand un élu prend la pose avec la tête d’un ministre en guise de ballon. Quand un autre promet — mais c’est avec humour, justifie-t-il — que l’on pourrait décapiter le chef de l’État, quand on le gifle — et cette fois réellement — ou quand on traite un ministre d’assassin sans sourciller ? On lâche des mots et des menaces dans la sphère publique sans aucune retenue. Seulement voilà, ces mots sommeillent et faisandent dans les esprits les moins construits qui finissent par les prendre à la lettre et passent à l’action. On ne se contente plus d’injurier, désormais, on frappe.
On entend des voix dire que ce n’est pas si grave, esquisser un semblant de justification, tenter de comprendre, banaliser… Certains évoquent même de simples dérapages qui ne méritent pas qu’on s’y arrête. Eh bien non, il est temps, au contraire, de s’y arrêter. Et longuement, car il en va de notre démocratie.