C'est de savoir si on peut avoir à Rome à l'époque un empereur proclamé dominus et deus.

L'attitude de Jésus envers les femmes semble tellement inhabituelle et surprenante voire scandaleuse à cette époque, que même les disciples en sont etonnes. Ils se demandaient : << Comment peut-il parler à une femme ? >> ou << Comment peut-il se laisser toucher par un pécheur ? >>

Contre toute interdiction rituelle, Jésus s'adresse aux femmes. Il les considère comme des personnes à part entière, ce qui n'était pas le cas à cette époque. Il leur accorde égalité et dignité. Il les appelle par leur nom. Plus étonnant encore, les interlocutrices de Jésus sont souvent des étrangères. Voici la << syro-phénicienne d'origine grecque >> dont Jésus guérit sa fille. La << Samaritaine >>, qui appartenait à cette nation avec laquelle les Juifs n'avaient aucun lien. La scène de la rencontre, racontée par Jean, est significative. Non seulement cette femme venait d'un peuple méprisé, mais elle était de mauvaise réputation. Jésus non seulement la côtoie, mais lui demande aussi de lui donner à boire. C'est la première fois que le Maître devient celui qui a besoin de sa créature. Mieux encore, c'est à cette femme mariée à six maris qu'il révèle qu'il est le Messie et lui explique la nouvelle foi en esprit et en vérité. Cette confiance transforme la Samaritaine. Elle abandonne la cruche qu'elle portait et devient la toute première prosélyte militante. Grâce au témoignage de cette femme, de nombreux Samaritains ont cru en Jésus comme Sauveur.

Jésus est si proche des femmes qu'il leur témoigne sa tendresse.

Cette époque était celle des valeurs viriles, mais il ne craint pas de manifester une certaine sensibilité à leur égard. Voyant les femmes de Jérusalem se frapper la poitrine et se lamenter sur lui, il dit : << Pleure sur toi-même >>. Jésus fut l'objet d'émotion à cause de la veuve de Naïm qui avait perdu son fils, il le ressuscitera. Voyant Marie pleurer, la sœur de Lazare, il ressentit un frémissement et un trouble intérieurs. Et lorsqu'il perçut la fin du monde, ses souffrances se portèrent sur les femmes. Est-ce cette pitié qui le pousse à guérir si souvent les femmes ? La belle-mère de Simon, les femmes qui l'accompagnaient, Marie, Jeanne, Suzanne, la fille de la femme possédée par un esprit impur, et le jour du sabbat, la femme infirme resta courbée pendant dix-huit ans.

La guérison est plus spirituelle que médicale. Jésus, divin thaumaturge, était avant tout celui qui pardonnait. Les femmes pécheresses sont ses êtres préférés. Il donne une telle femme en exemple à Simon le pharisien, car en l'oignant d'huile parfumée, il dit : << Elle a donné de grandes preuves d'amour. >> Et il dit à cette pécheresse comme à la Samaritaine : << Je te pardonne tes péchés… Ta foi t'a sauvée, va en paix. >> Les hypocrites sont scandalisés, mais avec lucidité. Il les a renvoyés à leurs propres fautes. Souvenez-vous de cet épisode de la femme adultère. Aux scribes curieux, il dit : << Que ceux d'entre vous qui n'ont jamais péché jettent la première pierre. >> Et à Marie-Madeleine : << Je ne te condamne pas. Va, et ne pèche plus jamais. >>

Très souvent, Jésus utilise les femmes comme modèles : la Samaritaine, la pécheresse aux cheveux longs, la pauvre veuve à l’obole, Marie qui dit << Écoutez le Seigneur >> et la Cananéenne à la foi débordante. Si le christianisme a longtemps manifesté une attitude méfiante envers les femmes, si, trop souvent, il limite leurs fonctions et leur influence, ce n’était pas l’attitude de Jésus.

chevalier-du-temple Le premier féministe, et peut-être même, resté le seul.
Car nous sommes bien loin de l'égalité-identité-interchangeabilité prêchée par Attal et consorts - pour prendre un djeune.

candidus Le premier féministe, et peut-être même, resté le seul.

Candidus, dire que Jésus est féministe serait en réalité un anachronisme.

Il faut se rappeler que Jésus est venu libérer l'humanité du péché et ses conséquences. Une des formes de cette libération s'adresse tout en particulier aux femmes. On ne peut pas dire que Jésus était féministe bien que son action l'était en quelque sorte car il refusait de considérer les femmes comme enfermées dans le rôle qu'on leur réservait à son époque. Jésus n'est pas féministe, il ne fait tout simplement pas de différence de genres. Il s'intéresse aux personnes et à leur histoire. Les gens sont tous des humains et il a une attention particulière pour chacun.

La manière que Jésus avait d'interagir avec les femmes est une façon de revenir au désir profond de la création dans Genèse 1 et 2. Jésus restaure ce qui était prévu au départ, la création de l'homme et de la femme à l'image de Dieu. Le fait que les femmes étaient si peu considérées à l'époque de Jésus, et qu'il s'adresse à elles de la même manière qu'aux hommes, nous fait penser qu'il était en quelque sorte féministe.

En réalité, c'était tout simplement révolutionnaire pour l'époque. Le fait que Jésus ait une attention particulière pour elles fait de lui quelqu'un qui transgresse les codes de l'époque. Les femmes jouent un rôle clé de témoin lors de la résurrection de Jésus. Ce sont elles qui le voient le premier, puis le racontent ensuite aux disciples. Jésus casse les codes en soulignant que le rôle de la femme ne consiste pas aux tâches ménagères, mais elle a aussi sa place dans l'écoute de la Parole.

Son attitude envers les femmes est remarquable. Il n'est ni conformiste dans un contexte juif où les femmes sont une sous-catégorie, ni insurrectionnel, mais il ouvre une troisième voie, plus subversive. Cela se traduit par le fait d'avoir des femmes disciples, qui l'accompagnent et le suivent. En quelque sorte, Jésus détricote la prière des juifs pieux dans les textes traditionnels << Béni sois-tu de ne pas m'avoir fait femme >> en établissant une rupture avec les discriminations et en restaurant le rôle des femmes dans la société.

Je pense que si Jésus s'invitait dans les débats sur le féminisme, aujourd'hui, sa position serait de prendre parti à la lumière des Evangiles. On peut supposer qu'il ne se laisserait pas influencer ni d'un côté ni de l'autre, mais tracerait plutôt une route subsidiaire. A ceux qui perpétuent le sexisme, il rappellerait sans aucun doute, la Parole de Dieu, dès la Genèse 1 << alors Dieu créa les humains à son image et ils sont vraiment à l'image de Dieu. Il les créa homme et femme >>. Quant à ceux qui n'ont pas d'avis, et qui préfèrent rester en retrait, sans se positionner, il les inviterait certainement à ouvrir les yeux sur la réalité de la condition féminine dans le monde.

Mgr Aveline, notre prochain pape ?
Je ne le connais pas, il a l'air très solide.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/mgr-aveline-une-ascension-dans-l-eglise-de-france-qui-ouvre-des-horizons-romains-20250404

Sauf qu'un pape immigrationiste j'en veux pas. J'ai été enfant de coeur et s'il était mon curé il aurait pris une gifle.