[supprimé] 'ai évoqué ça, dans le fil Biden, puisqu'on a des "spécialistes" du Deep State, sur FOPO. Étonnant, hein?
Les taupes sont de grandes spécialistes de l’État profond car elles creusent, elles creusent…
[supprimé] 'ai évoqué ça, dans le fil Biden, puisqu'on a des "spécialistes" du Deep State, sur FOPO. Étonnant, hein?
Les taupes sont de grandes spécialistes de l’État profond car elles creusent, elles creusent…
[supprimé] C'est ce qui fait la montée en puissance des infox et des théories du complot: cela rapporte de l'argent.
Alex Jones a retiré plusieurs dizaines de millions de dollars à raconter des stupidités à longueur de journée.
[supprimé]
Plus facile que de me répondre vraiment, j'imagine. Je ne sais rien avant examen sur la Russie, et les quelques préjugés que je peux être tenté de défendre ===> corbeille.
af90 alors allez mettre la Russie en examen .. et oubliez nous !
[supprimé] alors allez mettre la Russie en examen .. et oubliez nous !
Et devoir de mémoire, vous avez oubliez ?
Un exemple de pouvoir faible: la France.
L'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen suspendue par la justice, Darmanin fait appel
On ne sait pas ce que va décider le Conseil d'Etat en appel, Darmanin a encore une chance d'arriver à mettre le Frère Musulman dans l'avion pour Casablanca; et AMHA le gars est attendu pour un séjour dans une des douces prisons marocaines (la fameuse de Tazmamart est fermée, le régime y était un peu trop strict). Mais quand même, quelle douleur. En Russie, ce serait plus simple, Poutine l'enverrait en Sibérie sans ticket de retour, et on n'en parlerait plus.
Votre histoire de "pouvoir fort" ou "pouvoir faible" vous empêche de chercher plus loin. En l'occurrence, que signifie "une « atteinte disproportionnée » à la « vie privée et familiale »" ? Il est question du droit fondamental à mener une vie familiale. En l'occurrence, son non-respect peut aller contre le préambule de la constitution de 1946 qui fait partie de notre bloc de constitutionnalité. Je cite :
- La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Il me semble que le même droit fondamental est précisé à l'article 7 de la charte des droits fondamentaux de l'UE, que nous devons respecter au moins depuis le traité de Lisbonne de 2007.
Rappelons qu'il avait été question du même droit, à l'occasion de la suspension du regroupement familial par décret du gouvernement Barre en 1977, décision cassée par le conseil d'Etat, fin 1978.
Dès lors que la France admet la DDHC parmi son bloc de constitutionnalité, qu'il est précisé en son article 16 qu'une société qui ne garantit pas le respect des droits fondamentaux n'a pas de constitution, ou si vous préférez n'est pas Etat de droit, si le droit fondamental dont il était question précédemment est vraiment en jeu, c'es-à-dire si je ne me trompe pas, ne pas le respecter revient à prendre une décision tyrannique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Préambule_de_la_Constitution_du_27_octobre_1946
https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789
af90 je sais tout cela, merci. Je ne cherche pas à entrer dans ces détails, c'est inutile. Le fait important est que nous avons un ressortissant marocain qui a appelé à l'extermination des juifs et des infidèles plus généralement depuis des années, que le Ministre de l'Intérieur cherche à l'expulser mais n'y parvient pas. Ceci nous situe dans les régimes à pouvoir faible.
Je le demande aussi pourquoi le gars n'est pas en prison.
Il est aussi un fait que nous avons un système juridique français compliqué avec 1ère Instance, Cour d''Appel et ensuite recours possible au Conseil d'Etat ou Cour de Cassation suivant les cas. C'est déjà beaucoup avec la DDHC , la présomption d'innocence ou le principe de précaution dans la Constitution. Mais en plus les traités européens et la réglementation européenne s'imposent aux textes français et la Cour de Justice de l'UE est de rang supérieur. Je passerai sur la CEDH qui n'a que pouvoir d'avis je pense.
