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paulau
Vous amalgamez les valeurs chrétiennes et celles que je nommerai "chevaleresques", faute d'un autre terme.
Les valeurs chrétiennes disparaissent avec la foi, sous les pas de la science et de notre immortalité : elles étaient imposées par un dieu, si celui-ci n'existe plus, alors à quoi bon les honorer ?
Mais le cas des valeurs chevaleresques est plus compliqué. Une première cause évidente est le rejet de la virilité du fait des deux guerres et de l'obsolescence du guerrier. Une seconde cause possible est la dislocation des communautés sous l'effet de l'urbanisation et de la mobilité : à quoi bon être honorable si personne le sait, puisque chacun change de logement, de ville, de pays et d'emploi trois fois par an ?
Mais pourquoi la fin de la décence et de l'autorité ? Cela participe t-il au processus de dénigrement du passé et des anciens qui caractérise l'ère moderne ? Mais pourquoi a t-il été amplifié ces dernières décennies ? Simple continuation logique ou phénomène contingent motivé par les antinationaux ? Ou bien fruit de l'absence du père du fait de la disparition de l'union chrétienne ?