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Si vous me relisez, vous avez déjà les réponses aux problèmes que vous soulevez. Notre cité admet comme bien commun que le souverain doit défendre : la garantie des droits fondamentaux. Cela signifie que rien, absolument rien, pas même le covid, ou la sécurité, n'autorise le souverain, ou plus spécifiquement ses agents, à ne pas les respecter. Quand ils ne les respectent pas, ils agissent en tyrans.
Si nous admettions comme bien commun : la sécurité, plutôt que la garantie des droits fondamentaux, les agents du souverains pourraient agir autrement sans se constituer tyrans. Dans une telle cité, les droits fondamentaux, même lorsqu'ils existent, sont à la discrétion du souverain, au moins dans le cas où la sécurité est menacée. Le risque devient alors d'avoir des agents du souverain qui en profitent pour interpréter très largement l'idée de "sécurité".
Vos notions fumeuses de "pouvoir fort" ou "pouvoir faible", vous empêchent d'examiner l'idéologie que nous admettons, de considérer à quel point elle peut être pernicieuse pour notre cité. Cela vous permet tout autant de vitupérer contre le pouvoir soi-disant faible, parce qu'il est soumis à une constitution et des lois, plutôt que contre l'idéologie qui imprègne la constitution et les lois en question, qu'en d'autres occasions de défendre d'autres droits fondamentaux. Si je résume : cela vous permet d'être critique, sans quitter le terrain de l'orthodoxie.