Mais pour l'instant , nous sommes sur cette affaire encore en juridiction française, et pas encore au niveau européen, et Darmanin ne s'en sort pas.
[supprimé]
Si vous me relisez, vous avez déjà les réponses aux problèmes que vous soulevez. Notre cité admet comme bien commun que le souverain doit défendre : la garantie des droits fondamentaux. Cela signifie que rien, absolument rien, pas même le covid, ou la sécurité, n'autorise le souverain, ou plus spécifiquement ses agents, à ne pas les respecter. Quand ils ne les respectent pas, ils agissent en tyrans.
Si nous admettions comme bien commun : la sécurité, plutôt que la garantie des droits fondamentaux, les agents du souverains pourraient agir autrement sans se constituer tyrans. Dans une telle cité, les droits fondamentaux, même lorsqu'ils existent, sont à la discrétion du souverain, au moins dans le cas où la sécurité est menacée. Le risque devient alors d'avoir des agents du souverain qui en profitent pour interpréter très largement l'idée de "sécurité".
Vos notions fumeuses de "pouvoir fort" ou "pouvoir faible", vous empêchent d'examiner l'idéologie que nous admettons, de considérer à quel point elle peut être pernicieuse pour notre cité. Cela vous permet tout autant de vitupérer contre le pouvoir soi-disant faible, parce qu'il est soumis à une constitution et des lois, plutôt que contre l'idéologie qui imprègne la constitution et les lois en question, qu'en d'autres occasions de défendre d'autres droits fondamentaux. Si je résume : cela vous permet d'être critique, sans quitter le terrain de l'orthodoxie.
La suspension de RT France confirmée par la justice européenne, le Kremlin annonce des représailles
Cette décision est celle d'une colonne vertébrale Paris-Bruxelles-Luxembourg plus solide que prévue par la Russie, qui fulmine.
af90 Je vous suis sur un point: la sécurité complétée de l'ordre et la propreté environnementale et sanitaire est le droit fondamental n°1 de mon point de vue. Les droits individuels viennent après, et il faut savoir s'ils sont fondamentaux ou pas. Le droit à une vie de famille n'est pas un droit fondamental, et d'ailleurs on met les pères de famille en prison alors je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas les expulser en les renvoyant dans le pays d'origine.
[supprimé] colonne vertébrale Paris-Bruxelles-Luxembourg plus solide.
En effet cette colonne vertébrale est opérationnelle pour interdire, réglementer, contraindre. Beau programme .
stm Oui, comme toute autorité ou tout gouvernement. L'UE m'énerve souvent, mais je n'ai aucune envie de la remplacer par Poutine ou Xi Jin Ping.
1- Vous m'avez mal compris. Il était question d'un souverain qui admet comme bien commun la sécurité, et non la garantie des droits fondamentaux : mais le passage de l'un à l'autre, peut induire comme risque… un absolutisme du souverain, quel que soit notre « type » de souveraineté : aristocratique, ou « démocratique », dite en plus « représentative », même si le souverain reconnaît l'existence de droits fondamentaux.
2- Effectivement, il peut aussi y avoir conflit entre les différents droits « fondamentaux » que vous admettez, et d'ailleurs, pour cette raison, même si nous admettons qu'il doit y avoir des droits fondamentaux, le plus sage serait d'en limiter le nombre.
3- La question précédente implique comment déterminer un « droit fondamental ». Je reprends ce terme, car il est aujourd'hui usité, probablement à tort : il serait certainement plus conforme à la philosophie en question, de lui préférer, « droit naturel », en tant d'ailleurs que ces droits découlent eux-mêmes d'une « loi naturelle » admise.
