af90 Il y a des chances aussi, que nous n'ayons pas la même conception de ce que serait un bon fopo.

Il est effectivement fort possible que nous ne riions pas des mêmes choses.
Déjà, nous étions largement incompatibles sur des sujets pourtant plus universels : quand j'en croque pour Neymar, vous vous pâmez devant Sergio Ramos, quand je prends le bateau avec Rimbaud, vous faites galère commune avec Claudel.

Mais j'ai la faiblesse de croire que mieux que vous je sais divertir les foules. La preuve, si je vous adresse une considération marquée, elle est cependant en retour de votre vénération assidue.

af90 Un temple n'existe que pour le culte qui y est pratiqué.

Plutôt faux.
Jadis lieu de vénération/communion/oraison évidemment mais aussi de commerce, de repli (pluie), voire de prostitution.
Un lieu de vie.

[supprimé]
Vous savez divertir les foules ; vous êtes charismatique ; vous êtes un interlocuteur intéressant, raison pour laquelle d'ailleurs je préfère fopo avec vous, que sans vous, quelle que soit l'estime que vous me portez. Mais, voyez-vous, je pense que pour que de bons débats soient possibles, ce qui m'importe, il faut faire abstraction de son interlocuteur, une fois que l'on a accepté la conversation, considérer que le message.

white-widow-power

Il fallait mieux lire mon ami : (ce qui n'empêche pas d'autres usages, accidentels). Pourquoi accidentels en l'occurrence ? Répondent-ils à la fin pour laquelle le temple est assigné ? La prostitution envers un dieu, lié à la sexualité, par exemple, est sacrée, pas profane. Le commerce, selon le dieu en question, aussi. Quand il est question de commerce, ou de prostitution, sans que cela ait de rapport avec le culte ==> profane. Le temple est-il alors encore respecté ? De toute façon, sans coercition, pas d'espace sacré respecté. Que peut-on tolérer ? Commerce à proximité d'un temple par exemple, ou dans le temple ? Oui, mais s'il s'agit d'un vieil usage ?

af90 Mais, voyez-vous, je pense que pour que de bons débats soient possibles, ce qui m'importe, il faut faire abstraction de son interlocuteur, une fois que
l'on a accepté la conversation, considérer que le message

Voilà.
C'est un peu comme au cinéma, peu importe l'acteur, c'est le texte qui prévaut. Le Professionnel incarné par Jugnot, ça matche aussi puissamment que M Batignole avec Bébel qui sert des saucisses. Les messages se valent.

Vous êtes certain d'habiter la planète des hommes ?

white-widow-power voire de prostitution

Si au moins Fopo servait à ça, comme temple.
C'est James qui serait content.

[supprimé]
Pour une bonne discussion, il faut un bon interlocuteur. Pour un bon post, pas forcément. Qu'est-ce qu'un bon interlocuteur, ou un mauvais ? Un idiot est un mauvais interlocuteur, d'accord. Un interlocuteur qui a des mœurs et des idées politiques différentes des vôtres ? Un hétérodoxe par exemple ? On revient à un de mes thèmes favoris.

white-widow-power
Sûrement, parce qu'une église n'est plus tellement un temple consacré à Dieu, pour vous.

[supprimé]
Non, vous avez mal compris. On peut répondre à un mauvais message : chercher les erreurs, les rectifier, leurs raisons. Même les gens intelligents, ou supposés bons interlocuteurs, ne font pas que de bons messages. J'ai même l'impression que souvent le jugement porté s'éloigne très fortement des messages produits dernièrement : un souvenir lointain de ce qu'ils peuvent faire.