Neodadais Plus de trente lignes pour vous éviter en vain un simple "non" qui vous aurait grandi...
Bref. Faillite habituelle de l'executif et du judiciaire qui amena à créer un violent raciste libre de nuire. Voilà ce qui semble avéré.
Qu'entendez vous par là?
Que les discours d'un zemmour par exemple, n'ont aucune résonance et ne peuvent conduire à un tel acte?
Le racisme, comme bien d'autres choses, c'est un truc qu'il convient de condamner. De proscrire.
Qu'il soit anti blanc, anti france, ou autre.
Pour ma part, et je ne compte pas changer d'optique... lorsqu'on est un responsable politique, il faut savoir prendre la mesure, de la portée de son discours.
A savoir que des paroles de haine et d'intolérance, comportent le risque d'entrer en résonance chez n'importe quel déséquilibré.
Et ceci, vaut tout autant lorsque des petits malins s'amusent à triturer le coran, afin de galvaniser d'autres chtarbés plus sensibles à la charia qu'aux évangiles.
Avec vous, quelque soit le problème à discuter, il n'y a toujours qu'un responsable. C'est l'exécutif, l'exécutif qui n'a rien fait, qui n'a pas fait aboutir telle mesure d'OQTF, qui n'a pas réussi à imposer telle nouvelle prison sur telle commune, qui n'a pas mis les forces de l'ordre en nombre suffisant.
En gros, l'exécutif est fautif, responsable, coupable. Et si l'exécutif était autre, alors, tout serait vachement mieux.
Je ne souscris pas à cette manière d'expliquer les choses.
Car ça fait bien 40 ans que les choses ont commencé à partir en vrille.
Lorsque Sarko était ministre de l'Intérieur, par calcul politique, voilà que le chef des policiers laisse pourir une situation d'émeutes à Villiers le Bel, pour empêtrer son concurrent direct, De Villepin.
C'était en 2005.
Cet événement nous explique parfaitement bien que ce genre de troubles comporte aussi des axes politiciens.
Aujourd'hui, sait on mieux gérer des troubles de violences de quartier? Je n'en ai pas l'impression.
Quelque soit l'événement, l'origine de ces événements, etc, on assiste la plupart du temps à des forces de police dépassées, assaillies, contraintes de battre en retraite, ou d'appeler du renfort pour sauver des collègues carrément pris à partie et encerclés par des enragés.
Face à tout ça, j'ai aucune solution miracle, et je ne crois pas que changer l'exécutif amènera plus d'ordre ou d'autorité.
Il faudrait voir avec l'Europe si on a le droit d'attaquer les quartiers à l'arme chimique. C'est une tactique employée par le patron de Damas. Les quartiers rebelles ont été rasés. Mais eux, réclamaient de la démocratie, pas la tête du commissaire du quartier. Chez nous, si.