Je soupçonne derrière la substitution du terme « droit fondamental » à « droit naturel », la volonté de supprimer le fondement, justement, métaphysique, de la question, de rester en droit, plutôt que de passer en philosophie. Si tel est le cas, nous préférons à des considérations métaphysiques, le simple consensus qui existe aujourd'hui dans nos sociétés à propos du bien-fondé des droits fondamentaux…
4- Si je m'improvise positiviste, que je refuse les considérations relatives à la "nature", que j'admets que la métaphysique est une philosophie pour idiots, me reste à considérer simplement que le droit est un produit du souverain, ou si vous préférez de son agent, l'Etat. Le souverain peut accorder, ou plutôt octroyer, des droits, comme les supprimer: ils sont à son entière discrétion : il n'est pas plus question de droits sacrés, que fondamentaux ou inaliénables.
Insistons bien, pour ceux qui ne voient pas où je veux en venir : il y a certainement une énorme contradiction entre le fait d'admettre des droits fondamentaux, sacrés, inaliénables… et notre refus de la métaphysique.
af90 Je n'ai aucune intention de revenir à une monarchie absolutiste, cher ami. On a fait plusieurs révolutions pour se débarrasser des Bourbons, Orléans et Bonaparte, ce n'est pas retourner dans l'obscurantisme théocratique pour les rois du moins.
[supprimé]
Je ne vous accusais pas dans mon précédent post. Je me doute bien que ce n'est pas ce que vous souhaitez. Rappelons qu'absolutisme signifiait simplement "au-dessus des lois", détaché de tout lien. Le roi de France était cependant limité aussi bien par les lois fondamentales, que par le catholicisme, qu'il devait défendre.
Une fois cela saisi, si l'on s'en tient pour juger, comme précédemment, à la conformité à ce qui est admis par la société, l'édit de tolérance de 1787 devient par exemple une loi… tyrannique, en tant qu'elle favorise alors l'hérésie, s'oppose à la défense du catholicisme. Les historiens n'en jugent pas ainsi, car plutôt que ce critère de conformité à ce qui est admis par la société en question, ils préfèrent ce qui est admis… par la nôtre.
Pourquoi me contenter de ce critère ? Il est très limité, je vous l'accorde, assez insatisfaisant, probablement. Mais, si je l'abandonne, que je privilégie telle ou telle idée qui me semble plus conforme à ce que doit être une bonne société, il est alors question de ce qui me plaît. A moins d'établir qu'il existe vraiment une science politique, plutôt qu'un art, cela n'est pas plus vrai que ce qui plaît à tel ou tel autre individu de telle ou telle société.
Autant dire, évidemment, que par un tel propos, je suis aujourd'hui… très hétérodoxe. Je l'affirme d'une autre façon, si vous voulez: nous présentons comme science politique les idées que nous admettons comme bonnes pour une société, notre art politique.
Bonjour,
Un pouvoir fort c'est peut-être macho comme le pense Conchita Wurtz.
Cordialement.
af90 Merci pour cette précision du mot comme de son organisation.
De la confiture aux cochons hélas, qui nécessite d'accorder pardon aux démunis qui ne peuvent suivre.
C'est particulièrement plaisant à lire et à réfléchir ; encore merci.
Neodadais
Evitons toute équivoque : le terme "organisation" n'est pas le bon, car le roi de France a tous les pouvoirs, et n'est pas limité par des institutions : il n'était pas dans mon intention de le nier. La réelle limite se trouve plus dans le roi, en tant qu'homme, l'éducation qu'il a reçue, la mission qu'il pense être la sienne : je me corrige, il accepte de se limiter.
Nous faisons me semble-t-il le contraire : un jeu ou une mécanique des institutions avec des forces et des contre-forces, si l'on veut, mais pas de travail sur les hommes qui gouvernent ; difficile certes, si nous ne savons pas qui sera appelé à gouverner.
af90 L'expérience historique montre qu'un tel roi de France n'a jamais existé. Pourquoi y reviendrions-nous ?