Son projet de réforme sur les retraites passera ou pas, de toute façon, l'estrade du chef suprême est vermoulue, et son mandat est fini, quoi qu’il arrive...
Ça, il le sait puisqu’il n’intervient plus directement, et n’interviendra plus pour régler les affaires domestiques du pays...Il a un personnel de maison qui, le doigt sur la couture, est le seul à se persuader que le lieu des enfers élyséens est bien tenu.
Ces vertueux-là ont de la constance...
Chaque fois qu’il le peut, Macron le Primordial se barre pour arbitrer les bisbilles et autres calamités d’un monde qui lui échappe.
Il est conscient d’être le faire-valoir des amis, ou interlocuteurs de circonstance qu’il se choisit selon les caprices de l’actualité, et auprès de ces puissants éloignés de son palais, sa mission est de rendre toute sa légitimité à une panoplie de président de la république française jouant le rôle de l'influenceur international qu’il n’est pas, parce qu’il n’en a justement que les apparences, pour de vrai...
L’essentiel étant de faire parler de soi, autrement que par le constat pitoyable d’un petit chef dont l’état est à l’agonie, Macron se complaît dans l’instant jubilatoire faisant la part belle à l’aura virtuelle d’un dirigeant supposé infaillible qui se voudrait prophète ailleurs qu’en son pays...
Il s’autorise à écrire la morale de l’histoire du monde, sans lire, dans le détail, la fable qui se joue d’autant que celle-ci le dépasse et ne le concerne plus... En effet, il aura disparu des radars de la géopolitique en 2027.
Elève zélé visitant les capitales où les influences imposent l’enjeu de la stabilité du monde, il voudrait tant être un affranchi associé à la diplomatie des grandes puissances, qu’il en a oublié son statut d’invité dont la promptitude
à vouloir être au service de causes étrangères, entretient l'illusion de sa ponctualité historique en tant que conciliateur mondial...
A la tête d’une nation qu’il pense sans avenir, il aura préféré l’UE et les suzerains de l’Europe parce qu’il croit que l’union fait la force...
C’est juste la conviction d’un faible qui aura transformé la France en capharnaüm et dont les accointances trop expressives avec des européistes assis sur la souveraineté des peuples, et à genoux devant la parade tapageuse du placier en démocratie, n’indiquent plus rien d’une boussole affolée par les vents mauvais, puisque ce vieux continent a accepté de subir l’emprise des pays qui font aujourd'hui la pluie et le beau temps, d’où qu’ils viennent...Alliés cyniques aux intérêts divergents ou ennemis avérés de la cobelligérance, de l’atlantisme et du colonialisme occidental.
La France ? ...Vassalisée et cocufiée...Et Macron est content...