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Hors sujet, mais je pense que c'est important quand on évoque les propos de Zemmour (en attendant leur reprise par Ciotti...). Les enfants de juifs étrangers, enfants nés en France, ont été comptabilisés en tant que juifs étrangers, et donc déportés. La déportation de juifs français s'est beaucoup accélérée en 1943, dépassant les 40% du nombre total de victimes. A noter le lien entre ces deux infos, et le fait que les nazis n'avaient pas demandé la déportation des enfants. Ce fut l'initiative d'un gouvernement qui a mis en place des règles antisémites dès le début de la guerre.
En Algérie, comme déja signalé, la loi Crémieux a été abolie, ce qui fait virtuellement de Zemmour un déportable aux yeux de son grand ami le Maréchal.
Pour en revenir au sujet, à savoir la pauvre Pécresse, un curieux débat est en cours au sujet de sa référence au Grand Remplacement, qu'elle semble condamner tout en appelant à une interprétation plus modérée de l'immigration, sans bien préciser laquelle. Je pense que les militants ont compris ce qui les arrangeait. Pour Ciotti, "on parle enfin des vrais problèmes". Pour Bertrand "Valérie a clairement dénoncé la politique de Zemmour".
Jamais on n'a si souvent prononcé l'expression: "Grand écart".
Mais, comme déja indiqué, le rédacteur du discours se voyait demander l'impossible: Concilier les chiraquiens (la tendance initiale de Pécresse), et les extrémistes proches de Wauquiez ou Ciotti. Ca ne m'étonne pas trop que Woerth se soit sauvé, tandis que Sarkozy persistait dans sa politique de l'autruche.
Dure période, en attendant, pour les femmes politiques, surtout quand, dans le cas de Pécresse, ses thuriféraires justifient son plantage en rappelant "qu'après tout, ça n'est qu'une femme, faut pas trop lui en demander". C'est formulé plus poliment, mais c'est l'dée, et même un élément de langage (!!!). Amusant quand on vient juste d'entendre Valérie proclamer en tentant de singer les mimiques gaulliennes: "Je suis un homme politique comme les autres". De quoi rassurer les LGBT.