Fascinant comme nombre de déficitaires s'évertuent à citer Einstein, dont ils ne connaissent évidemment rien. Comme si de s'y référer permettait de privatiser à son avantage un coin de son génie.
Einstein fut en réalité un personnage très ambivalent, très loin de l'image sublimée véhiculée par ceux qui pensent que déclamer mc² dans une soirée entre cousins vaut au bas mot dix années d'études en physique.
Un queutard invétéré, qui abandonne sa famille et ses gosses en bas âge, dont un qui ne s'en remettra jamais, rejété par son père, freiné par lui dans ses ambitions professionnelles et finissant interné et totalement sans nouvelles de son géniteur.
Géniteur qui épouse en secondes noces...sa cousine. Tout va bien.
Et encore on ne parle pas de sa correspondance, ouvertement raciste, parfois odieuse.
Bref, un type très ordinaire et même moins que ça, qui ne brillait que dans un seul domaine : la physique théorique.
Pas de quoi en faire une référence universelle.